Basiliques et églises de Rome


BASILIQUES ET ÉGLISES DE ROME

Il y a des centaines de lieux de culte à Rome. Parmi eux, on compte près de neuf cents (900) basiliques et églises de la religion catholique. Elles sont presque toutes remarquables, remplies de trésors et de chefs d’œuvre. En réalité, ces bâtiments religieux sont des objets d’art global car ils ne sont pas seulement des œuvres architecturales importantes et imposantes, mais elles sont aussi, dans l’ensemble, des lieux d’exposition, des musées où l’on peut admirer les plus grandes œuvres des plus grands artistes de l’époque romaine et du monde d’autrefois: ébénistes, ferronniers, verriers, sculpteurs, staffeurs, peintres, facteurs d’orgues, joailliers, fondeurs de cloches, orfèvres, et tant d’autres…

Parmi ces basiliques, les plus remarquées sont celles du«tour des sept églises» qui est l’expression traditionnelle et officielle du pèlerinage de Rome. Ce tour inclut les quatre basiliques majeures de Rome et trois mineures qui sont dans l’ordre de préséance suivant:

Majeures:

. Saint-Jean-de-Latran, cathédrale de Rome et du monde ;

. Saint-Pierre, au Vatican, tombeau de saint Pierre ;

. Saint-Paul-hors-les-murs, sur la voie Ostienne, tombeau de saint Paul ;

. Sainte-Marie-Majeure, la plus ancienne église consacrée à Sainte Vierge ;

Mineures:

. Sainte-Croix-de-Jérusalem, qui garde les reliques de la Passion ;

. Saint-Laurent-hors-les-murs, tombe de saints Étienne et Laurent ;

. Saint-Sébastien-hors-les-Murs, sur la voie Appienne, au-dessus des catacombes.

Le nombre sept prend évidemment une valeur symbolique : il évoque le nombre des collines de Rome, les sept merveilles du monde, etc. Il n’y a cependant pas de référence directe aux « sept Églises » du livre de l’Apocalypse.

Treize autres basiliques ou églises sont présentées dans ce photoreportage. Elles ne sont qu’un très bref aperçu des formidables églises de Rome.

BASILIQUE SAN GIOVANNI IN LATERANO

La basilique Saint-Jean-de-Latran est située au Sud-Est de Rome, à proximité des remparts du mur Aurélien. Elle est connue aussi sous le nom d’archi-basilique du Très-Saint-Sauveur. Église-cathédrale, siège de l’évêché de Rome, dont l’évêque n’est autre que le pape. Elle est la propriété du Saint-Siège et bénéficie à ce titre du privilège d’extraterritorialité. Elle est considérée comme la « mère » de toutes les églises de Rome et du monde.

Histoire

Le nom de Saint-Jean n’est qu’un nom d’usage emprunté à la dédicace du baptistère. Le nom Saint-Sauveur tomba en désuétude au cours de l’histoire. La basilique porte le titre, inscrit sur le fronton « Mère et tête de toutes les églises de la ville et du monde« .

Le lieu doit son nom à la demeure d’une grande famille de patriciens, les Laterani. Elle fut construite sous le règne de l’empereur Constantin Ier. Sa nef longue de 130 mètres en fait la plus grande église après Saint-Pierre. Elle fut la résidence des papes jusqu’en 1309, date à laquelle Clément V fit transférer le Saint-Siège à Avignon.

La basilique a connu de nombreux outrages à travers les siècles. Elle subit des dégâts lors des sacs de Rome, par Alaric Ier en 410, puis Genséric en 455. Un tremblement de terre la détruisit en l’an 896. Reconstruite, elle fut à nouveau détruite par un terrible incendie dans la nuit du 6 mai 1308 sous le pape Clément V qui la rebâtit. Elle fut encore endommagée par un séisme en 1349, puis par un autre incendie en 1361, et à nouveau restaurée par Urbain V qui confia les travaux à l’architecte Giovanni Stefani.

Architecture et intérieur

L’édifice actuel est une reconstruction du 18e siècle. La nef et l’aménagement intérieur sont de l’architecte Francesco Borromini. Le nombre d’arcades de la nef passa de 14 à 5 et les espaces comblés furent remplacés par de larges niches abritant les statues colossales des 12 apôtres. Sous le baldaquin gothique, seul le pape peut célébrer l’eucharistie.

La façade extérieure est monumentale et construite en travertin en 1734, selon les plans de l’architecte Alessandro Galilei. Les portes sont surmontées d’une loggia, elle-même surmontée d’une balustrade portant 15 énormes statues de 7 mètres de haut, qui représentent des docteurs de l’église, Saint Jean, Saint Jean-Baptiste et le Christ au centre.

Le superbe sol a été conservé et date du 15e siècle. De même, pour le plafond en bois sculpté et doré du 16e siècle.

L’abside est décorée d’une très belle mosaïque du IVème siècle. La mosaïque est chargée de symboles : le visage du Christ est placé au dessus d’une croix sur laquelle coulent les eaux du baptême. Ce flot se divise en 4 fleuves symbolisant les évangiles irriguant la Terre. Marie et Saint Jean sont de part et d’autre de la croix. On y trouve le magnifique trône pontifical.

Cloître

L’accès au magnifique cloître de Saint-Jean de Latran se fait de la nef. De style gothique, il date du 18e siècle et a conservé ses belles colonnes droites ou torsadées avec incrustations. De même du coté jardin, une jolie mosaïque fait le tour du cloître.

Baptistère

Le baptistère est accessible en ressortant de Saint-Jean de Latran par la façade latérale. Le baptistère, octogonal date du 4e siècle, de l’époque de l’empereur Constantin. Pendant plusieurs siècles, il a été le seul baptistère de Rome.

La porte centrale en bronze provient du Sénat romain. La porte latérale droite, est la porte Sainte qui n’est ouverte que les années Saintes, tous les 25 ans.

La seconde façade donne sur la place Saint-Jean de Latran et son obélisque. De style renaissance, elle a été construite dans les années 1580 sur ordre du Pape Sixte Quint. La loggia du premier étage sert à la bénédiction papale (le jour de l’ascension). Elle est surmontée de deux campaniles du 13e siècle.

Reliques

Le bâtiment contient l’Escalier Saint rapporté de Jérusalem par Sainte Hélène, la mère de Constantin. Cet escalier aurait été celui du palais de Ponce Pilate, que le Christ gravit avant sa mort. L’Escalier Saint mène à l’ancienne chapelle des Papes qui contient de très précieuses reliques dont une icôn du Christ dit achiropite (fait par un ange).

L’empereur Charlemagne y est baptisé à Pâques en l’an 774. La basilique accueille les sépultures de trois papes: Martin V, Clément XII et Léon XIII.

Le palais du Latran attenant, fut le siège de cinq conciles: Latran I (1123) ; Latran II (1139) ; Latran III (1179) ; Latran IV (1215) ; Latran V (1512).

Les fameux accords du Latran entre Mussolini et le Pape, avant la 2e guerre mondiale, ont permis de fixer le rôle du Saint Siège sur Rome.

BASILIQUE DI SAN PIETRO IN VATICANO

Pour la basilique Saint-Pierre-du-Vatican, voir la rubrique “cité du Vatican” sur ce site.

BASILIQUE DI SAN PAOLO FUORI LE MURA

Avant d’entrer dans la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs proprement dite, on passe par un portique à 4 arcades puis par l’atrium, une immense cour intérieure bordée par une série de colonnes corinthiennes à la blancheur aveuglante. La statue de Saint Paul trône au milieu de ce jardin planté de palmiers. La cour est dominée par le pronao de la façade de la basilique orné d’une fresque dorée qui tranche sur le ciel bleu. Elle représente Jésus entouré de Saint Pierre et Saint Paul et remplace la mosaïque originale de Pietro Cavallini fortement endommagée par l’incendie.

Histoire

À sa mort, l’apôtre Paul est enterré dans une nécropole le long de la Via Ostiense, en dehors du Mur d’Aurélien. Avant l’Edit de Milan, il y avait déjà un culte secret rendu sur la tombe de Saint Paul.

Dès l’officialisation du christianisme en 313, Constantin crée une basilique sur la tombe de Saint Paul, à environ 2 km de la muraille qui ceinturait Rome.

A l’époque du règne de Théodose Ier, empereur d’Orient, elle est remplacée par une basilique nouvelle beaucoup plus vaste. En 384, Valentinien II décide le début des travaux. Il est construit par Cirade, qui projette le plan à cinq nefs et le portique à quatre arcades. Galla Placidia, épouse d’Honorius, fait ajouter la mosaïque de l’arc de triomphe.

La basilique est ensuite saccagée par les Lombards en 739 et par les Sarrasins en 847. Pour défendre le lieu saint, Jean VIII ordonna la construction d’un fortin. Au fil des siècles, les papes ont toujours embelli la basilique, par l’ajout de fresques, chapelles, plafond à caissons sur le transept…

Le projet de Giuseppe Valadier fut retenu par le Saint-Siège. On boucha la moitié des fenêtres de la nef centrale pour ajouter 36 fresques représentant des épisodes de la vie de saint Paul et au dessous, une frise comprend des médaillons sur lesquels sont peintes les images des papes de Pierre à Benoît XVI. On installa un nouveau pavement géométrique et un plafond à caissons sur la nef centrale.

La mosaïque de la façade, du 9e siècle, fut remplacée par une nouvelle. Des restes de la première mosaïque sont encore visibles derrière l’arc de triomphe.

La basilique actuelle est ainsi un édifice néo-classique, témoin de son époque mais non plus un édifice paléochrétien. La basilique est consacrée par le pape Grégoire XVI en 1840.

Architecture

La nef principale paraît un peu austère. Tous les vitraux sont en albâtre. Selon une légende, quand tous les médaillons de la frise seront remplis, le jugement dernier aura lieu. D’après les prophéties de Nostradamus, Benoît serait l’avant dernier. Mais il reste encore plusieurs médaillons vides pour les 6 ou 7 prochains papes.

L’intérieur de la basilique mesure 131 mètres de long, 65 mètres de large, 29 mètres de haut avec 80 colonnes monolithiques en granit de Montofarno. Il est divisé en cinq nefs.

Le portique réalisé par Calderini en 1928, mesure 70 mètres de long et avec le pronao compte un total de 146 colonnes.

Le fond de la nef est séparé du transept par un arc de triomphe. Au centre du transept, le maître-autel est surmonté d’un magnifique baldaquin gothique d’Arnolfo di Cambio. Seul le pape est autorisé à y célébrer la messe. L’autel papal se trouve exactement au-dessus de la tombe de Saint Paul. Le transept est surmonté d’un plafond à caissons sans coupole. Une splendide mosaïque vénitienne décore l’abside.

Outre la Basilique pontificale, l’ensemble comprend une très ancienne abbaye bénédictine, réformée par Odon de Cluny en 936, active sous la direction de son abbé, ainsi que des musées et des annexes.

Dans la nuit du 15 juillet 1823, un incendie ravage ce témoin unique des époques paléochrétienne, byzantine, de la Renaissance et baroque. La basilique est reconstruite à l’identique, réemployant les éléments épargnés du plan paléochrétien, et consacrée par le pape Grégoire XVI en 1840. Et les embellissements se poursuivent.

En 1928, le portique aux cent colonnes est ajouté. Aujourd’hui, c’est la tombe de l’Apôtre qui est rendue visible, tandis qu’une série de grands travaux architecturaux bénéficient, comme hier, de la générosité des chrétiens de partout.

BASILIQUE DI SANTA MARIA MAGGIORE

La basilique Sainte-Marie-Majeure de Rome est la propriété du Vatican. C’est le plus grand monument et la plus ancienne église romaine consacrée à la Sainte Vierge.

Histoire

La légende raconte que la nuit du 4 au 5 août 358, la Vierge apparut en rêve au pape saint Libère, ainsi qu’à un riche romain nommé Jean. Elle demanda d’ériger un sanctuaire à un lieu déterminé. Au matin, constatant qu’il avait neigé en plein mois d’août, à l’endroit que la Vierge leur avait indiqué, le pape ordonna de construire la basilique Liberiana de « Santa Maria ad Nives » (Sainte-Marie-aux-Neiges) sur la surface enneigée en haut de la colline Esquilin.

Architecture et intérieur

La basilique Sainte Marie Majeure actuelle est le fruit de nombreuses transformations réalisées au cours du temps, du 5e au 17e siècle. Aux parties les plus anciennes, sont ajoutés l’abside et le transept au 13e siècle, suivis de la construction du grand campanile en 1377.

Les 16e et 17e siècles furent riches en transformations avec l’ajout de chapelles et la construction des deux façades baroques.

Elle est avec son plan basilical aux nobles proportions, ses mosaïques, ses imposantes chapelles polychromes de la Contre-réforme, un abrégé des grandes étapes de l’art chrétien à Rome.

L’intérieur, bien que modifié au fil du temps, garde un aspect proche des origines. La nef centrale est bordée de 40 colonnes ioniques datant de ce premier sanctuaire, la séparant des nefs latérales lui donnant l’aspect typique des basiliques antiques. L’édifice est ensuite remanié à la Renaissance par un superbe plafond à caissons du 15e siècle et a été doré grâce à l’or des Amériques, don du roi d’Espagne.

Au centre, un tabernacle de bronze doré soutenu par des anges surmonte une chapelle souterraine contenant les reliques de la crèche de Bethléem. Puis, durant l’époque baroque, sont construites les deux coupoles, ainsi que les façades occidentale et orientale.

Sa façade initiale, sur la place Sainte Marie Majeure, conserve des mosaïques de Filippo Rusuti, quelque peu dissimulées par la façade ajoutée au 18e siècle et comprend une très belle loggia d’où le pape bénit. Des mosaïques du 16e siècle ornent l’intérieur de la loggia.

Les nombreuses mosaïques de la basilique sont exceptionnelles. Elles illustrent des scènes de l’ancien testament, de la genèse et de l’exode. Celles de l’arc triomphal illustrent des scènes de l’enfance du Christ. La mosaïque de l’abside, plus récente, date de la fin du 13e siècle et illustre le couronnement de la Vierge..

Les deux chapelles méritent une attention particulière. La première en forme de croix grecque, dite chapelle Sixtine abrite le tombeau du Pape Sixte Quint (représenté agenouillé) et de Pie V (trônant).

La basilique abrite dans la Cappella Paolina le tombeau de Pauline Bonaparte, sœur de Napoléon.

Le campanile haut de 75 mètres remonte au Moyen Âge, il est le plus haut de Rome. En style roman, polychrome, il fut reconstruit durant le pontificat de Grégoire XI. Au 16e siècle, une flèche pyramidale fut ajoutée au sommet.

Crèches et reliques

Dans cette basilique est conservée la première crèche qui ait été réalisée en pierre. On la doit au pape Nicolas IV qui en 1288 passa commande à Arnolfo di Cambio d’une représentation de la Nativité. Cette tradition remonterait à l’an 432 lorsque le pape Sixte III (432-440) aurait créé dans la basilique originelle une « grotte de la Nativité » inspirée de celle de Bethléem.

Des pèlerins revenant de Terre Sainte en ramenèrent par ailleurs de précieux fragments du bois du Saint Berceau qui sont encore aujourd’hui conservés dans un reliquaire doré. La basilique renfermerait aussi les reliques de Saint Jérôme.

Les alentours

Les alentours ont été aménagés à la fin du 16e et au début du 17e siècle. À cette époque,l’obélisque, provenant du mausolée d’Auguste, et la colonne provenant de la basilique de Maxence, sont transférés sur les places de l’Esquilin et sur la place Sainte-Marie-Majeure.

BASILIQUE SANCTAE CRUCIS IN HIERUSALEM

Selon la tradition, la basilique Sainte-Croix-de-Jérusalem a été consacrée, vers 325, comme maison des reliques de la Passion ramenées de Terre Sainte par Sainte Hélène de Constantinople, mère de l’Empereur romain Constantin Ier

L’église est construite autour d’une pièce du palais impérial d’Hélène que celle-ci avait transformée en chapelle vers l’an 320. Après son effondrement dû à la négligence, l’église est restaurée par le pape Lucius II (1144-1145). À cette occasion, elle reçoit une apparence romane, avec trois nefs, un clocher et un porche.

L’église est modifiée au 16e siècle, mais elle reçoit son aspect baroque actuel sous le pape Benoît XIV (1740-1758).

Reliques de la passion

Les célèbres reliques, dont l’authenticité est contestée, sont maintenant conservées dans la «chapelle des reliques» construite en 1930. Elles comprennent: un grand fragment de la croix du bon larron; les os d’un index de saint Thomas, le doigt qu’il aurait placé dans les plaies du Christ ressuscité; un reliquaire contenant des petits morceaux : du pilier de la flagellation, du Saint-Sépulcre (tombeau du Christ) et de la crèche de Jésus; deux épines de la couronne d’épines; trois fragments de la Vraie Croix; un clou utilisé lors de la Crucifixion; un tiers du Titulus Crucis, découvert dans l’église en 1492 (le fragment montre le mot « Nazaréen » écrit en hébreu, en latin et en grec.

BASILIQUE DI SAN LORENZO FUORI LE MURA

La basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs est une basilique mineure de Rome, à laquelle était attaché un des plus anciens titres cardinalices, celui de San Lorenzo in Lucina.

L’empereur Constantin, favorable aux chrétiens, la fit construire au début du 4e siècle sur le site présumé du martyre de saint Laurent, mort en 258, et dont elle abrite la tombe. En 580, le pape Pélage II autorisa la construction d’une église sur le site, en l’honneur du martyr.

Au 13e siècle, le pape Honorius III entreprit la construction d’une autre église devant l’ancienne. Elle était ornée de fresques dépeignant les vies de saint Laurent et du premier diacre martyrisé saint Étienne, qui est enterré avec saint Laurent dans la Confession, sous l’autel. Les deux structures ont été réunies lors d’un programme de renouvellement. Les fouilles ont révélé plusieurs cryptes. De 1374 à 1847 la basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs fut la maison du Patriarche latin de Jérusalem. La basilique a été restaurée de 1855 à 1864 par l’architecte Virginio Vespignani qui supprima tous les ajouts de style baroque.

Le 19 juillet 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’église a été bombardée par les alliés. La restauration a duré jusqu’en 1948 : la façade a été reconstruite, mais les fresques des parties hautes de la façade sont perdues.

BASILIQUE SAN SEBASTINO FUORI LE MURA

Construite dans la première moitié du 4e siècle, au-dessus des catacombes du même nom, la basilique Saint-Sébastien-hors-les-Murs, située à l’extérieur du mur Aurélien, est dédiée à Sébastien, un martyr romain populaire du 3e siècle.

Selon une autre tradition, en 258, au cours des persécutions de Valérien, les catacombes ont été utilisées temporairement comme lieu de sépulture de deux autres saints martyrs de Rome, d’où la dédicace originelle de l’église, basilique des Apôtres. La dédicace de Sébastien remonte au 9e siècle.

Les reliques de Sébastien sont placées dans l’église aux alentours de 350. Elles sont transférées à Saint-Pierre en 826, juste avant une attaque sarrasine au cours de laquelle l’église est détruite. Le bâtiment est reconstruit sous le pontificat de Nicolas Ier (858-867), tandis que l’autel du martyr est consacré par Honorius III, à la demande des Cisterciens à qui l’église est consacrée. Au 13e siècle, l’arcade de la triple nef est murée.

L’édifice actuel est en grande partie du 17e siècle et la construction, commandée par le cardinal Scipione Borghese en 1609, est de Flaminio Ponzio. Après la mort de celui-ci, en 1613, elle a été confiée à Vasanzio Giovanni.

La sculpture de Saint Sébastien sur l’autel, dans la première chapelle à gauche, est de Antonio Giorgetti.

Reliques

La chapelle des reliques abrite une pierre portant les présumées traces de pas de Jésus et une des flèches qui ont frappé Saint Sébastien avec une partie de la colonne à laquelle il a été lié.

Sources pour le texte: wikipedia, notes personnelles, pamphlets publicitaires. Photos de St-Paul-hors-les-murs sont d’internet.