Chronique familiale de l’ancêtre Jean-Pierre Roy
Arrivé en Nouvelle-France en 1720-1723, l’ancêtre Jean-Pierre ROY était soldat. Il était le fils de Claude LEROY et Jeanne GIGOT de la paroisse St-Paul, diocèse de Paris, France.
Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.
L’histoire de Jean-Pierre et de ses descendants a été établie, ci-après, sur neuf générations.
Quatre ans après son arrivée, Jean-Pierre obtient la permission du Gouverneur Beauharnois et la dispense de la publication des 3 bans de Monseigneur Briand, et épouse Geneviève Mallet, fille de Denis Mallet, maître-sculpteur et maître-menuisier de grande réputation et de Geneviève Liénard dit Durbois. Denis Mallet, à cause de ses métiers, est considéré comme bourgeoise dans la ville de Québec. Ce dernier a passé plusieurs commandes passées par les Récollets et les Jésuites pour des autels, tabernacles, et autres, tant à Québec qu’à Montréal.
Sur son contrat de mariage, Jean-Pierre Roy a signé Jean Leroy. Le changement de patronyme a probablement été fait par les prêtres de cette époque. Ses parents ne participèrent pas à la cérémonie. Le couple Roy-Mallet demeura chez Geneviève Liénard-Durbois, qui a épousé Jean-François Grégoire en secondes noces, pendant les 6 premiers mois de leur mariage.
Un an après le mariage, soit en 1727, Jean-Pierre et son épouse sont sur une terre à Cap-Rouge qui faisait alors partie de Sainte-Foy. Le couple eut un premier enfant, Jean-Baptiste en 1727. Ce dernier est hors de la colonie (Pays-d’en-haut) en 1765. Ensuite viendra Thomas, né le 21 février 1729 à Ste-Foy, lequel viendra s’établir en Beauce vers les années 1748-1751 et y laissera une grande et nombreuse descendance par ses deux mariages. Enfin un dernier enfant, Marie-Louise née en 1736 dont on perd la trace peu après sa naissance.
Jean-Pierre Roy est décédé en 1741 à Saint-Antoine de Tilly. Voici ce que nous apprend l’acte de sépulture trouvé dans les archives de Saint-Antoine de Tilly: « L’an 1741, le 15e jour du mois d’octobre, par nous prêtre missionnaire de la paroisse de Saint-antoine de tilly, a été inhumé dans le cimetière de cette paroisse avec les cérémonies prescrites par notre Mère la Sainte-Église, Jean-Pierre Roy, maître d’école, qui s’est noyé environ trois semaines auparavant, et qu’on a trouvé sur le bord de la grève, et que j’ai inhumé sur le bon témoignage que nous a fait rendre le missionnaire de Sainte-Croix, chez qui il a demeuré, et ce en présence de plusieurs personnes de cette paroisse. » Signé J.B. Noël, ptre »
Lors du recensement tenu en 1744 à Québec, on retrouve, comme chef du foyer, Geneviève Mallet, veuve de Jean-Pierre Roy, vivant avec ses 2 fils : Jean-Baptiste, 16 ans absent au moment de la prise du recensement (probablement en voyage dans les Pays-d’en-haut) et Thomas, 14 ans. Ce même recensement nous révèle que la résidence de la veuve Mallet est située sur la rue Sault-au-Matelot, en basse-ville de Québec, près de l’actuelle église Notre-Dame-des-Victoires, Place Royale.
En 1748, Geneviève Mallet épouse en secondes noces Bertrand Larastie, un navigateur né en Gascogne, France. Elle avait 45 ans et lui 55. Larastie décède 6 ans plus tard sans laisser de progéniture. Geneviève Mallet viendra ensuite s’établir en Beauce. Elle signera comme marraine au baptême de son petit-fils Thomas, le 14 mars 1759, sous le nom de la veuve LaRastie. Geneviève Mallet sera inhumée le 12 novembre 1766 à St-Joseph de Beauce dans la première chapelle située sur le côté ouest de la Rivière Chaudière. Elle avait 63 ans.
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Alexandre Roy
30 juin 2020 at 11:02Bonjour,
Selon un document que l’on m’a remis à une rencontre de famille Roy, je serais un descendant Anselme Roy marié à Sophie Marcoux. Je ne vois pas sa descendance sur votre site. Est ce normal?