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Diarrasouba, Abdoulaye dit Aboudia
Le peintre ivoirien Abdoulaye Diarrasouba dit Aboudia raconte que certains disaient qu’il avait raté sa vie, parce qu'il fallait « faire docteur, faire autre chose". Aujourd'hui, il est reconnu sur le marché mondial de la peinture.
"Mes tableaux, ce sont la Côte d’Ivoire, l'Afrique d'aujourd'hui et de la tradition, les gens qui luttent pour vivre ». Aboudia refuse d’être étiqueté. « Si vous voyez mon travail en Chine ou au Japon, vous ne saurez pas que l'auteur est africain ».
Très jeune, Aboudia a senti qu'il avait du talent pour le dessin. Au collège, il apprend qu’il y avait une école pour le dessin d’art. « Je m'habillais pour aller au collège, mais je passais en fait toute la journée avec eux à regarder ce qu'ils dessinaient et peignaient ». Après un passage au conservatoire d'Abengourou et au centre des arts appliqués, il rejoint, à Abidjan, l’Institut National Supérieur des Arts..Puis, il connaît la renommée avec des oeuvres qui reflètent la crise ivoirienne qui fait des milliers de morts,
Aujourd'hui, Amoudia a élargi sa palette: « Je compte en faire plus, et même des grands tableaux. Pour moi, l'art est la recherche de nouvelles sensations ».
Tanobe
La peintre Tanobe naît à Morioka, au Japon. Elle étudie dès l'âge de 11 ans avec Itaru Tannage, un maître japonais de la peinture à l'huile. Puis, elle perfectionne son art en France, en Grèce et en Afrique, avant de s'établir au Québec, à Saint-Antoine-sur-Richelieu, en 1976.
En 1981, elle obtient le prix du Conseil des arts du Canada pour son illustration du poème de Gilles Vigneault «Les gens de mon pays». En 1983, son illustration de «Bonheur d'occasion» lui mérite ce commentaire de Gabrielle Roy: «qu'elle est émouvante cette rencontre du lointain Japon avec notre grouillant et familier Saint-Henri.»
En 1994, Tanobe est reçue membre de l'académie royale des arts du Canada. Elle tient plusieurs expositions solo à Montréal, Québec, Toronto, New York, Paris, Tokyo, etc.. et ses oeuvres sont également exposées dans plusieurs expositions permanentes de musées dont celui des beaux-arts de Montréal. Elles nous font redécouvrir le quotidien des Québécois, tant en milieu rural qu'urbain.
Son style et sa technique sont enseignés dans les universités et écoles du Québec, ainsi qu'en Nouvelle-Angleterre.