Les Messier (Jacques)


Chronique familiale de l’ancêtre québécois Jacques Messier

Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU

L’histoire Jacques et de ses descendants a été établie sur 7 générations.

Le clan Messier est arrivé les uns après les autres en Nouvelle-France.

Il y a eu en premier lieu, les frères et sœurs : Jacques Messier et Martine Messier avec son époux, Antoine Primot.  Ce groupe, immigre à Montréal au début des années 1650. Ensuite, le lieutenant Michel Messier accompagne le sieur de Maisonneuve vers 1653. Michel a établi de bons contacts avec les administrateurs de Montréal. Il obtient facilement des permissions de traite et devient voyageur en organisant des expéditions. Petit à petit, sa situation financière s’améliore et cela lui permet d’effectuer une ascension sociale assez rapidement. Il devient propriétaire terrien en faisant l’acquisition de la seigneurie du Cap Saint-Michel (Varennes). Bientôt le voisinage de Montréal le surnommera : Michel Messier, le sieur de Saint-Michel. Son jeune frère, Jacques Messier, le rejoint au début des années 1660. En peu de temps, tous ces Messier s’installent à Cap Saint-Michel.

En 1685, Jacques Messier épouse la fille ainée de François Couillard et de Marie-Anne Dannesé, Marie-Renée Couillard. Jacques Messier est âgé de 35 ans et Marie-Renée Couillard n’a que 15 ans ! Ce mariage semble être un mariage de circonstance en faveur du père de la mariée. En effet, le frère de l’époux est le seigneur du Cap Saint-Michel, ce qui ne devrait pas nuire à François Couillard. Celui-ci est devenu maître de navire sur les bâtiments du roi et il désire se lancer dans la traite des fourrures.

Un mois après le décès de la veuve Couillard, soit au mois de juin 1689, Jacques Messier devient le tuteur des enfants Couillard. Ceux-ci sont au nombre de quatre et ils sont maintenant âgés entre 8 et 15 ans. Le même jour, le notaire Genaple  procède au recensement de l’inventaire des biens de la communauté de Pierre Janson et de feu Marie-Anne Dannesé. Pierre Janson reconnaît dans un état de compte avoir utilisé des biens depuis la prise d’inventaire de septembre 1688, et qu’il est redevable envers les enfants Couillard d’une somme de 100 livres.

ref. généalogie Pauzé-Posé

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