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Sawadogo, Christophe
(english version follows)
Le peintre africain Christophe Sawadogo du Burkina Faso naît en 1972 à Tikaré, à 100 de km au nord de Ouagadougou. Jeune, il ambitionne la médecine mais les arts plastiques l’attirent. De 1992-97, il suit les cours d'art-communication à l'Université Ouagadougou et de critique d'art à l'Université de Dakar en 1999. Il choisit de peindre. Plusieurs de ses personnages sont des femmes de courage et d’endurance. Il crée des atmosphères sereins où les encres jaunes-soleil côtoient des bleus profonds, des oranges chaleureux et des verts diaphanes. Certaines de ses toiles montrent une croûte terrestre de laquelle se détachent des silhouettes oniriques. Il expose depuis 1999 au Burkina Faso, Mauritanie, Sénégal, Belgique, Hollande et Allemagne.
The African painter Christophe Sawadogo of Burkina Faso was born in 1972 in Tikaré, 100 km north of Ouagadougou. Young, he aspires to medicine but the visual arts attract him. From 1992-97, he follows art-communication courses at Ouagadougou University and of art critic at the University of Dakar in 1999. Finally, he chose to paint. Many of his characters are women of courage and endurance. He creates serene atmospheres where yellow-sun inks mix with deep blues, warm oranges and diaphanous greens. Some of his canvases show an earth crust from which dreamlike silhouettes stand out. He exhibites since 1999 in Burkina Faso, Mauritania, Senegal, Belgium, Holland and Germany.
Simporé, Inoussa
Inoussa Simporé, dit le peintre Burkinabé, naît en 1981 au Burnika Faso. Très bon élève à l’école, il doit quitter avant l’entrée en 6ème à cause du manque de moyens de sa famille qui l’envoie gagner sa vie à Ouagadougou, capitale de ce pays intérieur du nord-ouest de l’Afrique, voisin du Mali, de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Togo, du Benin et du Niger. C’est la capitale de l’Art Africain
Il se « fait » cireur de chaussures pendant 5 ans et rencontre un peintre qui fait des enseignes mais aussi des tableaux. C’est une révélation pour lui et il décide de faire de même. Il y reste 5 ans, devient productif et permet au patron d’augmenter ses rentrées.
En 2004, Inoussa se met à son compte. À 25 ans, il vit de son travail en dessinant des scènes naïves de la vie citadine ont sa préférence, depuis le trafic des rues jusqu'à la gare des taxis-brousse, en passant par le marché, depuis l'enseigne du "grand docteur" jusqu'aux encombrements de la rue, l'humour est toujours là, pointant avec tendresse les travers d'une société où la débrouillardise de chacun vient souvent pallier le manque d'organisation de l'Etat. Sa réputation devient peu à peu internationale.