les Gosselin


Chronique familiale de l’ancêtre Gabriel Gosselin

Cette généalogie a été préparée avec la collaboration du généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.

L’histoire de Gabriel et de ses descendants a été établie sur 9 générations

L’ ancêtre des Gosselin de l’Amérique du Nord est un nommé Gabriel Gosselin, fils de Nicolas Gosselin et de Marguerite Dubréal. À 5 kilomètres au sud-est de Thury-Hartcourt, en Basse-Normandie, une commune du département du Calvados, arrondissement de Falaise, Combray se présente comme la petite patrie de l’ancêtre Gabriel Gosselin, c’est là qu’il naît en 1621. Sa maison natale existe toujours ainsi que la vieille église St-Martin, bien désaffectée, où il reçoit le baptême. Aujourd’hui, la population de l’endroit n’atteint pas 200 personnes; elle ne possède pas un Gosselin, pas un descendant de Jean son frère, né en 1616, décédé en 1690.

Âgé de plus de 30 ans, Gabriel Gosselin traverse l’Atlantique vers 1650. Le 30 novembre 1652. Éléonore de Grandmaison, pour laquelle il est serviteur à l’Île d’Orléans, lui concède une terre de 4 arpents de front, au bout de l’île d’Orléans, aujourd’hui Ste-Pétronille. C’est la terre ancestrale où il élèvera ses 12 enfants. C’est une terre en friche assaillie par les moustiques et les mouches noires où l’hiver avec ses vents et le froid est très difficile à passer. Cet aventurier a connu la pauvreté, la solitude, les privations, les souffrances pour réussir éventuellement à donner un chez-soi à chaque membre de sa nombreuse famille. Il y a aussi la guérilla iroquoise que craignent les nouveaux « aventuriers »  français qui s’installent en Nouvelle France et plusieurs d’entre eux optent pour le retour en France malgré qu’à ce moment-là ce soit un pays en désolation. D’autres comme Gabriel Gosselin défendent leurs biens acquis durement et les multiplient à la longue. Ils aiment la nouvelle liberté qu’ils ont trouvée en cette terre d’Amérique.

Gabriel Gosselin signe un contrat de mariage le 22 juin 1653, avec Françoise Lelièvre, native de Nancy, en Lorraine, fille de Christophe Lelièvre et de Georgette Clément. Ils reçoivent la bénédiction nuptiale le 18 août 1653, à l’église Notre-Dame, de Québec.

La première période de vie québécoise de Gabriel Gosselin s’étend de 1652 à 1677, un quart de siècle, pendant lequel il se débat vivement et gaiement comme père d’une famille nombreuse. Hélas! en 1676, Françoise Lelièvre décède.

Gosselin veut dire petit gars. Gabriel ne portait pas son nom; il était un homme fort et actif. Il se marie en secondes noces avec Louise Guillot, le 28 septembre 1677, à Ste-Famille, Îles d’Orléans. Deux autres enfants Gosselin viennent s’ajouter aux neuf premiers.

L’on sait que notre homme cumule jusqu’à sept fermes en même temps car malgré qu’il soit analphabète, Gabriel Gosselin est un hommes d’affaires comme pas un. Il ne craint le travail et passera dans sa vie plus de 90 contrats pour devenir une des plus grands propriétaires terriens de l’île d’Orléans. Puis il se lance à l’assaut de la basse-ville de Québec où il construit une maison et devient à la longue, après de multiples transactions, un bourgeois de la ville de Québec où il laisse sa marque.

Jusqu’en 1689, Gabriel Gosselin met de l’ordre dans ses affaires. Il vend, achète, loue et même partage avec ses enfants. L’an 1684 annonce l’apogée du crescendo, car, devenu comme paralytique du col et du bras, il ne peut qu’avec peine lever la tête et se tourner. Mais le temps n’a pu creuser des rides au visage de l’ancêtre Gosselin, honnête, judicieux, pacifique, entreprenant et chrétien de bonne souche. Les dernières années de l’ancêtre, 1689-1697, sont celles d’un vieillard que menace encore la paralysie.

Gabriel et Françoise ont eu ensemble neuf enfants dont, deux fils nous lient à l’ancêtre. Malheureusement, l’acte de baptême est perdu de l’aîné, Ignace Gosselin, né en 1655. Ignace, épouse le 23 novembre 1683, à Saint-Pierre, île d’Orléans, Marie-Anne Raté, fille de Jacques Raté et d’Anne Martin. Ensemble, ils ont treize enfants, à St-Laurent, dans l’île d’Orléans, deux nous concernent dans cette généalogie. Le premier, l’aîné, Joseph Gosselin, né le 29 mars 1685, épouse le 2 novembre 1710, Françoise Godbout, fille de Nicolas Godbout et d’Angélique Lemelin. La deuxième, et dixième enfant, Madeleine Gosselin, née le 22 mai 1700, devient l’épouse de Jean Leclerc, fils de l’ancêtre Pierre Leclerc et d’Élisabeth Rondeau, le 11 novembre 1720.

Un démarrage Gosselin si fulgurant au début de la colonie, avec un sens exceptionnel du travail et des affaires, a entraîné l’existence aujourd’hui de milliers de descendants, engagés activement dans toutes les sphères de la société, qui se sont répandus partout en Amérique.

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