Pour voir les tableaux, cliquez sur l’image ou sur le nom du peintre
Jurdak, Halim
(English version follows)
Le peintre libanais Halim Jurdak a débuté sa formation artistique à l'Académie Libanaise des Beaux-Arts en 1953, puis il a obtenu son Master en Beaux-Arts de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il a reçu le premier prix dans la catégorie Gravure. Il a commencé à enseigner à l'Institut des Beaux-Arts de l'Université libanaise de Beyrouth en 1966. Son style a beaucoup évolué au cours de sa longue carrière, du réalisme académique au cubisme, de l'abstraction figurative à l'abstraction non figurative, dans laquelle il s'est concentré sur les formes, les motifs, la couleur et la composition. Ses travaux les plus récents se sont centrés sur les qualités élémentaires de la figure humaine. Il est mort le 21 juillet 2020.
-----
The Lebanese painter Halim Jurdak began his artistic training at the Lebanese Academy of Fine Arts in 1953, then he obtained his Master in Fine Arts at the National High School of Fine Arts in Paris where he received the first prize in the Engraving category. He started teaching at the Institute of Fine Arts of the Lebanese University of Beirut in 1966. His style has evolved a lot during his long career, from academic realism to cubism, from figurative abstraction to abstraction. non-figurative, in which he focused on shapes, patterns, color and composition. His most recent works focused on the elementary qualities of the human figure. He passed away on July 21, 2020
Libanais
C’est un émir libanais séjournant en Toscane, entre 1613 et 1618, et accueilli par les Médicis, qui découvrit l'art de la Renaissance. Il voulu promouvoir les beaux-arts à la manière des potentats italiens et invita, entre autres, des peintres italiens et européens au Liban à son retour d’exil.
Dans le milieu musulman, l'interdit religieux qui frappe les images ne permet que le développement de certaines formes picturales, notamment le portrait. Mais, l’apparition de l’Impressionnisme en France incite les peintres libanais à s'émanciper de leur côté. De plus, ces artistes cherchent à se dégager de la vision occidentale du paysage et à créer un vocabulaire plastique proprement libanais.
Après l'Indépendance, les jeunes artistes ne sont plus obligés d'aller faire leurs études à Paris. Le ministère de l'éducation organise depuis 1953 des expositions régulières qui permettent aux jeunes artistes de se faire connaître. Beyrouth devient le centre artistique du Moyen-Orient et la peinture libanaise n'a cessé depuis de donner le jour à de nouvelles générations d'artistes.