Rabat, la capitale
La côte atlantique marocaine montre différents visages : belles plages, villes, ports, stations balnéaires, déserts ou bien encore côtes sauvages. Du nord au sud, on y découvre notamment la capitale administrative, Rabat; le centre économique du pays, Casablanca; le plus grand port sardinier du pays à Safi; les remparts d’Essaouira; le port de pêche ou la plage d’Agadir.
Rabat jouit d’un climat des plus agréables, jamais moins de 6°C en hiver et pas plus de 30°C l’été. Riche d’un passé historique, cette ville moderne, aérée et calme conserve des remparts qui donnent un cachet particulier. On y visite particulièrement la nécropole de Chellah ou bien encore la kasbah des Oudaïa.
Ville côtière qui devint la capitale du Maroc en 1912, Rabat compte un peu plus d’un million d’habitants. Ville impériale devenue moderne, on remarque que les habitants sont plus réservés que dans les autres villes marocaines. Elle possède de nombreux sites historiques fascinants à visiter, dont la superbe Kasbah des Oudaïas, construite au milieu du 12ème siècle; la Tour Hassan, unique en son genre et dont la construction commença à la fin du 12ème siècle. Juste en face de la tour se trouve le mausolée de Mohammed V édifié au XXe siècle.
Meknès
Meknès, plus petite que sa voisine Fès, invite le promeneur à déambuler au fil des ruelles et à découvrir ses merveilles. Il fait bon y vivre car elle a conservé la simplicité de ses origines.
Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Ses minarets verts et ses portes monumentales en témoignent. La vieille ville impériale abrite le mausolée de Moulay Ismaïl aux magnifiques plafonds de cèdre peint. De plus, sa médina possède un musée qui vaut aussi le détour, le musée Dar Jamaï, installé dans une splendide demeure datant de 1882.
Au XVIIe siècle, le sultan alaouite Moulay Ismaïl décide de faire de Meknès l’une des plus belles et des plus puissantes cités impériales du Maroc. Aujourd’hui encore, protégée par une quarantaine de kilomètres de murailles, elle a conservé d’imposants monuments, dont de nombreuses mosquées qui lui valent le surnom de « ville aux cent minarets ». Parmi elles, la Grande Mosquée, probablement fondée au XIIe siècle, est remarquable par ses portes aux beaux auvents sculptés. La ville est prospère et profite des cultures de la riche plaine du Saïs (céréales, oliviers et vignes).
Considérée comme l’une des plus belles portes du monde, Bab Mansour fut construite au début du XVIIIe siècle. Elle ouvre sur la ville impériale proprement dite, où une visite du mausolée du sultan reste une curiosité. On peut y méditer au bord du bassin de l’Agdal, immense réservoir rectangulaire.
La médina de Meknès est l’une des médinas des plus courues du Maroc. La place El-Hedime, exactement située entre la vieille ville et la partie impériale de la cité, abrite le marché couvert et s’anime au crépuscule : cracheurs de feu, , montreurs d’animaux et bateleurs créent une ambiance des plus dépaysantes.
Le musée d’ethnographie, installé dans le palais Dar Jamaï, s’articule harmonieusement autour d’un superbe jardin andalou. Broderies au fil d’or, faïences et bijoux anciens donnent un aperçu exhaustif des splendeurs passées du Royaume.
Casablanca
À environ 80km au sud, on la découvre tentaculaire, bruyante, moderne, occidentalisée. C’est . Elle s’attire rarement les faveurs des voyageurs en quête de charme intemporel et pittoresque. Quand ils évoquent leur cité, les 3 450000 Casablancais eux-mêmes oscillent entre exaspération et passion. Pourtant, la capitale économique marocaine recèle bien des secrets qui se méritent, si l’on prend le temps de déambuler dans sa lumière brumeuse et rosée. Son histoire, récente mais vivante, parle d’une ville avant-gardiste, rurale et cosmopolite.
Grande oubliée des touristes, Casa est une mosaïque brute, complexe, contrastée et authentique, révélant un Maroc contemporain sans fard ni filtre.
C’est un long bras de marbre et de zellige émeraude qui s’élève à 210 mètres dans le ciel monochrome. Impressionnant… Mais le plus haut minaret du monde n’est que l’un des records dont peut se vanter la . Cette prouesse architecturale dispose d’un toit ouvrant d’où sort un rayon laser pointant vers la Mecque… Construit en 1986 pour plus 500 millions d’euros, le lieu sacré est d’un grand intérêt. Peu fréquentée par les fidèles, hormis pendant le ramadan ou quand un jeune imam très populaire fait salle comble, elle est devenue le théâtre de rencontres et de balades dominicales. Ses salles vides n’attendent plus les promesses de librairie et de musée. En contrebas des piliers malmenés par les assauts de l’Atlantique, des gamins se défient au plongeon sous le regard des pêcheurs à la ligne. Mais au large, on aperçoit d’autres pêcheurs qui, eux, défient la mort dans leur combinaison de néoprène, s’enfonçant dans les roulis à bord d’embarcations de fortune, faites d’une chambre à air de camion et d’un maigre filet.
La médina n’est qu’à cinq minutes de marche. Petite mais pleine de vie, chargée d’histoire mais guettée par l’oubli, elle mérite qu’on la redécouvre et la préserve.
Rendue légendaire par le film Casablanca en 1942 avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, la ville possède un patrimoine architectural moderne important, dû à la diversité architecturale qu’elle a connue pendant le XXesiècle, où elle était alors le «laboratoire de la modernité» d’une nouvelle génération d’architectes qui débarquaient directement de Paris.
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