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Marcantoni, Maricel
La peintre expressionniste portoricaine Maricel Marcantoni Massanet naît le 7 juin 1952 à San Juan. Après ses études à PR, elle obtient un B.A, et les poursuit à Aix-en-Provence, à Mexico et à Paris. Une peintre hollandaise l’introduit à la peinture. En 1994-95, elle a une bourse d’études à Paris et étudie, entre autres, à l’Académie Colarossi. De retour à PR, elle remporte une 3e place d’une compétition du Musée de Ramirez de Avellano à San German. En 2000, elle crée Cromasol, une coopérative d’artistes.
Puis, elle réalise des projets d’art pour des sociétés commerciales, dont Pfizer. Durant 10 ans, elle enseigne l’art à la fondation du Syndrome de Down et participe à des activités d’art, tel « Escape of Puerto Rico », pour l’aide aux enfants abusés. La faculté d’Éducation de l’U de PR retient ses services pour mieux intégrer les étrangers par l’enseignement de l’art. Le Musée de Ponce l’invite à participer au projet « Painting at the Rhythm of Jazz » de 1997. Ses tableaux font partie de collections aux USA, PR et en Grèce. Suite à l’ouragan dévastateur Maria, elle est invitée aux « Art show » de West Elm et de Pottery Barn.
Museo de Arte de Puerto Rico
Aujourd’hui, j’ai visité le Museo de Arte de Puerto Rico à San Juan. Un bel après-midi à découvrir à nouveau les œuvres de peintres portoricains qui mieux que d’autres savent bien décrire leur histoire dans des œuvres de grande envergure. Le bâtiment est superbe et permet au visiteur de bien apprécier l’exposition d’une partie de la collection du musée .
MUSEO DE ARTE DE PONCE
Le Museo de Arte de Ponce est un musée située en la ville de Ponce, à Porto Rico, sur la mer des Caraïbes. C'est l'un des principaux musées des Antilles. Il a été fondé par Luis Ferré, l'ex-gouverneur de Porto Rico, le 28 décembre 1965. Le musée expose 3000 pièces sur 14 galeries et ses œuvres les plus importantes sont des tableaux espagnols et français.
En 1956, Ferré voyagea en Europe et visita des musées et des expositions. Surpris, il décida d'acquérir certaines pièces de différentes périodes. Il se rendit par la suite à New York où il acheta 71 œuvres dans une vente aux enchères. En 1959, il ouvrit un musée dans la rue Cristina de la ville de Ponce.
Pendant les premières années des années 1960, il acheta un terrain sur l'avenue des Amériques de la ville, face à l'université catholique de Porto Rico.
Le 23 avril 1964, fut posée la première pierre de l'édifice du nouveau Musée d’art de Ponce qui fut financé par des dons, notamment de Ferré et de sa famille. C’est un bâtiment d’une architecture remarquable et les galeries sont d’un design parfait pour l’exposition des œuvres.
Le musée ouvrit le 28 décembre 1965.
Oller, Francisco
Le peintre portoricain Francisco Manuel Oller y Cestero naît à Bayamon le 17 juin 1833. il est considéré comme le seul peintre d'Amérique latine ayant joué un rôle dans le développement de l’impressionnisme. .
À l'âge de dix-huit ans, il se rend à Madrid avec l'intention de compléter sa formation artistique à l'Académie de San Fernando, où il fréquente l'un des peintres espagnols les plus remarquables de l'époque, Federico de Madrazo. Deux ans plus tard, il rentre dans sa patrie, à Puerto Rico. Puis il fait un nouveau voyage en France, s'installe à Paris et entre dans l'atelier de T. Couture pour compléter ses études de peinture, alors qu'il est inscrit comme copiste au musée du Louvre sous Gustave Courbet.Ce sont des années difficiles et Francisco Oller fait tout pour survivre, il est sacristain, baryton dans un opéra. Il rencontre Degas, Pissarro et Zola. En 1859, il entra dans l'atelier de Gleyre où il a comme compagnons d'études Bazille, Renoir, Monet et Sisley; plus tard, il rencontre Cézanne et Courbet.
En 1865, il regagne Puerto Rico et adopte le style impressionniste. Il continue à voyager en Europe et en 1876 et s'installe à Madrid comme artiste consacré. Il reçoit des commissions importantes: portraits, paysages et scènes de genre.
À 51 ans, il rentre à Puerto Rico définitivement et fonde une nouvelle académie, l'école féminine de dessin et peinture. En 1902, il est nommé professeur de dessin à l'école Normale, qui deviendra l'Université Nationale. Sa trajectoire artistique et éducative est considérée comme la plus importante de l'art du 19ème siècle à Puerto Rico.
Il meurt Ă San Juan, le 17 mai 1917.
Tableaux de peintres portoricains
Puerto Rico au passĂ© tourmentĂ©, marquĂ© par deux longs Ă©pisodes des dominations de l’empire espagnol et des Etats-Unis depuis 1898, des apports de populations massifs et de l’extinction des indigènes TaĂno, a longtemps retenu les seules influences de l’Espagne. Puerto Rico est l’une des nations antillaises oĂą se lit le moins le legs africain.Les productions artistiques, souvent porteuses d’un fort message identitaire.
La plus forte influence espagnole sur les arts de Puerto Rico se retrouve dans la peinture.Pendant la période coloniale, les peintres portoricains ont émulé les styles européens classiques. Le premier de ces artistes à acquérir une renommée internationale fut José Campeche. Il avait appris ses techniques à la fois de son père, qui était aussi peintre, et d'un exilé artiste espagnol, Luis Paret. Ses travaux se sont concentrés sur des thèmes religieux et des portraits de citoyens importants. Son style était espagnol rococo. Toujours considéré comme le peintre du 18ème siècle le plus important dans les Amériques, Campeche est également crédité d'avoir créé une peinture nationale portoricaine.
Au 19e siècle, Francisco Oller suivit les traces de Campeche. Il avait étudié à Madrid et à Paris, ce qui influença grandement son travail. Bien que ses peintures présentent souvent un style impressionniste ou réaliste, il a changé son style à chaque pièce en fonction de l'objet. Natures mortes, paysages, portraits, étaient tous parmi ses œuvres. C'est à son retour à Puerto Rico, en 1884, qu'Oller a commencé à s'intéresser à dépeindre des sujets portoricains. Il a également fondé une académie d'art et écrit un livre sur le dessin et la peinture du monde naturel.
Les Musée des Beaux-arts de San Juan et celui de Ponce, et le musée "La Parque de Bombas de Ponce", une ancienne caserne de pompiers reconvertie, regroupent des chef-œuvres internationaux et portoricaines importants et sont logés dans des bâtiment à la hauteur de la qualité des artistes.
Tufiño, Rafael
Le peintre portoricain Rafael Tufiño Figueroa naĂ®t le 30 octobre 1922 Ă Brooklyn, New York, oĂą il a vĂ©cu avec ses parents Gregoria Figueroa et AgustĂn Tufiño jusqu'Ă l'âge de dix ans. En 1932, il dĂ©mĂ©nage Ă Puerta de Tierra, le quartier situĂ© juste Ă l'extĂ©rieur du vieux San Juan, pour vivre avec sa grand-mère. Ă€ l'âge de 12 ans, il commence Ă travailler Ă l'atelier d'Antonio «Tony» Maldonado, oĂą il a peint des signes et des lettres.
Tufiño sert dans l'armée des États-Unis de 1943 à 1946. Plus tard, il déménage au Mexique pour étudier la peinture et la gravure à l'Académie de San Carlos, où il est exposé aux idées populistes de l'Atelier graphique populaire et aux muralistes mexicains Diego Rivera et José Clemente Orozco. En revenant à Porto Rico en 1949, il a rejoint l'Atelier des arts graphiques de la Division de l'éducation communautaire.
Il devient un peintre, graveur et personnage culturel, Ă Puerto Rico, connu localement sous le nom de "Peintre du Peuple".
Son travail fait partie des collections du Musée d'art moderne, du Metropolitan Museum of Art des États-Unis de la Bibliothèque du Congrès, de la National Gallery à Porto Rico et du Musée d'Art de Porto Rico.
Il meurt le 13 mars 2008 dans le district Condado de San Juan.