La course Camarguaise de Montfrin
La Course camarguaise ou la Course à la cocarde revient au pur folklore Camarguais.
Le jeu des raseteurs consiste à arracher lors d’un raset, les attributs dont la cocarde placée sur le front du cocardier (le taureau est nommé ainsi car il porte la cocarde). Le jeu est dangereux, mais ces jours là, l’ambiance dans l’arène est extraordinaire.
La fête, c’est aussi dans la rue, avec l’abrivado et la bandido, lorsque les gardians accompagnent le taureau de la manade à l’arène en traversant la ville.
L’abrivado origine du temps où dans les villages du sud de la France les troupeaux de taureaux traversaient les champs, les hameaux et les villages. Ils étaient encadrés de gardians (les gardiens à cheval d’un troupeau de taureaux ou de chevaux). Les gardians devaient affronter ceux qui se faisaient fort de démanteler la troupe de cavaliers et de faire échapper au moins un taureau. Dans les villages, des attroupements de valets de ferme se formaient sur leur passage pour tenter de perturber la bonne marche du troupeau. Les gardians lançaient alors leur monture et la manade au galop pour leur échapper. D’où l’origine du mot abrivado (abriva: accélérer, lancer, précipiter). Le jeudi de l’Ascension, le village de Vauvert en Camargue organise le concours d’abrivado et rassemble, dans les rues de Vauvert, plus de 8000 spectateurs.
La bandido est le contraire de l’abrivado et se déroule après la course. Elle permet au taureau de regagner son pâturage.
Jeu taurin sans mise à mort, la Course camarguaise est très populaire de l’Hérault à Arles en passant par le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, la Camargue et la Crau.
Depuis le XIXe siècle, les courses de taureaux se déroulent dans des genres d’arènes constituées de charrettes. Au fil du temps, le taureau commence à porter des attributs. Puis, les gardians décident d’améliorer la race des taureaux pour les rendre très combatifs et organisent ce qu’ils appellent la Course libre. Le taureau de Camargue est plus petit (de 300 à 450kg pour les mâles), plus nerveux et plus rapide que son cousin espagnol et ses cornes sont en forme de lyre.
Ce n’est qu’en 1966, à Paluds-de-Noves dans les Bouches-du-Rhône, que les taurins adoptent la Charte de la course à la cocarde. Avec elle, la Course libre devient la Course à la cocarde. En 1975, la Fédération Française de la Course Camarguaise est crée selon la loi française, agrée par le Ministère et la Course à la cocarde est reconnue officiellement comme sport par le Secrétariat d’État à la jeunesse et aux sports et devient la Course camarguaise.
Plus d’une centaine d’arènes, antiques, anciennes et plus récentes, offrent annuellement un programme sportif de plus d’un millier de compétitions dans les départements du sud français.
Les attributs sont les éléments clefs de la course camarguaise: la cocarde, le gland et la ficelle. Sans eux, le jeu n’existerait pas. La cocarde, n’est pas l’insigne aux couleurs de la nation mais un ruban rouge d’une dimension de cinq à sept centimètres de longueur et d’un centimètre de largeur attaché sur une ficelle au centre au haut du front du taureau. Le gland est en fait un genre de pompon de laine blanche et il y en a deux, un à la base de chaque corne accroché par une ficelle. La ficelle est le dernier attribut à enlever par le raseteur et est enroulée autour de la base de la corne avec un nombre de tours variable et déterminé par le classement du taureau. C’est dans le toril avant la course que les gardians fixent les attributs sur le taureau.
Les cocardiers, tout comme les raseteurs, d’une Course camarguaise sont les stars. Il n’est pas rare de voir sur les camions des propriétaires de manade, qui transportent leurs taureaux vers les arènes, les noms de ceux-ci écrits en plus grand que les noms des raseteurs invités à la course. Par exemple, le cocardier Goya a même été surnommé le Seigneur de Provence. Si un animal est blessé à cause d’un mauvais coup de crochet, le raseteur doit aviser le président de la course qui demande au propriétaire de la manade d’évaluer la blessure du cocardier. Si c’est grave, la course est suspendue car il n’est pas question ici de maltraiter physiquement le taureau. Quelle différence avec une corrida !
Les raseteurs sont récompensés lors de différents championnats par des trophées (de l’avenir, des As, des raseteurs) pour chaque catégorie. Ils bénéficient aussi pécuniairement de primes offertes par les commanditaires et le public au fur et à mesure du déroulement de la course lorsque les attributs n’ont pas tous été enlevés par les raseteurs. Elles incitent ces derniers à se dépasser.
En plus des raseteurs dans l’arène, il y a les tourneurs. Ceux-ci attirent l’attention du cocardier pour qu’il soit en bonne position afin de permettre au raseteur de s’élancer en espérant évidemment que le cocardier le suive. Lorsque les deux se croisent, c’est le raset. C’est là que le raseteur cherche à retirer un attribut du cocardier avec son crochet (en métal composé de 4 branches de 8 cm de longueur, avec dents incurvées vers l’intérieur). Les raseteurs, comme les tourneurs, doivent porter une tenue blanche. Cela contraste bien avec le taureau noir et les bandes rouges de l’arène. Après la course, le taureau est physiquement intact et regagne ses champs et ses congénères.
Voici l’adresse du blog d’une passionnée de la Course Camarguaise:
Seaquarium de Port Camargue
Le Seaquarium de Port Camargue ne se visite pas, il s’explore!
On découvre en le parcourant:
. Les bassins tropicaux : les récifs coralliens et leurs habitants : poissons-papillons, poissons-perroquets, poissons-anges …
. Le bassin des méduses.
. Les bassins méditerranéens : daurades, murènes, mérou, et de nombreuses autres espèces.
. Le musée de la Mer : on y revit les traditions maritimes d’un petit village de pêcheurs devenu aujourd’hui une importante station balnéaire et le deuxième port de pêche de Méditerranée.
. Le bassin tactile où on peut caresser les raies.
Créé en août 2001, le Seaquarium offre, au jeune visiteur et au moins jeune, l’occasion de découvrir, sur 1,000 m. ca., un espace consacré aux mammifères marins. Pour se repositionner parmi les sites touristiques majeurs du Sud de la France, le Seaquarium a choisi de se développer en créant un pôle de mammifères marins. Il s’articule autour d’un bassin géant d’un million de litres, un des plus grands de France, présentant des pinnipèdes (phoques et otaries) et plusieurs espaces muséographiques dédiés à ceux-ci ainsi qu’aux cétacés.
Un tunnel vitré traverse le bassin à requins et fait la liaison entre l’aquarium et cet espace. Il permet de découvrir les ailerons mythiques des squales. Il conduit à un amphithéâtre panoramique où l’on peut admirer cinq phoques et quatre lions-de-mer austraux. Il est possible d’assister aux repas et à l’apprentissage médical de ceux-ci. Puis, grâce à un espace observatoire sous-marin vitré, on découvre avec émerveillement leur aisance sous l’eau. En plus de l’étonnement procuré par la simple vision de ces animaux, espiègles et joueurs, on peut apprendre toute leur histoire, depuis leurs ancêtres jusqu’à leur mode de vie actuel. (Photos, vidéos, panneaux et multimédia permettent d’allier le ludique à l’éducatif).
La collection de photos de Claude Dupras comprend 101 photos captées à Montfrin et à Port Camargue, en Provence, France.
Cliquer sur le lien Montfrin, Port Camargue, Course Camarguaise et raseteurs, Seaquarium pour ouvrir l’album.
Voici quelques photos de la collection :
La France – Photos
5 novembre 2019 at 15:40[…] 85ième Foire Internationale de Brocante et d’Antiquités, brocante du dimancheProvence 8, Montfrin, Port Camargue, Course Camarguaise et raseteurs, SeaquariumProvence 9, Baux de Provence et les catapultesProvence 10, Haute Provence, Valensole, Moustier […]