Indonésie

(English version follows)

La peintre indonésienne “Kartika” Affandi naît le 27 novembre 1934 à Jakarta, fille du peintre « Affandi », présenté précédemment. Elle étudie d’abord à Jakarta, puis l'art à l'Université de Tagore Shantiniketan en Inde et apprend la sculpture à la Polytechnic School of Art de Londres. En 1952, elle épouse Saptohoedojo et ils ont 8 enfants. En 1957, elle expose à Yogyakarta. En 1980, Kartika se rend à Vienne pour étudier à l'Académie des Beaux-Arts avec une spécialisation en conservation mécanique et restauration d'objets d'art, puis elle étudie au Centre international de conservation et de restauration des biens culturels, à Rome en Italie. De nos jour, les peintures et sculptures de Kartika sont également exposées au musée Affandi.

-----

Indonesian painter “Kartika” Affandi was born on November 27, 1934 in Jakarta, daughter of painter « Affandi » presented recently. She studied first in Jakarta, then art at the University of Tagore Shantiniketan in India and learned sculpture at the Polytechnic School of Art in London. In 1952, she married Saptohoedojo and they had 8 children. In 1957, she exhibited in Yogyakarta. In 1980, she went to Vienna to study at the Academy of Fine Arts with a specialization in mechanical conservation and restoration of works of art, then she studied at the International Center for the Conservation and Restoration of Cultural Goods, in Rome, Italy. Nowadays, Kartika's paintings and sculptures are also exhibited at the Affandi Museum.

(English version follows)

Le peintre indonésien « Affandi » Koesoemal naît à Java en 1907. Il dessine, peint à l’huile et aussi à l’aquarelle, dans un style expressionniste. Il fait d’abord des petits boulots, dont ouvreur dans un cinéma et réalise des affiches pour présenter les films. Affandi participe à la lutte pour l’indépendance en réalisant des affiches engagées. Il fonde le syndicat des peintres indonésiens. Au début des années 50, Affandi suit des cours d’art, en Inde. Puis, il expose à Londres, Paris, La Hay, Bruxelles, Venise, au Brésil. Il devient professeur à l’école d’art de l’Ohio et récompensé par de nombreux prix, non seulement en Asie, mais partout dans le monde. Un musée lui est dédié. Sa fille Kartika née en 1934 est aussi une peintre réputée (prochain photoreportage). Affandi meurt en 1990.

-----

Indonesian painter « Affandi » Koesoemal was born in Java in 1907. He draws, paints in oils and also in watercolors, in an expressionist style. He started out doing odd jobs, including opener in a movie theater. He made posters to present the films. He took part in the struggle for independence by producing committed posters. He founded the Indonesian Painters Union. In the early 1950s, he took art classes in India. He exhibits in London, Paris, The Hay, Brussels, Venice, Brazil. He became a professor at the Ohio School of Art and won numerous awards, not only in Asia, but around the world. A museum is dedicated to him. His daughter Kartika, born in 1934, is a renowned painter (next photoreport). He died in 1990.

La peintre Léa Lafugie naît en 1890. Elle est une artiste française diplômée des Arts décoratifs de Paris.

Grande exploratrice, elle débarque en Asie en 1925, visite la Birmanie, le Tibet, l'Inde et le Japon où elle est retenue prisonnière lors de la seconde guerre mondiale. Elle vit également en Malaisie où son mari est propriétaire d'une plantation.

En 1963 elle publie un livre ”Le Tibet, Terre Des Bouddha Vivants” où l'on peut admirer ses magnifiques illustrations ainsi que ses photos. Elle meurt en 1972.

Le premier tableau: les indiennes se purifiant dans les eaux du Gange à Varanasi, Inde.

Voici quelques tableaux du jeune artiste peintre indonésien Taufik Rahman.

Le grand peintre indonésien Raden Saleh à Terbaya, sur la côte nord de l'île de Java. À ses dix ans, son oncle, préfet de Semarang, le confie à son supérieur à Batavia (Jakarta), pour qu'il puisse fréquenter l'école primaire néerlandaise.

Il est rapidement admis dans les cercles européens. Le créateur du jardin botanique de Bogor le juge digne d'entrer dans son service. Le peintre belge Antoine Payen, remarque son talent. Il lui enseigne les techniques de peinture européennes et l'emmène dans ses tournées et l'encourage à peindre des portraits des gens qu'il voit.

Impressionné par les capacités de son élève, Payen l’envoie aux Pays-Bas en 1829 et il consacre les deux premières années de son séjour à approfondir sa connaissance du néerlandais et à apprendre la lithographie. Dans le domaine de la peinture, pendant cinq ans, il est l'élève de Kruseman et de Schelfhout et expose à La Haye et à Amsterdam. Quand ses études touchent à leur fin, Raden Saleh demande à prolonger son séjour. Il séjourne cinq ans à Dresde puis un an à Weimar en Allemagne. Il revient aux Pays-Bas en 1844, où il est nommé peintre du palais.

Raden Saleh admire les Romantiques, dont Delacroix. il accompagne le peintre Horace Vernet en Algérie, et est témoin de la Révolution française de 1848, qui le marquera. Il visite également l'Autriche et l'Italie. Son séjour européen prend fin en 1851. Il rentre avec son épouse, une riche Néerlandaise.

A Batavia, il est nommé conservateur d'un institut de collection d'objets d'art. Il continue de peindre. Il divorce et épouse une princesse de la cour.

Raden Saleh repart pour l'Europe en 1875 avec son épouse. Il rentre à Java en 1878 et s'installe à Bogor. Il y meurt le 23 avril 1880 d'une thrombose. Sur sa tombe on lit l'épitaphe : "Raden Saleh peintre du roi des Pays-Bas".