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Nzebo, Boris
Le peintre afropop camerounais Boris Nzebo a été encouragé à devenir artiste par un père passionné de musique et de dessin. Boris a commencé par peindre des enseignes de salon de coiffure.« Ce qui m’inspirait alors, c’était le pop art, Mais moi, Africain, je ne voulais pas juste peindre des enseignes. Je voulais m’inscrire dans l’histoire de l’art. J’ai été dans cette quête de sens pendant dix ans ». Il étudie les arts plastiques à Douala.
Il voit dans la coiffure un art à part entière, qui requiert une technicité particulière et élabore des œuvres significatives. Une architecture singulière qu’il fait se confronter à celle des bâtiments qu’il superpose ou qu’il fond dans le dessin des visages de femmes ou d’hommes qu’il dessine.
Au final, chez Boris Nzebo, la coiffure, si elle apparaît au premier plan, est un prétexte pour dire diverses réalités – enfants soldats, présence de Boko Haram dans le nord du Cameroun, conflits armés –, et questionner nos sociétés à travers leurs préoccupations.