Chronique familiale de l’ancêtre Jacques Posé
La généalogie des Pauzé a été préparée avec la collaboration du généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.
Jacques POSÉ est le fils de Jean POSÉ et d’Isabelle HÉBERT qui vivaient à Saint-Sauveur, La Rochelle, Charente-Maritime, Poitou-Charentes, France.
En 1667, il est en Nouvelle France et vivait chez le Sieur François Becquet où habitait Marguerite Desprez, Jean Bucquet et Jacques Huart à la côte Lauzon, Québec. Il était un domestique du Sieur. Les archives indiquent que le 28 octobre 1670, Pierre Bouvier engagent Jacques POSÉ et François Grenet à faire, pendant l’hiver, cinquante cordes de bois à charbon et trente cordes de bois à brûler pour le prix de quarante sols la corde. Après son mariage avec Marie JOBIDON, ils vivaient en 1681 à la seigneurie de Bellechasse. Le recensement de cette année-là indique, en plus, qu’il possédait deux fusils, sept bêtes à cornes et dix arpents de terre en valeur (la terre ancestrale).
Le ministère de la culture lors du classement de la Seigneurie Saint-Luc à effectuer la chaîne des titres du bâtiment ainsi que celledes voisins immédiat de la plus ancienne maison, la maison Bélanger, à Montmagny. Lors de la vente de la terre de la seigneurie, le voisin au nord-est est Jacques Posé, on le retrouve là le 13 avril 1692, le 22 juillet 1700 et le 12 novembre 1703. La maison est située sur l’ancienne terre de Charles Huault. Voici, à la suite, un texte qui décrit l’histoire de la construction de la maison construite en 1739 par Charles BÉLANGER et son épouse Élizabeth FOURNIER et qui est aujourd’hui la propriété de Simon GILBERT et de son épouse Marie-Josée SOUBRIER.
Voir le site http://www.jean-laurendeau.com/100maisonbelanger.html, pour en apprendre davantage sur cette terre, ses bâtiments et ses propriétaires depuis la colonie. À la mort de Jacques Posé, en 1709, sa terre devient propriété de la famille Fournier.
« Hélas ! Ces témoins du passé, ces vieilles maisons de chez nous, elles s’en vont comme beaucoup d’autres choses. Usées par les ans, elles tombent sous le pic des démolisseurs.
Heureusement pour nous… toujours avec la fonction résidentielle, une maison située au 313, boulevard Taché Ouest à Montmagny est tombée entre de bonnes mains. Elle subit présentement une restauration importante. Elle est aujourd’hui la propriété de Marie-Josée Soubrier et Simon Gilbert. Une vaste maison de 54 pieds par 32 pieds et dont les murs sont en maçonnerie et les pignons en bois.
Le premier centre de peuplement de Saint-Thomas s’est développé près de l’embouchure de la rivière à la Caille et du Fleuve Saint-Laurent vers la fin du XVIIe siècle. La maison se situe sur l’un des plus vieux fiefs concédés au Québec, sur l’une des terres de la Seigneurie de la Rivière-du-Sud qui fut concédée en 1646 par la Compagnie de la Nouvelle-France (ou Compagnie des Cent Associés) à Charles Hurault de Montmagny alors gouverneur général de la colonie.
Trois recherches historiques furent effectuées sur le bâtiment, ceux-ci ont permis de retracer la chaîne des titres et la liste des actes notariés concernant les propriétaires. Les documents historiques confrontés aux renseignements tirés du curetage partiel de l’édifice, complétés par des datations en dendrochronologie, permettent d’affirmer que la maison de pierre actuelle fût construite en 1739 par Charles Bélanger et sa femme Élisabeth Fournier.
En septembre 1759, elle est épargnée du saccage qui eut lieu sur la Côte-du-Sud par les soldats anglais des troupes du capitaine Goreham, qui l’aurait possiblement utilisée comme refuge. Les manoirs, les moulins, les maisons et même le presbytère de la ville furent alors incendiés. Sous le régime militaire entre 1760 et 1762 elle subit un léger agrandissement par les militaires du 78ème Fraser Highlanders. Cette résidence est également le berceau paternel de la famille Têtu au Canada.
Le bâtiment par son histoire, lui donne un intérêt patrimonial exceptionnel. Elle constitue la plus ancienne résidence sur le territoire de la ville de Montmagny et est le dernier vestige d’architecture de l’ancien Régime français. Un petit joyau pour notre région ».
L’histoire de Jacques et de ses descendants a été établie sur 11 générations.
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