Le Connemara
Montagnes et nuages qui s’y accrochent, tourbières et lacs, pluies et soleil (parfois en même temps !), lumière tout aussi changeante, landes rousses désertes à l’exception de quelques moutons blancs, verts pâturages entourés de murets de pierre biscornus, fuchsias roses… pas de doute, vous êtes dans le Connemara. Les routes sont bonnes, le décor spectaculaire, les gens agréables, l’espace vivifiant.
Le Connemara est situé dans l’ouest de l’Irlande dans le Comté de Galway. C’est un ensemble de plusieurs péninsules très pittoresques. La péninsule de Iorras Ainbhtheach dans le Sud est la plus importante. On y trouve les villages de Carna et Kilkieran. Un très grand nombre d’îles se trouvent au large. La principale ville du Connemara est Clifden, une cité d’environ 2 000 habitants.
Les ressources principales sont l’élevage de moutons, essentiellement des «Scottish Blackface», et l’exploitation de la tourbe. Le terme Connemara désigne également le poney indigène de cette région, que l’on peut apercevoir en liberté dans le parc national du Connemara, entre autres.
On retrouve dans le Connemara, l’imposant château de Kylemore bâti en 1868 par l’architecte John Fuller dans un style néo-classique, le château est un cadeau d’Henri Mitchell, riche marchand de Liverpool, pour sa femme Margaret.
L’ensemble du domaine compte: un château néo-gothique de grand luxe, un jardin de 3 hectares composé de serres et de potagers ainsi qu’une abbaye bénédictine
A peine le château est-il achevé, que le couple Mitchell perd tragiquement leur fille… Margaret meurt de chagrin. Désormais veuf et sans enfant, Henri Mitchell, brisé, décide d’en faire une cathédrale miniature et un mausolée, élevés à la mémoire de sa femme et de sa fille. Le château est finalement abandonné, puis repris par des Sœurs Bénédictines qui le transforment en une école catholique pour 180 jeunes filles. Finalement, avec le temps, il passe aux mains de l’État d’Irlande pour préserver le site…
Les falaises de Moher
Les falaises de Moher sont des ensembles de falaises situés sur la commune de Liscannor au sud-ouest du Burren dans le comté de Clare, en Irlande. Elles s’élèvent jusqu’à 214 m au-dessus de l’océan Atlantique sur une longueur de 8 km.
La tour O’Brien au milieu des falaises offre un point d’observation pour les très nombreux touristes, Par temps clair, on peut y voir outre les îles d’Aran, la baie de Galway qui se trouvent au large et les montagnes du Connemara.
Lieu incontournable du tourisme en Irlande, c’est le site naturel le plus visité du pays. Les falaises de Moher fascinent par leur beauté et leurs pentes vertigineuses. Ces masses de calcaire et de schiste érodées par le vent et l’océan, souvent déchaînés près de ces côtes, sont piétinées par plus d’un million de touristes par an, ce qui n’est pas sans conséquences sur cette nature sauvage.
Depuis 2008, cet espace est protégé afin de préserver la faune importante, principalement constituée d’oiseaux marins.
Ce paysage grandiose a par ailleurs accueilli le tournage de scènes de plusieurs films dont le sixième volet de la saga Harry Potter, Harry Potter et le Prince de sang-mêlé.
Les Burrens
On est surpris lorsqu’on arrive dans la région des Burrens, (le pas pierreux).C’est un plateau karstique désertique situé au nord-ouest du Comté de Clare, en Irlande qui présente un ensemble de roches sédimentaires qui s’étend sur environ 300 km² dans une zone comprise entre les villes de Ballyvaughan, Kinvarra, Gort, Corofin, Kilfenora et Lisdoonvarna.
Ce plateau est composé de calcaires carbonifères tabulaires qui forment un lapiaz (crevasses et fissures rocheuses dues au ruissellement des eaux de pluie et à la gélifraction) souvent régulier, presque géométrique. Un vrai « puzzle » géant grandeur nature
Cette région voit se développer côte à côte des espèces végétales méditerranéennes et alpines. La fleur symbole des Burren est d’ailleurs la gentiane bleue, une plante que l’on trouve généralement dans les Alpes.
Le Burren est riche en sites archéologiques. On y trouve quelques dolmens et de très anciens forts tels que celui de Cahercommaun bâti au IXe siècle sur trois anneaux concentriques.
La légende veut que Ludlow, officier de Cromwell durant la conquête de l’Irlande, décrivit à celui-ci la région sous ces termes : « C’est un pays où il n’y a pas assez d’eau pour noyer un homme, pas assez d’arbres pour le pendre, pas assez de terre pour l’enterrer (…) et pourtant leur bétail est bien gras, car l’herbe, qui pousse sur des mottes de terre de quelques pieds carrés, entre les cailloux de calcaire, est bien douce et fort nourrissante ».
Le parc National Killarney
Absolument gigantesque avec ses 10 000 hectares, le parc Killarney est le premier et le plus grand parc national d’Irlande. Véritable trésor de la nature, on y trouve de nombreuses plaines et collines, s’amassant au pied de lacs et montagnes majestueuses. Les forêts épaisses s’étendent sur des kilomètres… Faire une randonnée dans le parc permet de découvrir tout le charme du Kerry !
Il est composé de 3 lacs (Muckross Lake, Lough Leane, et Upperlake) ainsi que de 4 montagnes principales (Purple Mountain, Shehy Mountain, Mangerton Mountain et Torc Mountain), où on y découvre une flore et une faune particulièrement riches. Les paysages sont d’une grande intensité !
Ladies View (La Vue des Dames, en français), est un superbe point de vue qui offre un panorama vertigineux sur le parc, sa vallée et le lac de l’Upper Lake… Un panorama somptueux, qui était très apprécié de la reine Victoria, lorsqu’elle venait en visite en Irlande !
La chute Torc est une superbe cascade située en plein cœur du parc National de Killarney. Située dans une des forêts sauvages du parc, la cascade et ses chutes sont des plus impressionnantes. Elle est située aux pieds de la Torc Mountain, l’une des plus grandes montagnes du parc. D’une hauteur de 18 mètres de haut, les chutes d’eau de la cascade permettent de contempler la beauté sauvage d’une nature encore indomptée. Des blocs de pierres énormes polis par la fureur de l’eau se situent ça et là dans la cascade, rendant ce spectacle des plus saisissants. On peut accéder au fort par un sentier à un point de vue exceptionnel dominant la cascade et ses environs.
Les péninsules et leur «ring»
Les « rings » (routes qui font le tour de chaque péninsule) de Killarney révèlent, selon National Geographic, une des plus belles places sur terre.
Le «Ring of Kerry» est celui de la plus populaire des péninsules irlandaises. On est surpris de tous les contrastes qui s’offrent à nous à chaque virage. On passe des vallées de sapins à des landes immenses. En arrivant sur la côte, il présente de superbes baies qui découpent des bords de mer déchiquetés.
Le « Ring of Dingle » montre la péninsule classée parmi les 100 meilleures destinations du monde pour la beauté du paysage. Elle attire des randonneurs, des alpinistes et des marcheurs et malgré leur présence en grand nombre, elle garde son silence et est toujours très naturelle.
Le «Ring of Beara» coupe le souffle. Le passage « Hely » est l’un des plus spectaculaires d’Europe. Le paysage sans comparaison. La lumière du ciel et de l’Atlantique crée une expérience magique de beauté et l’air chargé d’oxygène est la thérapie pure.
Pour ne rien manquer dans les « rings », il faut conduire prudemment et à une vitesse modérée.
Les châteaux
Fantômes, grandes dynasties et pierre d’éloquence… Avec les châteaux irlandais, on ne sait jamais à quoi s’attendre. Ils font partie intégrante du paysage en Irlande, même si leurs fondations remontent à peine à mille ans.
Au départ, ces châteaux ne sont que des structures de terre et de bois que l’on doit aux Anglo-normands. À la fin du XIIe siècle, cependant, un matériau plus pérenne prend la relève : la pierre.
Les forteresses normandes ont ensuite laissé place aux maisons à tourelles défensives, aux manoirs élisabéthains, victoriens, baronniaux et autres fantaisies, sous la forme de nouveaux bâtiments ou d’adaptations des structures originelles. Le résultat ? Une collection hétéroclite de ruines, méli-mélo médiéval et demeures majestueuses, tous conçus pour surprendre.
Le saumon
Le saumon d’Irlande est d’une qualité exceptionnelle. Il est en abondance dans les rivières, les chutes d’eau, les cours d’eau, les rives de la mer. À chaque tournant, près d’un pont, il ne faut pas être surpris d’apercevoir des pêcheurs, debout dans le courant d’eau avec de l’eau plus haut que les genoux lançant la mouche pour y tenter un beau saumon. Quelle vie magnifique que celle d’un pêcheur irlandais!
Le tourisme
Tous les comtés du pays ont su développer leur infrastructure afin d’attirer les touristes du monde entier. Le pays offre ainsi de nombreuses activités, telles que la pêche, l’équitation, le golf, la randonnée pédestre… et la découverte des richesses du pays, sa nature, son peuple, sa laine et les pubs! On y trouve des touristes de tous les coins du monde beaucoup d’Europe mais aussi un grand nombre de pays où les anciens irlandais ont immigré lors des crises économiques, politiques, des épidémies ou autres qui ont balayé l’Irlande, comme le Canada et les USA.
Les Irlandais et Irlandaises
Ce sont de gens de bonne humeur, gais et joyeux. Beaux, souvent aux cheveux roux, on découvre qu’ils sont accueillants, généreux, dévoués, bienveillants, souriants, courtois, polis, aimables… Ce n’est pas surprenant puisque l’Irlande arrive juste après la Norvège, l’Australie, la Nouvelle Zélande et les États-Unis pour la qualité de la vie sur la base de la santé, l’éducation et le revenu, la France est 14e. Les Irlandais aiment leur pays et sont fiers d’apprendre qu’il est toujours vu comme un endroit où il fait bon vivre.
Vous voulez prendre une photo d’une irlandaise ou d’un irlandais, demandez-leur et la réponse sera spontanée: Yest !
Bienvenue en Irlande!
Claude Dupras
Texte: notes personnelles, pamphlets touristiques, wikipedia, internet
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