Québec

L’art religieux au Québec, tant par le nombre, la qualité et la variété des œuvres que par l'approche qui sous-tend leur mise en valeur est une extraordinaire richesse.

C’est le grand héritage des Québécois qui comprend deux aspects, l'un historique, l'autre artistique. Lepremierest une illustration de l'enracinement et du rayonnement de l'Église québécoise depuis le début du 17e siècle. L’autre est manifesté pour son originalité et sa portée culturelle.

Il touche des thèmes comme : l'épiscopat, l'implantation de la foi, les Jésuites, la dévotion à la Sainte Famille, les communautés de femmes, les portraits, la Vierge à l'Enfant, les estampes des Ursulines de Québec, l'église au cœur de la paroisse, l'intérieur de l'église, le baptême du Christ, processions et défilés, la croix de chemin, l'intérieur domestique rural et le chrétien devant la mort.

(English version follows)

Marcel Baril, c'est le peintre québécois qui ne s'affiche ni comme peintre, ni comme artiste. Il veut s'exprimer dans la plus haute authenticité morale. Il peint dans ses temps libres. Il aime l’érotisme. Né à Warwick, le 23 mars 1917, il fait des études au Monument national de Montréal en vue de son admission à l’École des beaux-arts. En 1948, il part pour des études à Paris où il rencontre Lucette Bibet et l’épouse. Il expose à la galerie R. Creuze et cesse de peindre. Il revient à Mtl, travaille chez Canadair, est dessinateur médical à l’Hôtel-Dieu de Mtl, retourne à Paris, peint à nouveau. Il expose à La Malbaie, à la Maison de la culture Frontenac de Mtl. Il décède le 13 février 1999 à l’âge de 82 ans.

-----------

Marcel Baril is the Québec paint artist that does not see himself as a painter or an artist. He wants to express himself in the highest moral authenticity. He paints in his spare time. He likes eroticism. Born in Warwick on March 23, 1917, he studied at the National Monument in Montreal for admission to the School of Fine Arts. In 1948, he left for studies in Paris where he met Lucette Bibet and he married her.. He exhibited at the R. Creuze gallery and stopped painting. He returned to Mtl, worked for Canadair, was a medical designer at the Hôtel-Dieu de Mtl, returned to Paris, painted again. He exhibited at La Malbaie, at the Maison de la culture Frontenac in Mtl. He died on February 13, 1999 at the age of 82.

Louis-Joseph Octave Bélanger est né àMontréal le 20 juin 1886. Il est le fils unique de Joséphine Richard et d’Octave Bélanger senior, un industriel originaire de Lotbinière. L’entreprise familiale, la Fonderie Jacques-Cartier, établie au 1580, rue Amherst à Montréal est une entreprise importante qui fabrique jusqu’à 1000 poêles et fournaises par année, en plus de divers objets en fonte, tels que des bancs de parc, des colonnes et autres produits.

Lire l’histoire d’Octave Bélanger dans photoreportage

(English version follows)

La peintre québécoise Patricia Bellerose naît en 1980 à Joliette, Québec, dans une famille qui n'a pas d'intérêt particulier pour les arts. Elle est quand même encouragée à dessiner, à faire des aquarelles et d'utiliser d’autres médiums de peinture. Elle reçoit son diplôme en design graphique en 2000 et travaille dans ce domaine pendant une très courte période. En 2006, elle commence la peinture acrylique puis se tourne vers la peinture à l'huile en 2008. Sa première représentation en galerie a lieu en 2011. Elle est récompensée dans de nombreux concours internationaux de peinture. Membre de Oil Painter of America (OPA) et de la Portrait Society of America (PSA, elle expose ses œuvres dans de nombreuses galeries à travers le Canada et les États-Unis.

-----

The Québec painter Patricia Bellerose was born in 1980 in Joliette, Quebec. Although nobody in her family had artistic interest, they encouraged her to draw, do watercolors and other painting mediums. She graduated in graphic design in 2000 and worked in that field for a very short period.
In 2006 she started acrylic painting and then moved to oil painting in 2008. Her first gallery representation started in 2011. Her artwork has been rewarded in numerous international painting contests. She is a member of Oil painter of America (OPA) and Portrait Society of America (PSA) and she is now in many galleries throughout Canada and United States.

(English version follows)

ANDRE CHARLES BIÉLER, (Groupe de Beaver Hall)
Le peintre canadien André Charles Biéler naît à Lausanne en Suisse, le 8 octobre 1896. Il immigre à Montréal en 1908. À la 1ère Guerre mondiale, il rejoint la Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Puis, il étudie avec son oncle, l'artiste Ernest Biéler, et de 1927 à 1930 peint à l'île d'Orléans, au Québec. Il installe son atelier à Montréal où il enseigne, réalise des œuvres commerciales et joint le Groupe de Beaver Hall, le Groupe canadien des peintres et l'Académie royale des arts du Canada. Il obtient un doctorat honorifique. En 1987, il est nommé membre de l'Ordre du Canada. Il décède à Kingston, en Ontario, le 1er décembre 1989.

The Canadian painter André Charles Biéler was born in Lausanne, Switzerland, on October 8, 1896. He immigrated to Montreal in 1908. At the First World War, he joined the Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Then, he studied with his uncle, the artist Ernest Biéler, and from 1927 to 1930 painted on the island of Orleans, Quebec. Then, he set up his studio in Montreal where he taught, directed and joined the Beaver Hall group, the Canadian Group of Painters and the Royal Canadian Academy of Arts. He obtained an honorary doctorate. In 1987 and was named a member of the Order of Canada. He died in Kingston, Ontario on December 1, 1989.

Paul-Émile Borduas, né le 1er novembre 1905 à Saint-Hilaire, Québec, et décédé le 22 février 1960 à Paris, est un peintre, sculpteur et professeur québécois connu pour ses œuvres abstraites.
Il a entre autres rédigé le Refus global, un manifeste artistique publié en 1948, avec l'appui de quinze cosignataires dont les peintres Jean-Paul Riopelle, Claude Gauvreau, Pierre Gauvreau, Marcel Barbeau, Fernand Leduc et Marcelle Ferron.

Les Soeurs Bolduc de Baie-St-Paul, Charlevoix, Québec

Née à Baie-St-Paul en 1907, la peintre autodidacte BlancheBolduc s'exprime par le fusain, l'huile et le crayon. C’est ce qui fait la fraîcheur de son œuvre, de style naïf, tant en peinture qu’en gravure.

Blanche Bolduc commence à peindre en 1966. Jusqu’à cette date, elle se contente d’aider sa sœur Yvonne dans tous ses travaux d’art, tapis crochetés et sculptures. À partir de 1966, elle expose régulièrement dans différentes galeries du Québec et de l’Ontario en plus de deux expositions en France en 1972 et 1976 qui la font connaître à l’extérieur du pays. Ses œuvres lui valent à Paris, en 1976, la médaille d’argent de l’Académie des Arts, Sciences et Lettres.

Les oeuvres de Blanche Bolduc sont présentes dans de nombreuses collections publiques et notamment au Musée des Beaux-Arts de Québec, au Musée McCord de Montréal, au Musée de Charlevoix, à l’Université McGill, au musée des Beaux arts du Canada ainsi que dans de nombreuses collections personnelles.

Elle décède après une courte maladie en février 1998, âgée de 90 ans.

Sa soeur Yvonne Bolduc nait à Baie-Saint-Paul, le 12 mai 1905. Autodidacte, elle travaille le bois très tôt avec son père ébéniste et pratique hâtivement la peinture, inspirée des peintres comme Clarence Gagnon, A.Y. Jackson venus dans Charlevoix pour la beauté de la région.

Yvonne décide d’ouvrir son propre comptoir de vente, vendant des souvenirs artisanaux aux touristes qui apprécient en grand nombre son travail. Dès 1923, elle est en mesure de subvenir à ses besoins. Elle s’inspire de son quotidien et de son environnement pour créer des toiles portant sur des sujets touchants et universels. Tour à tour peintre, sculpteure, tapissière, elle expose pour la première fois au Studio Gwynne à Montréal en 1935. Durant ce séjour, elle fait la connaissance d’Ozias Leduc, Jean Dallaire, Rodolphe Duguay, Marc-Aurèle Fortin et Albert Rousseau. Elle participe aussi aux expositions de Pointe-au-Pic de 1934 à 1939 et collabore à diverses expositions de Montréal, New York, Andover et du Brésil.

Après la lecture de grands classiques québécois tels que "Maria Chapdelaine" de Louis Hémon, "Un homme et son péché" de Claude-Henri Grignon et "Menaud, maître-draveur" de Félix-Antoine Savard, Yvonne réalise plusieurs toiles et sculptures inspirées de nombreuses scènes de ces romans.

Elle occupe une place de choix parmi les artistes populaires car elle possède un talent unique quant à la diversité des médiums explorés.

Yvonne Bolduc, comme sa soeur Blanche, est une artiste importante de sa génération. Elle s’éteint en 1983, à l’âge de 78 ans.

Note: les 15 premiers tableaux sont de Blanche, les 14 suivants sont d'Yvonne.

(English version follows)

Le peintre canadien Dan Brault naît en 1979 à Montréal, au Québec. Il y vit et y travaille aujourd'hui. Il participe à des expositions au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Brésil, en Belgique et aux Émirats Arabes Unis. Ses oeuvres sont également présentes dans les collections du Musée des Beaux-Arts de Montréal, du Musée National des Beaux-Arts du Québec, du Musée d'Art Contemporain de Baie-St-Paul, de la BMO - Banque de Montréal (Toronto), de Loto Québec, des Caisses Desjardins et de la collection de la Fondation Colas en France. Dan Brault fait par ailleurs partie de la sélection « 100 Painters of Tomorrow », présentée par le galeriste londonien Kurt Beers.

-----

Canadian painter Dan Brault was born in 1979 in Montreal, Quebec. He lives and works there today. He participates in exhibitions in Canada, the United States, Mexico, Brazil, Belgium and the United Arab Emirates. His works are also present in the collections of the Montreal Museum of Fine Arts, the National Museum of Fine Arts. Arts du Québec, the Musée d'Art Contemporain de Baie-St-Paul, the BMO - Bank of Montreal (Toronto), Loto Québec, Caisses Desjardins, as well as the collection of the Colas Foundation in France. Dan Brault is also part of the « 100 Painters of Tomorrow » selection, presented by the London gallery owner Kurt Beers.

Le peintre impressionniste québécois Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté nait le 6 avril 1869 à Arthabaska. Habile en dessin, il s’inscrit à l'École des beaux-arts de Paris et aux académies Julian et Colarossi. Il côtoie Auguste Rodin. En 1907, il s’installe à Montréal. Il réalisera 1 500 œuvres dont « Jacques Cartier à Stadaconé » et des nus d'amies. Il est le peintre national par excellence lorsque le 20 février 1927, il subit une attaque d'apoplexie, La sympathie du public est grande. En janvier 1929, il va en Floride avec son infirmière qu’il épousera le 28 novembre 1933. Actif malgré son handicap physique, il meurt le 29 janvier 1937 à Daytona Beach.

(English version follows)

Le peintre québécois Denis Chiasson Desson naît en 1968 à Montréal. Ses tableaux racontent des histoires et deviennent des témoins de notre époque. Il les « portraitise ». Ses tableaux sont des « romans » visuels, de petites histoires remplies d'objets, de personnages et d'animaux présentés avec douceur et sensibilité. Il dit: « Les images qui jaillissent dans mon esprit à la lecture d’un bon livre, un Kerouac ou un Simenon par exemple, je les répercute sur mes toiles comme je les ai perçues ». Ses nus de femmes sont particulièrement saisissants. On y retient la pudeur et le respect avec lesquels il traite ses sujets féminins dont l’érotisme est complètement évacué. Une grande intensité émane de ses compositions où les formes sont regroupées en postures serrées. Les regards bas, réservés et les yeux fermés des femmes qu’il dépeint, frappent aussi par l'intériorité et le recueillement qu'ils évoquent.

-----

Quebec painter Denis Chiasson Desson was born in 1968 in Montreal. His paintings tell stories and become witnesses of our time. He "portrays" them. His paintings are visual "novels", little stories filled with objects, characters and animals presented with gentleness and sensitivity. He says « The images that spring into my mind when reading a good book, a Kerouac or a Simenon for example, I reflect them on my paintings as I perceived them". His female nudes are particularly striking. We sense the modesty and respect with which he treats his female subjects whose eroticism is completely evacuated. A great intensity emanates from his compositions where the figures are grouped together in tight postures. The low, reserved gazes and the closed eyes of the women he depicts are also striking with the interiority and meditation they evoke.

Emily Coonan naît à Pointe-Saint-Charles en 1885 de parents irlandais catholiques. Elle aurait grandi dans la maison familiale de l’ancienne rue de la Ferme (Farm Street), située entre les rues Wellington à l’est, De Condé à l’ouest et Saint-Patrick au nord. Son père, William Coonan, travaille à l’époque comme machiniste pour la compagnie ferroviaire du Grand Tronc, installée à l’extrémité est du quartier. Dans sa jeunesse, Emily fréquente l’académie Sainte-Anne, située dans la rue McCord (aujourd’hui de la Montagne). Malgré de modestes revenus familiaux, les parents d’Emily tiennent à investir dans des cours d’arts et de musique pour leurs enfants. Ainsi, très tôt, Emily Coonan est exposée au monde artistique et littéraire.
Une carrière remarquable.
Déjà à la fin des années 1890, elle entame des études au Conseil des arts et manufactures du Québec. De grands noms du monde artistique, comme Edmond Dyonnet, lui enseignent la peinture. Entre 1905 et 1917, elle fréquente la Art Association of Montreal, société précurseure du Musée des beaux-arts de Montréal. Dès les années 1910, ses œuvres attirent l’attention des critiques d’art. Le Daily Herald la qualifie en 1913 de « prodige de Pointe-Saint-Charles ». Trois années consécutives, en 1914, 1915 et 1916, elle est lauréate du Women Art’s Society Prize. Elle reçoit également en 1914 une bourse de 1000 dollars lui permettant d’aller étudier en Europe. Au tout début des années 1920, Emily Coonan se joint au Beaver Hall, un important regroupement d’artistes modernistes. Coonan se distingue des autres femmes du groupe en raison de ses origines : la plupart sont protestantes et proviennent de milieux aisés.
À partir de 1933, cependant, Coonan travaille seule et se concentre par la suite sur des œuvres impressionnistes, inspirées des paysages du fleuve Saint-Laurent. Emily Coonan meurt en 1971 à Montréal, après avoir passé une bonne partie de sa vie dans la maison familiale de la rue de la Ferme. Ses œuvres sont désormais exposées dans les grands musées d’art canadiens, notamment au Musée des beaux-arts du Canada.

Nora Collyer est une peintre montréalaise. Elle est née à Montréal en 1898. Collyer est connue pour ses paysages de la campagne québécoise particulièrement dans les Cantons de l'est.

Elle fréquente l'école de l'"Art Association of Montreal (AAM)" en deux étapes entrecoupées par la première guerre mondiale, vers 1912-1915, puis vers 1919-1923, sous la direction de William Brymner, Alberta Cleland et Maurice Cullen. Elle partage l'atelier d'Anne Savage avec le groupe Beaver Hall.

Durant cette période, elle obtient deux bourses d'étude de l'AAM (1913, 1914) ainsi que le prix Robert Reford (1920) pour la qualité de son travail artistique.

Membre de la Fédération des artistes canadiens, Collyer participe aux Salons du Printemps de l'AAM de 1919 à 1955, et aux expositions de l'Académie royale des arts du Canada de 1922 à 1942.

De 1925 à 1930, elle enseigne le dessin et la peinture à la "Trafalgar School for Girls" de Montréal. À partir des années 1940, Collyer enseigne le dessin aux enfants à l'AAM avec Sarah Robertson.

Elle décède en 1979.

(English version follows)

BRUNO CÔTÉ
Le peintre canadien Bruno Côté naît en 1940 à Québec. Il possède des origines irlandaise, écossaise et française. L’art est important dans sa famille et il développe un goût pour le dessin. En 1957, il joint les rangs de l’entreprise publicitaire familiale où il est lettreur puis directeur artistique. Attiré par la nature, il rêve d’une carrière artistique et s’initie à la peinture. La région de Charlevoix l’inspire et, en 1978, il déménage avec sa famille à Baie-Saint-Paul. Après un an, il tient sa première exposition solo. En 1980, il parcourt les Rocheuses canadiennes et voyage à travers le pays. Les paysages qu’il perçoit sont enracinés dans ses œuvres. Une d’elle est offerte au Parlement écossais en 2008. Bruno Côté meurt à Baie-Saint-Paul le 30 juin 2010, il a 69 ans.

The Canadian painter Bruno Côté was born in 1940 in Quebec City. His origins are Irish, Scottish and French. Art is important in his family and he develops a taste for drawing. In 1957, he joins the ranks of the family advertising company where he is a letterer and then artistic director. Attracted by nature, he dreams of an artistic career and is introduced to painting. The Charlevoix region inspires him, and in 1978 he moves with his family to Baie-Saint-Paul. After a year, he holds his first solo exhibition. In 1980, he travels to the Canadian Rockies and across the country. The landscapes he perceives are rooted in his works. One of them is offered to the Scottish Parliament in 2008. Bruno Côté dies in Baie-Saint-Paul on June 30, 2010 at the age of 69.

L’architecte Roger Dastous naît le 3 mars 1926 à Montréal. Après des études au collège Mont-Saint-Louis, il obtient un diplôme de l’École des Beaux-Arts de Montréal en 1952 et le Fellowship de Taliesin aux USA pour être formé par le réputé Frank Lloyd Wright. Il débute sa carrière au Québec et élabore une architecture moderniste. Professeur à l'École des Beaux-Arts de Montréal, entre 1962 et 1965, son travail connaît une période dynamique entre 1955 et 1967, dont la réalisation de près de 50 églises aux lignes audacieuses. Il est mandaté pour le pavillon chrétien de l’Expo67, la station de métro Beaubien et deux symboles montréalais, l'hôtel Château Champlain et le Village olympique pour les Jeux de 1976. Il meurt le 5 avril 1998 à Montréal. Roger D'Astous est un des plus importants architectes canadiens du 20e siècle.

(English version follows)

Le peintre naïf québécois Marcel Dargis naît pendant la Dépression. À 16 ans, il veut être peintre. Suite à son secondaire et des études commerciales, il travaille au ministère des Transport du Québec sans perdre sa passion pour l'art. En 1955, Il s’inscrit à 2 ateliers et est influencé par l’expérience de son professeur Bonnet en Espagne. Le moment décisif de sa carrière a lieu en 1974, lorsqu'il s’y rend pour la 1ere fois. Il décide de concentrer ses efforts sur la peinture des histoires de sa communauté. En 1982, à sa retraite, il consacre 100% de son temps à son art. L'Unicef ​​choisit l'un. de ses tableaux à 3 reprises pour ses cartes de Noël. Plusieurs grandes entreprises et des privés collectionnent son art. Il peint toujours.

------

Quebec naïve painter Marcel Dargis was born during the Depression. At 16, he wanted to be a painter. Following his high school and business studies, he worked at the Quebec Ministry of Transport without losing his passion for art. In 1955, he enrolled in 2 workshops and was influenced by the experience of his teacher Bonnet in Spain. The defining moment of his career took place in 1974, going there for the first time. He decides to focus his efforts on painting the stories of his community. In 1982, when he retired, he devoted 100% of his time to his art. Unicef ​​chooses one of his paintings 3 times for its Christmas cards. Several large companies and private individuals collect his art. He still paints.

(English version follows)

Le peintre québécois André Desjardins nait à Hauterive, au Canada, en 1964. Suite à des études en design graphique à l’Université du Québec, à Montréal, il fonde une boîte de communications. L’entreprise connaît un vif succès, mais après 14 ans le cœur n’y est plus. Desjardins vend sa firme et revient au travail manuel. En 2008, il présente son travail à Art Expo New-York, obtient un succès inattendu, et trouve preneurs pour ses 26 tableaux exposés. Il est repêché par Masterpiece Publishing, agence américaine représentant les artistes en arts visuels. Cette alliance propulse sa carrière vers les plus hauts sommets. Ses œuvres sont exposées à travers les USA et font partie de nombreuses collections privées. Desjardins célébrera bientôt ses 20 ans de métier. Son portfolio compte une œuvre monumentale « Recevoir Héroïque », créée en 2013 et tirée à 8 éditions.

-----

Quebec painter André Desjardins was born in Hauterive, Canada, in 1964. Following studies in graphic design at the University of Quebec, in Montreal, he creates a communications firm. The company is very successful, but after 14 years the heart is no longer there. Desjardins sells his firm and returns to manual labor. In 2008, he presents his work at Art Expo New York, achieves unexpected success, and finds buyers for his 26 paintings on display. He is drafted by Masterpiece Publishing, an American agency representing visual artists. This alliance propels his career to the highest heights. His works are exhibited across the USA and are part of many private collections. Desjardins will soon be celebrating 20 years of business. His portfolio includes a monumental work “Receiving Heroic”, created in 2013 and printed in 8 editions.

(English translation follows)

Le peintre québécois Nérée De Grâce naît en 1920, au Nouveau-Brunswick, à Shippagan. Attiré par le dessin et la peinture, Il obtient son diplôme de l’École des beaux-arts du Québec en 1948. Puis, il fonde, à Québec, sa propre firme de publicité et de sérigraphie alors que ses loisirs sont occupés à peindre. À l’âge de 57 ans, il réalise son rêve et opte pour la peinture à plein temps. Vers la fin des années 70, il rencontre et collabore avec les artistes Édith Butler et Antonine Maillet pour mieux faire connaître la peinture partout au Canada. Il illustre « La joyeuse criée » pièce du Théâtre du Rideau vert à Montréal. Cette notoriété se traduit par une émission à la télé de Radio-Canada ainsi que par l’émission d’un timbre par Poste Canada. Décédé en 1997, les œuvres de Nérée de Grâce font partie de collections importantes tant au Canada qu’en Europe.

-----

The Quebec painter Nérée De Grâce was born in 1920 in Shippagan, New Brunswick. Attracted by drawing and painting, he graduated from the École des beaux-arts du Québec in 1948. He then founded, in Quebec, his own advertising and screen printing firm while in his spare time painting. At the age of 57, he realized his dream and decided to paint full time. Towards the end of the 1970s, he met and collaborated with the artists Édith Butler and Antonine Maillet to make painting better known across Canada. He illustrates “La joyeuse criée” by the Théâtre du Rideau vert in Montreal. This notoriety is reflected by a TV program on Radio-Canada as well as by the issue of a stamp by Canada Post. He died in 1997. The works of Nérée de Grâce are part of important collections both in Canada and in Europe.

Littorio Del Signore est né le 18 octobre 1938 à Bagnaturo dans les Abruzzes en Italie.

Littorio commença à travailler à l’huile dès 12 ans, et peignait des maisons villageoises. Le jeune artiste finit même par devenir professeur.

Il impressionna déjà, à ses 20 ans, ses professeurs par la qualité de ses croquis et ils organisaient des expositions de ses oeuvres. Il s’installa alors en France, fit des études à l’École des beaux-arts d’Annecy et gagna 26 distinctions qui le firent connaître. Son style tout d’�abord académique évolua pour passer à l’abstrait et finalement à l’impressionniste.

Depuis 1978, il vit à Montréal et les enfants qui jouent dans les ruelles lui ont inspiré des scènes de la ville qui ont fait sa réputation dans le monde entier

Le peintre québécois Michel Desmarais est connu comme « l’homme qui peint les moutons ». Cet artiste de la Rive Sud de Montréal voulait devenir un artiste, tout comme le grand Léo Ayotte. On lui disait qu'un artiste n'arrive pas à gagner sa vie, qu'il faut changer d'idée et avoir un vrai métier. Malgré tout, c'est sans aucune hésitation qu'il a choisi d'être heureux et de poursuivre son rêve, de devenir un artiste-peintre. Ses sujets sont variés.

Manon épouse de Claude, exerce l'art de la peinture, à titre d'amateur. Elle a été l'élève de Leslie Shalck et du russe Boris Volstein, deux peintres émigrés de l'Europe de l'Est à Montréal et a toujours été assidue à ses cours. Elle est une peintre qui aime beaucoup son hobby.

Depuis 5 ans, elle a ajouté à sa manière un style fantaisiste axé sur les couleurs dans la lignée du peintre Chilien Sergio Vergara Arteaga, le magicien des couleurs, qu'elle a découvert lors d'une exposition à Puerto Rico.

Manon aime la beauté de la nature et des choses et comprend que la beauté d'un tableau ne correspond pas nécessairement avec le sujet mais plutôt avec l'impression qu'en retire celui qui le regarde. Il est émouvant de constater son effort pour rendre manifeste les sentiments qu'elle ressent. Elle aime faire des tableaux pour ses petits-enfants.

Le peintre québécois Rodolphe Duguay nait en 1891 à Nicolet où il étudie à l’école rurale des Frères des Ecoles Chrétiennes et au séminaire de Nicolet.

Dès 1911, il apprend le dessin au Monument National, à Montréal. Rodolphe a l’opportunité de rencontrer Suzor-Côté, en 1918, qui le dirige et lui donne des leçons de dessin et de peinture. Il s’initie aussi à la gravure. En 1920, il est en France où il travaille dans une ferme alors qu’il est inscrit à l'Académie Julian et aux Beaux-Arts Rodolphe est alors influencé par Pierre Laurens et Henri Morisset et suit des cours de croquis aux Académies Colarossi et Grande-Chaumière. Après avoir parcouru l'Italie, il revient au Canada en 1927,

Rodolphe vit à Nicolet et s’inspire de la nature dans sa peinture. Il épouse une femme exceptionnelle Jeanne L’Archevêque, musicienne, écrivaine et poétesse. En 1935, il publie un album de gravures sur bois. Durant une dizaine d’années, il produit plus d’une centaine de gravures, et reprend également la peinture notamment lors de commandes de tableaux pour les églises de Sorel et de Drummondville.

Rodolphe Duguay est avant tout un paysagiste qui aime les ciels profonds. il décède en 1973 dans son village natal.

(English version follows)

Le peintre québécois Allan Edson naît le 18 décembre 1846 à Stanbridge, Québec et épouse en 1871, à Montréal, Mary Stewart. Ils auront 4 fils. En 1861, employé chez J. Pell, marchand d’œuvres d’art à Mtl, il étudie avec Bob Duncanson. Pour sa formation artistique, il va à Londres, en Europe, et 5 ans en France. Sans argent, modeste, il revient et est un fondateur de la Société des Artistes Canadiens en 1867, de l’Ontario Society of Artists et de l’Académie Royale Canadienne des arts. Il expose au Canada, Londres, Paris, Anvers et à Expo1876 de Philadelphie. Il vend une œuvre en 1880 à la reine Victoria. Il enseigne aux BA de Mtl. À sa mort, 1er mai 1888 à Glen Sutton, Qc, Edson est le meilleur peintre de paysages du Canada à ce jour. Il a su peindre les effets de la lumière du soleil filtrant à travers les feuilles dans les sous-bois.

The Quebec painter Allan Edson was born December 12 1846 in Stanbridge, Quebec and was married in 1871, in Montreal to Mary Stewart. They had 4 sons. In 1861, employed at J. Pell, art dealer in Mtl, he studied with Bob Duncanson. For his artistic training, he went to London, Europe, and 5 years in France. With no money, he was modest. He was a founder of the Society of Canadian Artists in 1867, the Ontario Society of Artists, and the Royal Canadian Academy of Arts. He exhibited his work in Canada, London, Paris, Antwerp and Expo1876 in Philadelphia. He sold a painting in 1880 to Queen Victoria. He taught at the Fine Arts of Mtl. At his death, May 1, 1888 in Glen Sutton, Qc, Edson was Canada's best landscape painter to date. He was able to paint the effects of sunlight filtering through the leaves in the undergrowth.

(English version follows)

L’artiste-peintre québécois Marcel Favreau naît en 1921 dans une famille dévote dont le père peignait des affiches à temps perdu. Le jeune Marcel aimait dessiner pour s’occuper. Lasser de l’enseignement de l’École du Plateau, il s’inscrivit aux cours du jour et de soir à l’Ecole des BA de Montréal en 1938. Il peignait des portraits, des affiches et pour survivre devint conducteur de tramway. À la fin des années ‘40, une firme d’art publicitaire l’engagea. Un soir, il pénétra dans une église évangélique et, subjugué, devint prédicateur et voyagea dans tout le pays. À la perte de son fils, en 1960, ébranlé, il décida de se consacrer à l’art. Peintre figuratif, paysagiste, fidèle à la tradition, aimant l’abstrait, il devint graphiste et rouvrit une galerie avec son épouse. Il peignait et vendait ses tableaux de paysages de tous les coins de la planète qu’il avait visités. Ses tableaux devinrent appréciés dans le monde. Il est mort le 5 avril 2020.

-----

The Quebec painter Marcel Favreau was born in 1921 into a devout family. His father painted posters on a lost time basis. The young Marcel liked to draw and tired of teaching at the École du Plateau, enrolled in day and evening classes at the Fine Arts School in Montreal in 1938. He painted portraits, posters and to survive became a tram driver. At the end of the 1940s, he was hired by an advertising art firm. One evening he entered an evangelical church and was captivated. He became a preacher and traveled throughout the country. At the loss of his son in 1960, he decided to devote himself to art. Figurative painter, landscape observer, faithful to tradition, lover of abstract, he became a graphic designer. He reopened a gallery with his wife. He painted and sold his paintings of landscapes from all over the planet he had visited. His paintings became appreciated around the world. He died on April 5, 2020.

Le peintre de l’Abitibi

L’intérêt que le peintre Claude Ferron porte à son art remonte aux cours de dessin et peinture au collège Mont-Saint-Louis à Montréal. Il comprend alors que l’art n’est pas le résultat du hasard ni de l’improvisation. Amant du paysage et du bâti de sa région, il en fait son sujet.

Avec le temps, à l’aide de la spatule qui favorise des empâtements plus épais donnant une composition plus novatrice, il développe une technique plus personnelle de la peinture. Son imagination fertile lui permet de développer davantage de teintes variées, des textures enrichies et différentes. Stylisées et sans détails superflus, ses toiles privilégient formes, masses, ombres et lumières, qui créent mouvement, direction, perspective tridimensionnelle et l’unité du tableau.

Son territoire est l’Abitibi et le Témiscamingue où chaque saison est une inspiration pour sa créativité. Alors elle se présente à lui sans la chercher et il interprète avec émotion et poésie ce que la nature changeante du Nord-Ouest du Québec lui fait ressentir. Chacune de ses œuvres est une expérience nouvelle pour lui.

Il expose à Amos, Rouyn-Noranda, Val-d’Or, Montréal, Québec et ailleurs. De nombreux articles soulignent son style et sa démarche artistique, Son œuvre remarquable, son travail de pédagogue de l’art et son implication au niveau artistique lui valent plusieurs prix. Avec ses trois livres sur son art, Luminance régionale Abitibi-Témiscamingue (2008), Les quatre saisons (2010) et Églises abitibiennes (2017), il est vraiment le grand peintre de l’Abitibi.

Le peintre Jacques Raoul Tremblay naît le 20 avril 1952 au Québec, de souche brayonne et montréalaise.

Depuis 35 ans, il est inspiré par les églises de village, les maisons anciennes et tout ce qui caractérise, en particulier, la mosaïque culturelle du paysage madawaskayen du Nouveau -Brunswick. Il peint aussi à Québec et à Montréal où il favorise les bâtiments d’entreprises et les devantures de commerces bien connus.

Il est un artiste peintre autodidacte dont la passion est de témoigner de son temps et du patrimoine de ses ancêtres. Il participe toujours à la foire brayonne qui met en valeur cette culture et considérée comme le plus grand festival français en Amérique (hors Québec).

Les principales influences de l’œuvre de Jacques Tremblay proviennent de l’art de Cézanne. De lui, il apprend sur la composition picturale et la couleur. Van Gogh devient par la suite une très grande inspiration. Dans cette période, l’artiste modifie son coup de pinceau et intensifie sa palette. Mais ce n’est que lorsque Jacques Raoul Tremblay découvre par hasard les œuvres de Marc Aurèle Fortin, le grand maitre québécois, qu’il devient entier. Ces sources, combinées à la passion de l’artiste, en ont fait le créateur d’aujourd’hui.

L’artiste s’intéresse au charme de la région du Madawaska et de son histoire, qu’il nous fait revivre avec enthousiasme. Cette région est située dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au Canada, au nord du Maine et à l'ouest du Témiscouata Québécois. Le fleuve Saint-Jean forme une frontière naturelle avec le Maine. Le Madawaska est surnommé la queue de poêle du Nouveau-Brunswick et 93 % de la population est d'expression maternelle française.

(English version follows)

DANIEL FROMENT
Le peintre québécois Daniel Froment naît en 1959 à Baie Saint-Paul. Émerveillé par la beauté des paysages de sa région de Charlevoix, il a eu le bonheur de passer sa jeunesse, le long du fleuve Saint-Lourent. Après des études dans le domaine des arts, il a entrepris sa carrière d'artiste peintre qu’il aime. Son but est de créer une luminosité particulière qui met en contact notre état intérieur et la nature. Froment aime aussi les scènes religieuses. Il affectionne tout particulièrement les marches en forêt et au grand air salin près du fleuve où il trouve son inspiration. Il apprécie les rencontres avec les amateurs d’art qui viennent le rencontrer à son atelier.

--------------

The Quebec painter Daniel Froment was born in 1959 in Baie Saint-Paul. Amazed by the beauty of the landscape of his region of Charlevoix, he had the good fortune to spend his youth along the Saint-Lawrence River. After studying arts, he began his career as a paint artist that he loves. His goal is to create a particular brightness that puts our inner state in touch with nature. Froment also likes religious scenes. He is particularly fond of walks in the forests and in the salt air near the river where he gets his inspiration. He enjoys meeting with art lovers who come to meet him at his studio.

« Je ne me suis pas installé à Paris par délicatesse d’incompris (......) Là -bas, je ne peins que du canadien, je ne rêve qu’au Canada. Le motif reste fixé dans mon esprit et je ne me laisse pas capter par les charmes du changement de paysage. En Suisse, en Scandinave, partout, je retrouve mon Canada français. »
- Clarence Gagnon, 1931

Peintre, graveur, et illustrateur, Clarence Gagnon nait à Montréal le 8 novembre 1881. De 1897 à 1900, il étudie le dessin et la peinture auprès de William Brymner de l’Art Association of Montreal. C’est sa mère qui nourrit son intérêt précoce pour le dessin malgré le désir de son père de lui voir embrasser une carrière dans les affaires.

Ses premiers tableaux sur des thèmes ruraux piquent l’intérêt de l’homme d’affaires et collectionneur montréalais James Morgan qui devient son mécène. Grâce aux émoluments mensuels qu’il lui verse, Gagnon voyage en Europe pour étudier à l’Académie Julian de Paris auprès de Jean-Paul Laurens en 1904 et 1905. Tôt dans sa carrière, il se distingue par la qualité de ses gravures. En 1905, il obtient une mention honorable au Salon de la Société des artistes français de Paris. De 1909 à 1914, Gagnon vit au Canada, en France et en Norvège, en continuant de faire des tableaux à partir des esquisses réalisées au Québec

À Paris, Gagnon rencontre également des peintres canadiens comme James Wilson Morrice avec lequel il dessine et dont il adopte la méthode de peindre rapidement sur place. Au Canada, il s’établit dans la région de Baie-Saint-Paul dans Charlevoix, qui devient son lieu favori pour dessiner. Son amour de la vie canadienne-française est manifeste dans la série de représentations anecdotiques de la vie des habitants, un thème qu'il suivra tout au long de sa carrière.

Sa carrière connaît un point tournant quand le marchand d’œuvres d’art parisien, Adrien M. Reitlinger, lui propose en 1913, une exposition dans sa galerie de Montparnasse. Après ce moment, Gagnon peint presque exclusivement le paysage canadien surtout en hiver. Il invente un nouveau style de paysage — un monde hivernal composé de vallées et de montagnes, de contrastes frappants de lumière et d’ombre, aux couleurs vives et aux lignes sinueuses. Il mélange ses propres peintures et, à compter de 1916, sa palette se compose de blancs, de rouges, de bleus et de jaunes purs. Il signe toujours l’endos de ses toiles de l’empreinte de son pouce pour en garantir l’authenticité et lutter ainsi contre les faux.

Clarence Gagnon devient membre à part entière de l’Académie royale des arts du Canada en 1922 et en 1923 et le Salmagundi Club de New York lui décerne le prix Trevor. De 1924 à 1936, Gagnon vit de nouveau à Paris. Il consacre presque toute son énergie à la création des illustrations de deux œuvres de fiction, Le grand silence blanc de L.F. Rouquette (Paris, 1928) et Maria Chapdelaine de Louis Hémon (Paris, 1933), un récit qui célèbre la vie des pionniers canadiens.

En 1936, Gagnon revient au Canada où il meurt le 5 janvier 1942 à l’âge de 61 ans.

Homme charmant, ses amis le citent comme un parfait exemple du camarade, pas trop sérieux et toujours consentant à se joindre « au groupe ». De plus, le grand peintre était un homme de foyer; il se délassait autour de sa maison et se souciait fort peu des villes. Il vécut longtemps à Ste-Thérèse et à Ste-Rose au nord de Montréal où il affectionnait particulièrement la rivière Jésus qui comme la région de Baie-St-Paul, de St-Irénée et de la Malbaie, étaient ses lieux de prédilection.

Clarence Gagnon meurt à Montréal le 5 janvier 1942, à l’âge de 61 ans. Il était un paysagiste qui aimait passionnément la nature. Ses tableaux possèdent une éloquence que personne ne saurait leur nier.

(English version follows)

Le peintre québécois Pierre Gauvreau naît à Montréal en 1922, En 1939, il s’inscrit aux beaux-arts et exprime son insatisfaction de l’enseignement académique que l’on y donne. En 1941, il découvre les peintres modernes: Cézanne, Matisse, Picasso, Rouaul qui éveillent son expression créatrice. Son oeuvre devient associée aux peintres automatistes. Il est l’un des signataires du Refus global. De 1943 à 1945, il joint l’armée canadienne. Au retour, il devient scénariste, réalisateur de télévision et producteur de cinéma. Son oeuvre picturale s’inscrit dans une constante recherche formelle alliant le dynamisme et l’audace de la couleur pure. Une oeuvre étonnamment «juvénile». Il meurt en 2011.

-----

The Quebec painter Pierre Gauvreau was born in Montreal in 1922. In 1939, he enrolled in the Fine Arts school and is dissatisfied with the academic education given there. In 1941, he discovered modern painters: Cézanne, Matisse, Picasso, Rouaul who awakened his creative expression. His work becomes associated with « automatistes » painters. He is one of the signatories of the Global Refusal. From 1943 to 1945, he joined the Canadian army. On his return, he became a screenwriter, television director and film producer. His pictorial work is part of a constant formal research combining dynamism and the audacity of pure color. A surprisingly “youthful” work. He died in 2011.

Adrien Hébert est le fils de Cordelia Roy et de Philippe Hébert, sculpteur prolifique, auteur du "Maisonneuve" de la Place d’Armes à Montréal.

De 1902 à 1911, il étudie au Monument national auprès d'Edmond Dyonnet et autres. Ensuite il étudie avec William Brymner à la "Art Association of Montreal". À 21 ans, il est à Paris avec son père et s'inscrit à l'École des beaux-arts. Sa carrière y prend un tournant décisif et son art s’en trouve transfiguré. Converti à la modernité, il se tourne vers le paysage urbain.

Montréal devient son lieu d’élection. Il entreprend de célébrer la ville. Adrien Hébert peint les scènes du port de Montréal, la masse imposante des silos à grain, l’appareil des installations portuaires, le rituel des bateaux-remorques qui s’affairent autour du paquebot. Il représente aussi la foule qui s’affaire près des grands magasins ou sur les pentes neigeuses des parcs de la ville.

Sa formation académique est solide et Il travaille en artisan qui connaît son métier. Il sait dessiner; il peut exprimer beaucoup sur une feuille de papier avec du fusain. Il possède à fond l’art de la composition, des masses cubiques et de la perspective. Il comprend que la peinture, comme la littérature, c’est aussi ce qui n’est pas dit, ce qui se laisse deviner. Pour lui, la lumière fait le tableau.

Il enseigne au Conseil des Arts et Manufactures et donne des cours de dessin à la Commission Scolaire de Montréal de 1917 à 1954

Adrien Hébert expose pour la première fois au Salon du printemps de la "Art Association of Montreal" en 1909. De 1910 à 1960, ses tableaux sont exposés lors des expositions annuelles de l'Académie royale des arts du Canada. En 1916, il présente une exposition à la bibliothèque Saint-Sulpice de Montréal avec son frère, le sculpteur Henri Hébert.

En 1931, Adrien Hébert expose une vingtaine de toiles à Paris. Cette année-là, la ville de Montréal lui commande, pour la décoration du chalet du Mont-Royal, un grand tableau historique représentant l'arrivée de Jacques Cartier à Hochelaga en 1535 pour lequel il sera payé $400.

En 1932, il devient associé de l'académie Royale des Arts du Canada. En 1941, il est élu membre de l'Académie royale des arts du Canada.

Henri Hébert est décédé à Montréal à l'âge de 77 ans. Un mois après le décès de l'artiste, le maire Jean Drapeau offrait un de ses tableaux du port de Montréal au général Charles De Gaulle, à l'occasion de la visite de ce dernier à l'Expo 67.

Prudence Heward est une figure marquante du milieu de l’art montréalais des années 1920 jusqu’aux années 1940 et s’inscrit dans le mouvement de l’avant-garde canadienne du début du siècle.

Reconnue principalement pour ses tableaux figuratifs de femmes, elle fait appel aux principes du modernisme européen, notamment par l’usage de couleurs expressionnistes. Dans les années 1970, les historiennes de l’art féministes redécouvrent son œuvre et sa représentation des femmes de race noire.

Même si elle ne fait pas officiellement partie du Groupe de Beaver Hall Hill, Prudence Heward est proche de plusieurs des dix-neuf membres, dont Sarah Robertson (1891-1948) et Mabel Lockerby (1882-1976). Le Groupe de Beaver Hall Hill
réunit des artistes qui exposent ensemble et partagent un atelier à Montréal, au 305, côte du Beaver Hall.

Créé en 1920, le Groupe de Beaver Hall Hill est le premier collectif d’artistes où des femmes jouent un rôle clé. Auparavant, les peintres de sexe féminin sont généralement considérées comme des amateures plutôt que des artistes professionnelles.

Le peintre québécois Charles Édouard Masson Huot est né le 6 avril 1855 à Québec. Fils de Charles Huot, marchand, et d'Aurélie Drolet, il est baptisé quatre jours plus tard, le 10 avril 1855, en la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec. Ses frères et sœurs se nomment Albert, Gaspard, Blanche, Eva, Marie, Augustine et Eugénie.

Il fréquente le collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière et l'École normale Laval puis s'installe à Paris en 1874 pour suivre des cours à l'École des beaux-arts dans l'atelier d'Alexandre Cabanel.

Le jeune peintre participe à de nombreuses expositions en France et se fait remarquer, notamment en 1878 lorsque le gouvernement français lui achète "Le bon Samaritain", actuellement au musée Tavet-Delacour à Pontoise.

Le 15 août 1885, il épouse Wilhelmine Julie Schlaechter (1849-1907) dont il aura une fille, Alice (1887-1966). Au Québec, sa carrière prend son envol avec la décoration de l'église Saint-Sauveur de Québec, dans la basse-ville de Québec, en 1887. Il exécute ensuite diverses commandes pour la décoration d'édifices religieux mais aussi pour l'Hôtel du Parlement, où se trouvent toujours son "Conseil souverain" et "le Débat sur les langues" (1910-1913), deux grands tableaux historiques. Il rentre définitivement au Québec en 1898 et passe les cinq dernières années de sa vie à Sillery.

La production de Charles Huot est considérable dans son volume et dans sa diversité. Elle contient des tableaux religieux et d'histoire, des portraits, des paysages, des tableaux de genres, des aquarelles, des fusains, des dessins à la plume.

Il meurt le 27 janvier 1930 à Sillery et est inhumé le 30 janvier en la paroisse Saint-Colomb.

(English version follows)

ADRIEN HÉBERT (Groupe de Beaver Hall)
Le peintre québécois Adrien Hébert, fils du sculpteur Louis-Philippe Hébert, naît le 12 avril 1890 à Paris. Son enfance est tantôt à Paris, tantôt à Montréal. De 1902 à 1911, il suit des cours au Monument National et à la Art Association of Montreal (futur MBAM). Longtemps seul peintre francophone du Groupe de Beaver Hall, il expose, en 1916 à la Bibliothèque Saint-Sulpice. De 1917 à 1954, il enseigne le dessin à la CECM et expose à Paris et à Montréal. De 1920, il aime le thème de la vie à Montréal et le progrès de la métropole. Ces tableaux du Port de Montréal et de l’effervescence de la vie urbaine lui valent sa réputation de peintre moderne. Il meurt le 20 juin 1967.

The Quebec painter Adrien Hébert, son of the sculptor Louis-Philippe Hébert, was born on April 12, 1890 in Paris. His childhood is sometimes in Paris, sometimes in Montreal. From 1902 to 1911, he attended courses at the National Monument and the Art Association of Montreal (future MBAM). He exhibited in 1916 at the Saint-Sulpice Library. From 1917 to 1954, he taught drawing at the CECM and exhibited in Paris and Montreal. In 1920, he took a very intensive approach to the theme of life in Montreal, seeing technological progress as a factor that promoted social change. These paintings of the Port of Montreal and the excitement of urban life earned him his reputation as a modern painter. He died on June 20, 1967.

Le peintre canadien Edwin Holgate naît le 19 août 1892 dans le village d'Allandale, en Ontario au Canada. En 1895, sa famille va s'installer en Jamaïque, où son père trouve un poste d'ingénieur. Autour de 1897, Edwin retourne seul en Ontario et s'installe à Toronto pour ses études. Il va poursuivre ensuite ses études à Montréal en 1901 et s'inscrit à l'Art Association de Montréal où il reçoit l'enseignement de William Brymner puis de Maurice Cullen. Entre 1912 et 1915, il effectue plusieurs voyages, en France (à Paris), en Ukraine et au Japon. En 1922, Holgate organise sa première exposition.

Il devient professeur de gravure à l'École des beaux-arts de Montréal de 1928 à 1934. C'est pendant cette période que les artistes du Groupe des Sept l'invitent à faire partie de leur groupe.En 1935, Edwin Holgate est élu membre de l'Académie royale canadienne des beaux-arts. Ses œuvres sont exposées à la Galerie L'Art français à Montréal. En 1975 et 1976, le Musée des beaux-arts du Canada organise une importante rétrospective sur l'œuvre de Holgate. Edwin Holgate meurt à Montréal le 21 mai 1977.

(English version follows)

Normand Hudon est un caricaturiste politique québécois né le 5 juin 1929 à Montréal. Il étudie à l'École des beaux-arts de Montréal puis à l'Académie de Montmartre à Paris auprès de Fernand Léger. De 1948 à 1958, il est caricaturiste pigiste pour plusieurs journaux à Montréal. Hudon fait son apparition au petit écran dès la naissance de la Télévision de Radio-Canada en 1952 tout en performant dans les cabarets montréalais où il réalise chaque jour de deux à trois dessins. Il anime d’autres émissions dont Au p'tit café. Il devient une vedette du Québec. De 1958 à 1965, il travaille comme caricaturiste à plein temps pour les journaux dont Le Devoir, et La Presse et plus tard à la télé de Radio Canada. Normand Hudon expose ses œuvres dans de nombreuses galeries et musées tant au Québec que partout dans le monde. Il meurt le 8 janvier 1997 à Montréal.

-----

Normand Hudon is a Quebec political cartoonist born June 5, 1929 in Montreal. He studied at the École des beaux-arts de Montréal and then at the Académie de Montmartre in Paris with Fernand Léger. From 1948 to 1958, he was a freelance cartoonist for several newspapers in Montreal. Hudon appeared on the small screen from the birth of Radio-Canada Television in 1952 while performing in Montreal cabarets where he produced two to three drawings every day. He hosted other shows including « Au p'tit café ». He became a star of Quebec. From 1958 to 1965, he worked as a full-time cartoonist for newspapers including Le Devoir, and La Presse and later on Radio Canada TV. Normand Hudon exhibitedn his works in numerous galleries and museums both in Quebec and around the world. He died on January 8, 1997 in Montreal.

(English version follows)

A. Y. JACKSON (Groupe des Sept)
Le peintre canadien A. Y. Jackson abandonne sa famille en 1891, à 12 ans, pour travailler dans une entreprise de lithographie de Montréal. Il étudie au « Conseil des arts et manufactures » où il est l'élève d'Edmond Dyonnet, de William Brymner à l’Art Institute of Chicago et, en 1907, à l’Académie Julian de Paris. Son tableau La lisière de l’érablière attire l’attention de J.E.H. MacDonald et il fait la connaissance des autres membres du futur Groupe des Sept à Toronto. Il est peintre de guerre. La 1ère exposition du Groupe a lieu à Toronto au mois de mai 1920 suivie de plusieurs autres dont la British Empire Exhibition de 1924, en Angleterre. En 1955, il subit une hémorragie cérébrale et demeure un fervent partisan du nationalisme affiché par le Groupe. Il décède en 1974 à Kleinsburg en Ontario.

Canadian painter A. Y. Jackson abandoned his family in 1891, at the age of 12, to work for a lithography company in Montreal. He studied at the « Conseil des arts et manufactures » with Edmond Dyonnet, with William Brymner at the Art Institute of Chicago and, in 1907, at the Académie Julian in Paris. His painting « The edge of the sugar bush » attracted the attention of J.E.H. MacDonald and he met other members of the future Group of Seven in Toronto. He was a painter of war. The Group's first exhibition was held in Toronto in May 1920 and followed by several others, including the 1924 British Empire Exhibition in England. In 1955, he suffered a cerebral hemorrhage and remained a strong supporter of the nationalism displayed by the Group. He died in 1974 in Kleinsburg, Ontario.

(English version follows)

Le peintre montréalais Rémi Labarre nait à Thetford Mines au Québec en 1977. Dans son enfance, il dessine sur cartons et papier… En septembre 1984, Il obtient quelques pinceaux, un coffret de couleurs et son premier tableau sèchera ce jour-là. Autodidacte, il commence à peindre à 15 ans dans sa chambre où il est influencé par 3000 pages de livres et magazines sur l'art. Peu à peu, Il crée des œuvres nostalgiques et intensives marquées par sa sensibilité face aux situations et influences qui le marquent dont John Singer Sargent, Richard Schmid, ses rencontres dans son Montréal et ses voyages à Paris, San Francisco et New York.

-----

Montréal painter Rémi Labarre was born in Thetford Mines, Québec, in 1977. In his childhood, he drew on cardboard and paper… One day, in September 1984, he obtained a few brushes, a box of colors and his first painting would dry that day. Self-taught, his training began at the age of 15 with drawings, in a child's room, influenced by 3000 pages of books and magazines on art ... As an adult, he moved to Montreal and created nostalgic and intensive works influenced by his sensitivity to John Singer Sargent, Richard Schmid plus situations and interactions in his Montreal and elsewhere during his travels in Paris, San Francisco and New York.

Le peintre montréalais Francisco Iacurto naît le 1er septembre 1908. Dès l’âge de 13 ans, il expose au Monument National et, un an plus tard, étudie au Musée des Beaux arts de Montréal. En 1929, il obtient une bourse pour étudier à Paris. En 1938, Québec devient sa ville de prédilection et il s’y installe. Iacurto voyage en France en 1953 et en Italie en 1956, où il peint les Jardins du Vatican et Grèce, en 1964, des toiles sur la ville d’Athènes. Il est élu membre de l’Académie Royale Canadienne. En 1988, une rétrospective de ses dessins « Visages intimes » se tient à l’Université Laval. En 1990, il est élu Chevalier de l’Ordre du Mérite de la République d’Italie. La qualité du dessin, le souci du détail et le caractère lumineux de ses toiles distinguent l’oeuvre de Iacurto qui meurt en 2001 à Sainte-Foy à l’âge de 93 ans.

(English version follows)

ULRIC LAMARCHE
Le peintre québécois Ulric Lamarche naît le 15 décembre 1867 à Oakland en Californie. Il fait des études en beaux-arts à Montréal et se rend à Paris en 1891 aux académies Colarossi et Julian et dans l’atelier de J.L. Gérôme. De retour au Québec, il travaille comme caricaturiste pour les journaux l’Action et Le Canada. Il est aussi reconnu pour ses paysages d’été à la touche impressionniste. On retrouve ses œuvres aux Musées des Beaux-Arts de Montréal, du Québec, de l’Amérique francophone et de Joliette. Il meurt à Montréal en février 1921.

----------

The Quebec painter Ulric Lamarche was born on December 15, 1867 in Oakland, California. He studied Fine Arts in Montreal and went to Paris in 1891 to the Colarossi and Julian Academies and J.L. Gérôme's studio. Back in Quebec, he worked as a cartoonist for the newspapers Action and Canada. He is also known for his summer landscapes with an impressionist touch. His works can be found at the Museums of Fine Arts Arts in Montreal, Quebec, French-speaking America and Joliette. He died in Montreal in February 1921.

Le peintre québécois Gabriel Landry naît en 1950 au village de Natashquan, situé dans golfe du Saint-Laurent. La mer à perte de vue fait partie du paysage qui s’offre à ses yeux. Inspiré par une nature sauvage et des horizons lointains, il développe le goût et l’espoir de vivre dans un univers où les plus beaux rêves me sont permis.

Lieu de rendez-vous de la musique, du conte, de la parole et de la culture, Natashquan est aussi le village natal de Gilles Vigneault, poète et chansonnier de renommée internationale.

Landry commence à peindre à l’âge de 12 ans. À 16 ans, il participe à un concours de peinture régional à Québec et remporte le premier prix. Durant son adolescence il découvre Picasso et le cubisme. Dès lors, il s’initie à cette nouvelle forme d’art qui lui permet de voir la réalité autrement que l’œil peut la voir. Celle-ci se caractérise par la mise en symbole de la pensée et des valeurs humaines qu’il qualifie de symbolisme-cloisonniste.

Après trois ans d’études en art publicitaire (de 1969 à 1972), il sort gagnant du concours pour l’affiche officielle du Carnaval de Québec, événement d’envergure internationale. S’en suivent au fil du temps plusieurs autres reconnaissances à l’international et de nombreuses expositions. Un livre porte sur 22 de ses œuvres dont 6 d’entre-elles font la une pour le lancement d’un magazine. Un film inspiré de sa vie et de son œuvre est en voie d’être terminé.

Le premier peintre de paysage québécois Joseph Légaré est né à Québec en 1795. Il est un artiste autodidacte, un collectionneur d’art et un homme politique qui peint des scènes religieuses et profanes durant toute sa carrière. Il est aussi connu pour les premières représentations d’événements culturels d’importance et de tableaux des Premières Nations.

"Par sa sensibilité aux idées nouvelles et par son implication dans les événements de son époque, le peintre québécois Joseph Légaré occupe une place exceptionnelle dans l’histoire de l’art canadien ancien." John R. Porter

Légaré achète plusieurs tableaux de la collection de l’abbé Desjardins et un vaste assortiment de toiles européennes envoyées à Québec de France à l’époque de la Révolution française. Leur sujet surtout religieux et leur style technique plaisent au jeune artiste, et ses premières œuvres consistent surtout en de grandes copies de ces tableaux pour les églises et les ordres religieux. Il achète plusieurs autres collections qu’il copie et, en 1833, ouvre une première galerie d’art à Québec où il présente sa collection personnelle de toiles et de gravures européennes.
Contrairement à plusieurs de ses contemporains, qui choisissent surtout des sujets et des portraits religieux, Légaré peint des paysages. Il les incorpore dans ses natures mortes, comme Nature morte aux raisins (1826) et dans ses tableaux Le martyre des Pères Brébeuf et Lalemant (v. 1843), Les fiançailles d’une jeune Indienne (v. 1844) et La bataille de Sainte-Foy (v. 1854).

Légaré participe activement à la vie politique de la ville de Québec et du Bas-Canada. Solide partisan de Louis Joseph Papineau, il est arrêté et mis en prison brièvement durant la Rébellion de 1837. Il est membre de nombreux conseils et comités de la ville de Québec. Il est membre du conseil de la santé durant l’épidémie de choléra qui ravage la ville en 1832. Dans Le choléra, Québec (v. 1832), il représente la tragédie de l’épidémie dévastatrice par des personnages à l’avant-plan illuminé par l’arrière d’un éclairage dramatique par une pleine lune suspendue dans le ciel obscur et menaçant.

Légaré n’obtient pas de succès commercial durant sa vie et ses tableaux sont souvent rejetés en raison de ses associations politiques. Toutefois, son travail est exposé en 1838 et 1852. Quelques mois avant sa mort, en 1855, Légaré est nommé à l’Assemblée nationale du Québec à titre de conseiller.

Le peintre et sculpteur canadien Jacques Lisée est né à Fontainebleau, près de Weedon au Québec. Depuis, il vit à Thetford-Mines où il s'est d'abord intéressé à la sculpture sur bois. Depuis 45 ans, Il poursuit sa démarche artistique avec un talent et une originalité qui étonne et qui séduit à la fois par des dessins de vieillards à la physionomie attachante, des personnages truculents, de scènes caricaturales aux images habilement déformées.

Son souci du détail maintient une unité thématique au style unique pour chacune de ses pièces, Lisée présente sous un éclairage nouveau, la vie à la campagne, les animaux de la ferme, les travaux domestiques et plusieurs scènes quotidiennes que son humour transforme au gré de son inspiration en une vaste fresque sans cesse renouvelée de la vie de tous les jours. Son travail artistique s’inscrit dans la postmodernité.

Au fil des années, Lisée a réussi une fusion parfaite entre la sculpture sur bois et la peinture. Cette démarche toute personnelle s'exprime par l’ajout de couleurs contrastantes qui sont mises en valeur par les jeux d’ombres que provoque le relief du bois. Ses oeuvres reflètent une simplicité et une joie de vivre irrésistibles en plus d’être peuplé de personnages expressifs tous plus fascinants les uns que les autres. Ces derniers jouent au pool, aux cartes ou aux échecs, ou encore vaquent à des occupations quotidiennes dans des environnements souvent loin des grandes villes.

Jacques Lisée illustre habilement et simplement une multitude de détails conférant à ses compositions un charme et un style unique où l’humour côtoie la vie de tous les jours. Son sens aigu de l’observation ainsi que son imagination débordante créent chez le spectateur une émotion et une joie qui séduisent tant l’œil que l’âme et s’inscrivent dans la tradition artistique par des personnages et des paysages issues d'une vie rurale récente sous un éclairage nouveau, coloré, très joyeux et original.

(English version follows )

Le peintre pluridisciplinaire québécois, René Lemay naît en 1934 à Montréal. Il développe une passion artistique dès le plus jeune âge, mais se consacre à la peinture partir de 1983 en tant qu’aquarelliste. En 1990, il se tourne vers l’acrylique. À partir des années 2000, ses voyages influencent sa palette de couleurs et le sujet de ses peintures. Îles-de-la-Madeleine, Thaïlande, Chine, Bali, Vietnam et Singapore sont au cœur de son univers créatif pour réaliser sur le vif les croquis qui inspirent ses œuvres. À Hanoi, il se familiarise avec de nouvelles techniques, dont la laque. Ses œuvres font l’objet de plusieurs expositions en Amérique du Nord, en Asie et dans des galeries et collections. Il meurt en 2015.

-----

The multidisciplinary Quebec painter, René Lemay was born in 1934 in Montreal. He developed an artistic passion from an early age, but devoted himself to painting from 1983 as a watercolorist. In 1990, he turned to acrylic. From the 2000s, his travels influenced his color palette and the subject of his paintings. Îles-de-la-Madeleine, Thailand, China, Bali, Vietnam and Singapore are at the heart of his creative universe to carry out the sketches that inspire his works on the spot. In Hanoi, he familiarized himself with new techniques, including lacquer. His works are the subject of several exhibitions in North America, Asia, and in galleries and collections. He died in 2015.

Jean Paul Lemieux, né à Québec le 18/11/1904 et mort dans la même ville le 07/12/1990, est un peintre québécois.

Il étudie avec de Foy Suzor-Coté et à l'École des beaux-arts de Montréal. Suite à la visite de grands musées aux USA, il s'inscrit de nouveau aux Beaux-Arts et fréquente l'atelier du peintre Holgate. Puis, il enseigne et prend de plus en plus goût à la peinture moderne.

En 1937, il est de retour à Québec comme professeur aux Beaux-Arts. Ses œuvres sont de plus en plus recherchées. Durant les années soixante, Lemieux reçoit plusieurs honneurs et commandes, dont un portrait, qui sera controversé, de la reine Elizabeth II.

L'œuvre de Lemieux s'étend sur 3 trois périodes : la « primitive », la « classique » (la plus connue) et la « tardive » qui sera marquée par l'angoisse et la peur face à la menace nucléaire.

D'abord influencé par le Groupe des Sept, il s'affranchit de ce genre et peint des paysages de plus en plus épurés, souvent ramenés à quelques éléments visuels, qui traduisent un sentiment de solitude et d'isolement. C'est presque un courant expressionniste abstrait. Son assemblage de lignes et de plans évoque l'atmosphère du sujet, tel l'univers cloîtré des Ursulines dans son tableau du même nom.

Lemieux cherche ainsi un pouvoir d'évocation maximum en recourant à un minimum de formes et de couleurs.
Telle sera la marque de la partie la plus caractéristique de son œuvre.

Peintre canadien d'importance, il est peu connu hors de l'Amérique du Nord.

La peintre canadienne Rita Letendre est née à Drummondville au Québec en 1928 d'un père de la nation algonquine Abenaki et d'une mère québécoise francaise. En 1941, des difficultés économiques poussent sa famille nombreuse à déménager à Montréal.

En 1948, elle entre à l’École des beaux-arts de Montréal. Malheureusement, elle n'aime pas l’accent mis sur la représentation figurative traditionnelle en faveur de modèles plus novateurs telle qu'elle a vus en 1949 à l’"Exposition des rebelles" des automatistes.

Elle s’associe au milieu naissant de l’art d’avant-garde de Montréal et découvre l’art surréaliste, automatiste et abstrait. Letendre s’inspire des intentions de Borduas qui encourage l’autodétermination et la création de nouveaux vocabulaires visuels. Dès 1950, elle expose de petites gouaches abstraites et sa participation à l’exposition des automatistes en 1954, "La matière chante", est un moment crucial dans sa carrière. Le mouvement abstrait est jusqu’ici négligé par les grandes institutions du Québec.

Mais elle s’oriente rapidement vers l’esthétique "hard-edge" (rigueur géométrique et la netteté des surfaces de couleurs en aplat) suivant laquelle elle développe son motif de prédilection : la flèche.

En 1955, elle expose au Musée des beaux-arts de Montréal. Son travail provoque la désapprobation de Borduas qui revint de New York pour voir cette exposition importante. Il critique ses tableaux parce qu’ils sont " trop géométriques et rationnels " et infidèles à ses idées. Puis, elle va vers un public international en exposant à New York et au Musée des beaux-arts du Canada.

Pour Letendre, son travail repose sur les métaphores de la lumière, de l’ombre et du mouvement dans un engagement permanent envers la découverte de soi-même. Elle suggère que, dans cette éternelle rencontre des forces, la lumière échappe au néant et ainsi survit. Cette approche découle de son patrimoine autochtone.

En Italie, elle rencontre le sculpteur Kosso Eloul, qu’elle épouse en 1966. Le couple voyage en France, Israel, Los Angeles avant de s’installer à Toronto en 1969. Durant les années 1970, Letendre délaisse l’abstraction géométrique et utilise l’aérographe pour créer des effets atmosphériques.

Au fil de nombreuses expositions individuelles et collectives, Letendre acquiert une renommée internationale qui lui vaut plusieurs commandes de murales extérieures et intérieures aux Etats-Unis et au Canada, entre 1965 et 1980.

Son œuvre est difficile de cerner avec des mots. Automatiste, coloriste, muraliste, graveure, elle a développé son propre style. Ses tableaux flamboyants sont de formidables déclarations d’amour et leur force et leur singularité ont rayonné à travers le monde, de galeries en musées. Fort heureusement, une partie de son corpus s’est posé au Musée des Beaux-Arts du Québec à qui elle a fait don de 101 œuvres.

"Toute cette terminologie importe peu. Ce qui importe, c’est le tableau. Quand on regarde un tableau, on regarde quelque chose de vrai et c’est ce qui compte" dit-elle.

(English version follows)

JACQUES LEVEILLE
Le peintre figuratif québécois Jacques Léveillé naît en 1945. Il étudie aux Arts Graphiques de Montréal. En 1968, il entre à Radio-Québec où il réalise le symbole graphique d’identification de la station et des décors audacieux. Il est aussi illustrateur et concepteur-graphiste aux Éditions Leméac où il réalise 300 couvertures de livres. En 1988, il tient sa 1ère exposition solo à Montréal, puis c’est New York, Paris (Grand Palais), Ottawa et Toronto. Il est sélectionné lors de concours internationaux de 1993, 1994 et 1997. En 1999, avec une bourse du Conseil des Arts du Canada, il expose en solo à la galerie de l’Ambassade du Canada à Tokyo. En 2004, il remporte le Grand prix au 37e concours organisé par la Society of Canadian Artists. Il est membre de la Royal Canadian Academy.

--------------------

Quebec figurative painter Jacques Léveillé was born in 1945. He studied at the Graphic Arts of Montreal. In 1968, he joined Radio-Québec where he created the station's graphic identification symbol and daring sets. He acts also as an illustrator and graphic designer at Éditions Leméac where he produces 300 book covers. In 1988, he held his first solo exhibition in Montreal, then in New York, Paris (Grand Palais), Ottawa and Toronto. He was selected at international competitions in 1993, 1994 and 1997. In 1999, with a grant from the Canada Council for the Arts, he exhibited solo at the gallery of the Canadian Embassy in Tokyo. In 2004, he won the Grand Prize at the 37th competition organized by the Society of Canadian Artists. He is a member of the Royal Canadian Academy.

Arthur Lismer est un peintre et enseignant né à Sheffield, en Angleterre le 27 juin 1885 et mort à Montréal le 23 mars 1969.
Lismer fit ses études au Sheffield School of Art et à l'Académie royale des beaux-arts. Puis, il immigre au Canada en 1911.

Fasciné par le paysage canadien composé de rochers, de pins et de vastes étendues de ciel et d'eaux tumultueuses.

Il commençe sa carrière comme professeur au Victoria School of Art and Design de Halifax. En 1920, il forme avec ses collègues canadiens le "Groupe des Sept". Au cours des années 1930, il supervise le service éducatif de l'Art Gallery of Toronto. Pendant cette même période, il enseigne en Afrique.

Il déménage à Montréal en 1940 et dirige le Montreal Children's Art Centre affilié au Musée des Beaux arts de Montréal. À partir de 1951, il peint tous les étés à Vancouver.

La facture de ses tableaux d'influence impressionniste des années 1910 évolue et son expression se fait plus anguleuse et plus brute, reflétant ainsi le paysage canadien et l'identité nationale.

Il est reçu Compagnon de l'Ordre du Canada en 1967.

Toute sa vie, il se consacre à la peinture; tout en étant, par ailleurs, un excellent dessinateur et un professeur visionnaire. Un grand montréalais.

Né en 1928 à Montréal, John Little, que je qualifie "le peintre de Montréal", étudie pendant deux ans au Musée des beaux-arts de Montréal, sous la direction du célèbre peintre Arthur Lismer et de Goodridge Roberts. Par la suite, il part à New York, où il fréquente l’Art Students’ League.

De retour à Montréal, il devient dessinateur dans la firme architecturale de son père (Luke & Little) en 1951. Finalement, en 1953, il choisit sa vraie carrière et se tourne de façon définitive vers la peinture.

John Little peint les scènes de rue, les gens, les maisons, la campagne de Québec et le Vieux-Montréal. En 1957, la Gazette de Montréal remarque, "Sa vision est claire, son interprétation des personnages est solide et littérale, ses bâtiments sont solidement bâtis tout en portant les marques du temps et sont rapportés avec une attention louable accordée au dessin... Ses personnages sont animés, on sent le mouvement dans les foules et la congestion routière dans les petites rues est transmise avec sérieux..."

La critique Dorothy Pfeiffer, passant en revue ses œuvres en 1964 constate, « Ceux déplorant la démolition apparemment impitoyable de centaines de grandes demeures d’antan et d’autres bâtiments, la disparition au nom du progrès de divers petits parcs et recoins, l’abandon fréquent et cruel de dignes piliers de pierre et d’amusantes corniches, tireront un plaisir nostalgique de l’oeuvre de John Little car il a consacré ses peintures à la préservation de tels monuments pour la postérité. Toutefois, même si sa technique picturale est à la fois fougueuse et énergique, son travail ne peut d’aucune façon être étiqueté de simplement documentaire. Il peint des rues de ville les pieds dans la neige fondue... Trois qualités importantes sont contenues dans son travail, l’assurance, l’individualité et la vérité artistique. ».

Peint sur une carrière qui a duré plus de soixante-cinq ans, le travail de Little prend une importance encore plus grande dans le contexte de l'art canadien. Il célèbre le noyau urbain, les quartiers et les communautés ethniques du centre-ville. Montréal et Québec sont ses lieux de peinture et John Little est le premier peintre urbain au Canada.

En 1973, il est membre à part entière de l'Académie royale canadienne des arts. Il peint des couvertures pour MacLean's Magazine et ses peintures sont dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada, de la Beaverbrook Art Gallery, de la Concordia University Collection of Art et des collections privées à travers le pays. Ses tableaux sont toujours parmi les artistes les plus recherchés de sa génération au Canada.

(English version follows)

La peintre québécoise Louise Marion puise, depuis 25 ans, son inspiration dans les petits moments de détente de la vie de tous les jours. Elle parcourt les villes et les villages à la recherche de paysages et affectionne les grands espaces qu’elle transpose dans ses tableaux par une explosion de couleurs vives. Son style coloriste expressionniste est inspiré de plusieurs courants artistiques; le fauvisme, le cloisonnisme et le pop art. Elle a exposé ses œuvres dans plusieurs galeries d’art du Canada et à Paris et elles se retrouvent dans de nombreuses collections privées, corporatives. En décembre 2010, elle a exposé au Carrousel du Musée du Louvre à Paris. L'atelier de Louise est à Salaberry-de-Valleyfield, Québec.

------

For 25 years, Quebec painter Louise Marion has drawn her inspiration from the small moments of relaxation of everyday life. She travels through towns and villages in search of landscapes and enjoys the great outdoors which she transposes into her paintings with an explosion of bright colors. Her expressionist colorist style is inspired by several artistic movements; fauvism, cloisonnism and pop art. She has exhibited her works in several art galleries in Canada and in Paris and they can be found in many private and corporate collections. In December 2010, she exhibited at the Carrousel du Musée du Louvre in Paris. Louise's workshop is in Salaberry-de-Valleyfield, Quebec.

(English version follows)

ANDREA MARQUIS
L’artiste peintre québécoise Andréa Marquis des Cantons de l’Est nous électrise par son coup de pinceau et ses couleurs vibrantes. À l’âge adulte, elle est technologiste d’analyse biomédicale. Puis, elle tient une 1ère exposition en 2011 et taille vite sa place grâce à son talent. Elle expose au Québec, en Ontario, à New-York et Londres. Son style initial est réaliste, coloré, avec détails et coups de pinceau en évidence. Puis, elle exprime ce qu’elle a au fond du cœur par des sujets expressifs présentés dans un ensemble de couleurs et de mouvement qui laissent découvrir un sujet figuratif en second niveau. Ombres, lumières, courbes importantes, énergie, expression, contrastes… traversent l'émotion.

Quebec paint artist Andréa Marquis, from the Eastern Townships, electrifies us with her brushstroke and vibrant colors. As a young adult, she is a biomedical analysis technologist. Then, she holds her first exhibition in 2011 and quickly heightens her place thanks to her talent. She exhibited in Quebec, Ontario, New York and London. Her initial style is realistic, colorful, with details and brushstrokes in evidence. Then, she shows what she has at the bottom of her heart by expressive subjects that are presented in a set of colors and movements that allow the discovery of a figurative subject on a second level. Shadows, lights, important curves, energy, expression, contrasts ... go through emotion.

(English version follows)

MABEL MAY (Groupe de Beaver Hall)
La peintre québécoise Henrietta Mabel May naît à Montréal en 1877, d’une famille de neuf enfants, May démontre très tôt un talent pour le dessin. Elle est l’une des premières femmes à être admise à l’« Art Association of Montréal » en 1902. Elle doit mettre ses études de côté pour plusieurs années afin de subvenir aux besoins de sa famille. En 1912, ses études complétées, elle part en compagnie d’Emily Coonan pour l’Europe. Elles visitent galeries et musées. May est sensible aux impressionnistes. De retour, la Grande Dépression l’oblige à enseigner pour subvenir à ses besoins mais elle expose quand même et organise toujours des classes de dessins. En 1950, elle déménage en Colombie-Britannique où elle s’éteint en 1971.

--------------------

The Quebec painter Mabel May was born in Montreal in 1877 to a family of nine children. May very early demonstrated a talent for drawing. She was one of the first women to be admitted to the Art Association of Montreal in 1902. She must set aside her studies for several years to provide for her family. In 1912, her studies completed, she left with Emily Coonan for Europe. They visited galleries and museums. May became sensitive to the impressionists. Back to Canada, the Great Depression forces her to teach to support herself, but she still exhibits and still organizes drawing classes. In 1950, she moved permanently to British Columbia where she died in 1971.

(English version follows)

La jeune peintre québécoise Laurie Marois s’est démarquée à travers ses recherches picturales animalières. Réalistes et expressifs, ses animaux de grand formats sont peints rapprochés monochromes et contrastés avec des jets de peinture colorés. Son processus artistique récent a progressé: double exposition, intégration de paysages rappelant la forêt boréale.... Originaire de Normandin, au lac St-Jean, elle s’est vue décerner 13 prix du public et est sérieusement reconnue pour son savoir-faire. Avec une popularité grandissante, elle donne plusieurs conférences dans des écoles québécoises et contribue à plusieurs organismes caritatifs. Son talent connait un succès qui transcende déjà les frontières du Québec.

-----

The Quebec painter Laurie Marois quickly distinguished herself through her pictorial animal research. Realistic and expressive, her large format animals are painted close together in monochrome and contrasted with colored paint jets. She understands her process more and tests it out of her comfort zone. The Normandin-born artist has won 13 public awards and is seriously recognized for her talent. With growing popularity, she gives several conferences in Quebec schools and contributes to several charitable organizations. Her success transcends the borders of Quebec.

(English version follows)

La peintre québécoise Annemarie Masson étudie les beaux-arts à Montréal au Collège Jean-de-Brébeuf et le design d'intérieur au Collège Dawson. Diplômée en art et design, elle devient illustratrice textile à Mtl. Ses créations sont vendues par Neiman Marcus à NY. Puis, elle poursuit ses études au Boston Art Institute et est graphiste-illustratrice pour la EF Educational Foundation. En 1991, à Vancouver, elle œuvre pour le WEST Magazine du Globe & Mail et rejoint Match Point, magazine tennis de la C.-B. Designer d'intérieur à Chicago en 1997, elle peint pour ses clients durant plus de 20 ans. La peinture devient sa carrière et son atelier est à St-Petersburgh Floride. Élevée à la campagne, la faune, les paysages et son amour des animaux, l’inspirent.

Quebec painter Annemarie Masson studied fine arts in Montreal at Collège Jean-de-Brébeuf and interior design at Dawson College. Graduate in art and design, she became a textile illustrator in Mtl. Some of her creations were sold by Neiman Marcus in NY. In Boston, she continued her studies at the Art Institute and worked as a graphic illustrator for the EF Educational Foundation. In 1991, in Vancouver, she worked for Globe & Mail's WEST Magazine and joined Match Point, BC's tennis magazine. In 1997, she became designer in Chicago and painted for her clients for more than 20 years. Painting became her career and her studio is in St. Petersburgh, Florida. Raised in the countryside, wildlife, landscapes and her love of animals inspires her.

(English version follows)

La peintre québécoise Annemarie Masson étudie les beaux-arts à Montréal au Collège Jean-de-Brébeuf et le design d'intérieur au Collège Dawson. Diplômée en art et design, elle devient illustratrice textile à Mtl. Ses créations sont vendues par Neiman Marcus à NY. Puis, elle poursuit ses études au Boston Art Institute et est graphiste-illustratrice pour la EF Educational Foundation. En 1991, à Vancouver, elle œuvre pour le WEST Magazine du Globe & Mail et rejoint Match Point, magazine tennis de la C.-B. Designer d'intérieur à Chicago en 1997, elle peint pour ses clients durant plus de 20 ans. La peinture devient sa carrière et son atelier est à St-Petersburgh Floride. Élevée à la campagne, la faune, les paysages et son amour des animaux, l’inspirent.

Quebec painter Annemarie Masson studied fine arts in Montreal at Collège Jean-de-Brébeuf and interior design at Dawson College. Graduate in art and design, she became a textile illustrator in Mtl. Some of her creations were sold by Neiman Marcus in NY. In Boston, she continued her studies at the Art Institute and worked as a graphic illustrator for the EF Educational Foundation. In 1991, in Vancouver, she worked for Globe & Mail's WEST Magazine and joined Match Point, BC's tennis magazine. In 1997, she became designer in Chicago and painted for her clients for more than 20 years. Painting became her career and her studio is in St. Petersburgh, Florida. Raised in the countryside, wildlife, landscapes and her love of animals inspires her.

(English version will follow)

Le peintre québécois d’origine italienne Mario Mauro naît en septembre 1920, à Rivignano. À 14 ans, il entreprend des études de dessin, mosaïque et peinture à l'académie Spillibergo. Quatre ans plus tard, il entre à l'Académie des Beaux-Arts Brera à Milan. Il s’enrôle et va à la guerre. En 1950, il s’établit au Québec et s'intéresse à l'art religieux. Il réalise des fresques, des vitraux et des mosaïques pour les églises québécoises et Canadiennes pendant 17 ans. Subjugué très tôt par la beauté du paysage, il le reproduit sur toile, particulièrement inspiré par la région de Charlevoix. Ses oeuvres se retrouvent dans de nombreuses collections publiques et privées, aussi bien au Canada qu'aux Etats-Unis. Il décède en 1985.

-----

The Italian painter Mario Mauro was born in September 1920, in Rivignano. At 14, he began studying drawing, mosaic and painting at the Spillibergo academy. Four years later, he entered the Brera Academy of Fine Arts in Milan. He went to war. Established in Quebec in 1950, he was interested in religious art and produced frescoes, stained glass windows and mosaics for churches in Quebec and Canada for 17 years. Subjugated very early on by the beauty of the landscape, he reproduces it on canvas, particularly inspired by the Charlevoix region. Works by this artist can be found in many public and private collections, both in Canada and in the United States. He died in 1985.

(English version follows)

CENTRE d’ART DE MONTRÉAL
En 1792, les soeurs Hospitalières de Saint-Joseph transfèrent à Thomas McCord leur fief montréalais reçu au début de Montréal. Puis, vendu en 1796 à Robert Griffin, il est subdivisé en lots à bâtir. Le canal Lachine, ouvert en 1825, favorise la construction de maisons. Les irlandais, fuyant la famine de leur pays, le peuplent à partir de 1847. Il devient Griffintown et les maisons sont remplacées depuis 20 ans par des blocs d’appartements étagés. Le Centre d’Art de Mtl, un groupe privé, est installé au 1844 William Street de ce quartier dans une vieille maison à 4 étages et ses espaces sont dédiés aux artistes peintres de la région qui œuvrent côte à côte. C’est un endroit surprenant et agréable à visiter.

It was in 1792 that the Sisters Hospitalières of Saint Joseph transferred to Thomas McCord their Montreal stronghold that they had received at the beginning of Montreal. Then, it was sold in 1796 to Robert Griffin who subdivided the land into building lots. The construction of the Lachine Canal, opened in 1825, favored the construction of houses. The Irish fleeing the famine of their country, peopled it from 1847. It took the nickname Griffintown and aged to the point that the houses have been replaced since 20 years by blocks of multi-storey apartments. The Montreal Art Center, a private group, is located at 1844 William Street, of this ward, in one of the old four-storey houses and its spaces are dedicated to local paint-artists who work side by side. It is a surprising and pleasant place to visit.

(English version follows)

Les tableaux du peintre canadien James Wilson Morrice exposés au Musée de Joliette sont de la collection de A. K. Prakash. Né à Montréal le 10 août 1865, Morrice est un pionnier dans l’utilisation nouvelle et dynamique de la couleur. Il est connu pour sa manipulation de la peinture sur des pochades en bois à petite échelle. Il a joué un rôle essentiel dans l'avancement des tendances artistiques modernes au Canada et à l'étranger. Les histoires de ses voyages et de sa renommée en tant que l’un des peintres modernistes les plus appréciés du Canada sont partagés par la passion du collectionneur passionné Prakash à préserver le patrimoine de l’artiste pour tous les Canadiens. Morrice est mort à Tunis, le 23 janvier 1924.

The paintings of the Canadian painter James Wilson Morrice exhibited at the Joliette Museum are from the collection of A. K. Prakash. Born in Montreal on August 10, 1865, Morrice is a pioneer in the new and dynamic use of color. He is known for his manipulation of painting on small scale wooden pochades. He has been instrumental in advancing modern artistic trends in Canada and abroad. The stories of his travels and fame as one of Canada's most beloved modernist painters are shared by passionate Prakash for preserving the artist's heritage for all Canadians. Morrice died in Tunis on January 23, 1924.

(English version follows)

KATHLEEN MOIR MORRIS, (Groupe de Beaver Hall)
La peintre montréalaise Kathleen Moir Morris nait en 1893. De 1907 à 1917, elle étudie le dessin avec William Brymner et Maurice Cullen à l' « Art Association of Montreal ». Elle participe à l’exposition du printemps. Le portraitiste, Robert Harris s'intéresse à sa carrière. En 1920, elle est membre du « groupe de Beaver Hall » et participe aux expositions du « Canadian Group of Painters » . De 1923 à 1929, elle est à Ottawa et expose avec l'« Art Association » locale. En hiver, elle dessine à Québec, dans les Laurentides, à Berthierville, Montréal et Ottawa. Ses sujets sont des bâtiments, chevaux, traîneaux et marchés d’hiver. En 1929, elle est membre associé de l'Académie royale des arts du Canada et participe, de 1916 à 1958, à ses expositions. Elle meurt à Rawdon, au Québec, en 1986.

--------------------

The Montreal painter Kathleen Moir Morris was born in 1893. From 1907 to 1917, she studied drawing with William Brymner and Maurice Cullen at the Art Association of Montreal. She participated in the spring exhibition. Portraitist Robert Harris was interested in her career. In 1920, she became a member of the Beaver Hall Group and participated in the Canadian Group of Painters Exhibitions. From 1923 to 1929, she is in Ottawa and exhibits with the local Art Association. In winter, she draws in Quebec City, Laurentians, Berthierville, Montreal and Ottawa. Her subjects are buildings, horses, sledges and winter markets. In 1929, she became an associate member of the Royal Canadian Academy of Arts and participated in it’s exhibitions from 1916 to 1958. She died in Rawdon, Québec, in 1986.

(English version follows)

LE MUSÉE DE JOLIETTE
La ville régionale québécoise de Joliette est un centre industriel et rural, située à 75 km à l’est de Montréal et est dédiée à la culture. Reconnue pour la diversité de ses nombreux concerts, sa bibliothèque, elle abrite aussi le musée d'art de Joliette, fondé en 1976 et rénové de façon importante en 1992 et 2015 pour se mettre aux normes muséales et agrandir son espace. Sa belle collection d’art est composée de près de 10 000 œuvres canadiennes, européennes, contemporaines, et archéologiques. Le musée met en valeur et diffuse ses œuvres et d’autres au moyen d’expositions et d’activités culturelles et éducatives. Je l’ai visité hier pour la première fois. Superbe! À ne pas manquer! Ça vaut le détour !

The Quebec regional city of Joliette is an industrial and rural center, located 75 km east of Montreal and is dedicated to culture. Recognized for the diversity of its many concerts, its library, it also houses the Joliette Museum of Art, founded in 1976 and renovated significantly in 1992 and 2015 to meet the museum standards and expand its space. His fine art collection is composed of nearly 10,000 Canadian, European, contemporary, and archaeological works. The museum showcases and disseminates its works and others through exhibitions and cultural and educational activities. I visited it yesterday for the first time. Superb! Do not miss!

Randolph S. Hewton est né en 1888 à Québec. En 1903, il étudie avec William Brymner à l'« Art Association of Montréal (AAM) » (aujourd'hui le Musée des Beaux-arts de Montréal). Il obtint une bourse pour étudier à Paris à l'Académie Julian de 1908 à 1910. C'est là qu'il rencontre A.Y. Jackson, qui devient son ami de toujours. De retour à Montréal, il expose avec ce dernier des tableaux inspirés de Paris en 1913, mais malheureusement les critiques sont mauvaises.

Jackson et lui servent outre-mer pendant la Première Guerre mondiale, et Hewton reçoit la Croix militaire pour bravoure lors de l'offensive de la bataille de la Somme. À son retour à Montréal, Hewton travaille pour une entreprise spécialisée dans la production de boîtes en papier.

En 1920, aux côtés deEdwin Holgate, Mabel May et Lilias Newton, camarades diplômés de l'AAM il fonde le groupe Beaver Hall, qui doit son nom au studio partagé situé au 305 Beaver Hall Hill à Montréal. Les artistes de Beaver Hall sont invités à exposer à la première exposition du Groupe des Sept en 1920.

Il jongle avec la peinture et est incertain de sa carrière. Il devient président de l’entreprise de boîte de papier en 1921, année où il est élu membre associé de l'Académie royale canadienne. Sa société déménage en Ontario en 1933. Et c’est là qu’il dessine avec A.Y. Jackson et Albert Robinson.

Sa plus grande contribution en tant qu'artiste est dans le domaine du portrait et de la peinture de figures.En 1947, la Galerie d'art de Hamilton organise une exposition de son travail.

Lilias Torrance Newton naît à Lachine, au Québec, en banlieue de Montréal, en 1896. Elle quitte l'école à 16 ans pour suivre des cours de peinturede William Brymner à l' « Art Association of Montreal (AAM) » où elle remporte une bourse d'études en 1ère année. Par la suite, elle étudie avec Alfred Wolmark à Londres et Alexandre Jacovleff à Paris.

Pendant la 1èreGuerre mondiale, elle travaille pour la Croix-Rouge en Angleterre. En 1922, elle obtient la mention honorable au Salon de Paris pendant ses études à Londres. Mariée en 1921 avec Frederick G. Newton, elle a un enfant et divorce en 1933. Elle est membre-associé de l'Académie royale canadienne en 1923, 3e femme membre en 1937 etacadémicienne en 1939. Membre fondateur du groupe Beaver Hall, elle participe à la formation du groupe canadien des peintres. Elle enseigne à son alma mater l'AAM et reçoit un doctorat honorifique en droit de l'Université de Toronto.

Newton est plus connue pour ses 300 portraits au cours de sa carrière, y compris ceux de 1957 de la reine Elizabeth II et du prince Philip. Ses portraits sont de nature psychologique.Ses œuvres font partie des collections de multiples musées des Beaux-arts du Canada, de Montréal, de Québec, du Musée canadien de la guerre et d'autres institutions publiques au Canada.

Elle continue à peindre jusqu'en 1975, quand elle est tombe et sefracture la clavicule. Lilias Torrance Newton décède à Cowansville, au Québec, en 1980, à l'âge de 83 ans.

(English version follows)

DENIS NOLET
Le peintre québécois Denis Nolet, né à Québec en 1964, amorça des études spécialisées en expression picturale dès l'âge de 9 ans. Elles l’amenèrent à se diriger vers la représentation de scènes urbaines. Il obtient un vif succès dans la Vieille Capitale. Tout en produisant à un rythme régulier, il poursuivit des études en art visuel à l'Université Laval. Denis Nolet préfère le mystère de la nuit aux rayons de soleil, ce qui explique sa préférence pour les couleurs qu'il utilise. Noctambule lui-même, c'est pendant que les gens dorment que l'artiste œuvre. Entre lui et le monde du sommeil se crée une complicité dont il sait tirer parti. Il peint un monde poétique dans lequel l'harmonie des formes baigne dans le repos et la sérénité.

----------

The Quebec painter Denis Nolet, born in Québec in 1964, began specialized studies in pictorial expression at the age of 9 years. They led him to the representation of urban scenes. He obtained a great success in the Old Capital. While producing at a steady pace, he pursued studies in visual art at Laval University. He prefers the mystery of the night to the sun, which explains his preference for the colors he uses. He is a night owl. Between him and the world of sleep was created a complicity which he knew how to take advantage. He paints a poetic world in which the harmony of forms bathes in rest and serenity.

(English version follows)

PAULINE PAQUIN
L’artiste-peintre québécoise Pauline Paquin est née à Ste-Monique, Mirabel, en 1952. Infirmière diplômée, elle a toujours manifesté un vif intérêt pour la peinture à l'huile. Peintre figurative, naïve, au sens aigu de l'observation, elle a le souci du détail à la palette de couleurs éclatantes. Dans les années 1970, ses scènes trouvent rapidement un public dans la société. Artiste à plein temps depuis 1979, ses peintures sont omniprésentes dans tout le pays. Postes Canada a reconnu son talent et a émis en 1996 un timbre de 0,52 $ (pour les destinations des États-Unis) afin de commémorer et souligner le 50e anniversaire de l'UNICEF.

--------------

The Quebec painter Pauline Paquin was born in St-Monique, Mirabel, in 1952. Naive figurative painter with a keen sense of observation and attention to detail, she has a vivid color palette. A registered nurse by profession, she has always shown a keen interest in oil painting. In the 1970s, her scenes, from an idealized vision of childhood, quickly found an audience in all sectors of society. A full-time artist since 1979, her paintings are ubiquitous throughout the country. Canada Post recognized her talent and issued a $ 0.52 stamp (for US destinations) in 1996 to commemorate and celebrate the 50th anniversary of UNICEF.

Née un crayon à la main d’un père architecte, la peintre québécoise Françoise Pascals fait ses premières tentatives en peinture à l’huile dès l’âge de seize ans.

En 1963, à dix-huit ans, elle prend le chemin de l’École des Beaux-Arts de Québec. Elle n’arrête pas de peindre depuis et mère de cinq filles, elle vit de son art. Elle est membre de notre groupe « les amants de la peinture ».

Je vous suggère de visiter son site, www.fpascals.com, vous y trouverez de belles œuvres d’une femme solide, de caractère et douée.

Alfred Pellan né à Québec, le 16 mai 1906 - mort à Montréal, le 31 octobre 1988, est un peintre, un muraliste, un illustrateur et un costumier québécois, domicilié à Auteuil (Laval) pendant près de quarante ans. Il est le premier peintre québécois à s'être illustré sur la scène française (plus précisément en 1935). Vingt ans plus tard, à la suite d'une exposition à Paris, son œuvre est reconnue au Québec et au Canada.

(English version follows)

La peintre québécoise Jeannette Perreault nait à Montréal en 1958. Elle s’intéresse s’intéresse aux arts visuels dès sa jeunesse. Elle privilégie l’huile sur toile. Jeannette développe un langage gestuel qui fait « jaser » la couleur avec le croquis. Sa thématique concerne essentiellement l’humain. Que ce soit dans les lieux communs tels que les cafés, les bars, ou dans les moments de solitude, elle recherche le geste qui caractérise l’individualité du modèle. Par connotations lumineuses, les ambiances créées contribuent au sentiment d’assister à un moment vécu, encore présent. De même, elle aborde la nature morte, traitant le lieu et l’objet comme témoins évocateurs d’intimité.

-----

Quebec painter Jeannette Perreault was born in Montreal in 1958. She was interested in the visual arts from her youth. She favors oil on canvas. Jeannette develops a sign language which makes color "talk" with the sketch. Its theme mainly concerns humans. Whether in common places such as cafes, bars, or in moments of solitude, she seeks the gesture that characterizes the individuality of the model. Through luminous connotations, the atmospheres created contribute to the feeling of witnessing a lived moment, still present. Likewise, she approaches still life, treating the place and the object as evocative witnesses of intimacy.

(English version hollows)

Autodidacte, le peintre québécois Bernard Proulx nait en 1954 à Percé, Gaspésie à l’embouchure du golfe Saint-Laurent. Dans sa famille, les arts sont dominants. À l’âge de 6 ans, Il explore le dessin avec sa mère qui lui apprend les rudiments de ce médium d’expression. Les artistes du Centre d'art de Percé l’inspirent. Il étudie, les grands maîtres canadiens et européens, dans les livres et les musées. Il suit une formation avec Ginette Berthiaume, artiste peintre chevronnée. Plus tard, le peintre Tex Lecor devient son mentor pour la composition et la subtilité des couleurs. La mer, ses embruns, les côtes, les récifs, le chant du ressac, l’odeur du varech et la beauté des côtes gaspésiennes bercent sa jeunesse et imprègnent son imaginaire. La peinture lui permet de définir une plus large palette d'émotions et elle s'ouvre sur une liberté d'expression totale, sans frontière de langage.

-----

Self-taught, Bernard Proulx was born in 1954 in Percé, Gaspésie on the borders of Québec, at the mouth of the Gulf of St. Lawrence. In his family, the arts are dominant. At the age of six, he explored drawing with his mother, who taught him the basics of this medium of expression. He is inspired by the artists of the Percé Art Center. He studies the great masters of Quebec, Canada and Europe, as much in books as in museums. He is trained with Ginette Berthiaume, a seasoned painter, to better master the techniques of drawing. Later, the great master Paul Tex Lecor becomes his mentor for composition and the subtlety of colors. The sea, its mist, the coasts, the reefs, the song of the surf, the scent of seaweed and the beauty of the Gaspé coast cradle his youth and permeate his imagination. Painting allows him to define a wider range of emotions and, unlike words, opens up for him a total freedom of expression, without language boundaries.

(English version follows)

Le peintre montréalais Marcel Ravary nait à Montréal en 1940. Il étudie la peinture aux Beaux-Arts de Montréal et s’implique dans divers domaines artistiques dont la mise en scène et la réalisation de décors. Depuis 1970, Il se consacre exclusivement à son art. Peintre, paysagiste, chroniqueur de la petite vie quotidienne montréalaise, il reproduit avec réalisme et humour les scènes courantes des rues et des ruelles. Ses œuvres croquent sur le vif des situations ou évoquent le passé. Il est fasciné par l’architecture urbaine ou rurale tout en explorant l’atmosphère, les mouvements et les déplacements des promeneurs et enfants qui circulent entre les édifices. Son oeuvre est une vie qu’il représente sous diverses formes.

-------

The Montreal painter Marcel Ravary was born in Montreal in 1940. He studied painting at the Beaux-Arts in Montreal and was involved in various artistic fields including staging and making sets. Since 1970, he devotes himself exclusively to his art. Painter, landscape painter, chronicler of the Montreal daily life, he reproduces with realism and humor the current scenes of streets and alleyways. His works sketch on the spot situations or evoke the past. He is fascinated by urban or rural architecture while exploring the atmosphere and the movements of children and walkers who move between buildings. His work is a life that he represents in various forms.

René Richard est né le 1er décembre 1895 à La Chaux-de-Fonds, en Suisse. Il s'installe avec sa famille au Canada en 1909.

A l’âge de 18 ans, il devient trappeur et coureur des bois dans le nord de l’Alberta. Il reporte ses randonnées dans des centaines de dessins. Il rencontre Clarence Gagnon en Europe en 1927, peu après avoir porté son intérêt vers la peinture. C’est cette rencontre qui le convaincra, dix ans plus tard de venir s’installer au Québec où il se consacre à son art.

Il s’installe à Baie-Saint-Paul en 1942 et expose régulièrement à Québec et Montréal mais retourne en 1952 dans le Grand Nord. Il présente une exposition individuelle en 1967, au Musée du Québec et dix ans plus tard, une exposition rétrospective.

En 1980, il fait une importante donation de ses œuvres à l’Université Laval.

Il décède en 1982 à l'âge de 86 ans.

Jean-Paul Riopelle, né le 7 octobre 1923 à Montréal et mort le 12 mars 2002 à Saint-Antoine-de-l'Isle-aux-Grues, est un peintre, graveur et sculpteur canadien.

Dans les 1940, élève de Paul-Émile Borduas. Il signe le manifeste le "Refus global".

En 1949, il s'installe à Paris et devient Automatiste, rencontrant les Surréalistes et son fondateur André Breton.

Il revient au Québec en 1990. Il perfectionne la technique du all-over, qui consiste à éliminer toute forme de perspective dans le tableau au moyen d'éclats de peinture en couches multiples.

Par la suite, il se tourne vers la peinture au pochoir, avec des bombes en aérosol, et la figuration : c'est l'arrivée des oiseaux. Il termine sa carrière avec quatre 1er prix internationaux.

Son œuvre la plus célèbre est l'"Hommage à Rosa Luxembourg". Cette œuvre immense fut créée en hommage à Joan Mitchell, lorsque Riopelle apprit sa mort.

Une grande exposition Riopelle a été présentée en 2006 au musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg en Russie.

La place Jean-Paul-Riopelle a été aménagée en face du Palais des Congrès de Montréal.

Sarah Robertson était du groupe de peintres montréalais "Beaver Hall" qui s’était consciemment allié au "Groupe des sept". C'est A.Y. Jackson, originaire de Montréal, qui assurait le lien pour les soutenir et les encourager. Le Beaver Hall comprenait 19 membres, dont huit femmes.

Montréal s’enorgueillait alors de plusieurs excellents peintres paysagistes, dont Anne Savage et Sarah Robertson. Cette dernière a étudié et travaillé à Montréal. Ses dessins de l'environnement rural et urbain viennent de ces endroits, de l'île d'Orléans et des campagnes du Vermont.

Elle étudia à l'"Art Association of Montreal" sous Brymner, Maurice Cullen, and Randolph Hewton.

Ses tableaux furent inclus dans l'exposition d'Art Canadien en 1924 and 1925 à Wembley, Angleterre. De plus, elle fut invité à contribuer aux expositions du "Groupe des sept" en 1928, 1930, 1931. Son jugement critique était admiré.

Le Musée National des Arts du Canada organisa une exposition en mémoire de Sarah Robertson en 1951.

Anne Savage (1896-1971) se fait remarquer très tôt par la qualité de ses travaux artistiques. Après avoir essuyé un refus de l'Université McGill, elle étudie à l'Art Association de Montréal et devient dessinatrice médicale pour un hôpital militaire de Montréal. Elle étudie ensuite à la Minneapolis School of design tout en conservant son emploi comme dessinatrice.

En 1920, elle revient à Montréal et travaille pour la Ronalds Press avant d'entâmer une carrière dans l'enseignement. On lui accorde alors un poste de remplacement au Commercial and Technical High School. Elle dirige de plus le département de dessin du Baron Byng High school jusqu'en 1948. En 1937, elle enseigne aux enfants à l'Art Association de Montréal.

Au cours des années 20, elle devient membre du Groupe de Beaver Hall et effectue des voyages en France et en Angleterre. Elle participe à l'exposition de l'Empire britannique, en 1924, et expose au Musée du Jeu de la Paume, en 1927. Parmi ses principales peintures, on retrouve un grand nombre de paysages québécois dont plusieurs sont inspirés de la région des Laurentides.

(English version follows)

RICHARD SAVOIE
Le peintre québécois Richard Savoie nait à Moncton (N.B.) le 13 juin 1959 dans une famille d’artistes. Il étudie l’art avec Gabrielle Messier et Yolaine Lefebvre et au cours de plus de vingt ans de carrière, il est pastelliste et devient un des Maîtres de ce médium au Canada. Puis, il passe à la peinture à l’huile et démontre une affinité pour ce nouveau médium. Dans son monde pictural, le sujet, même en pleine nuit, semble exploser d’une lumière toute vers l’avant alors que les personnages qui habitent ses tableaux tournent le dos au narrateur qui semble le laisser en observateur. Les oeuvres de Richard Savoie sont présentes dans les plus grandes galeries d’art du Canada et font partie de plusieurs collections importantes.

----------

The Quebec painter Richard Savoie was born in Moncton, NB, on June 13, 1959 into a family of artists. He studied art with Gabrielle Messier and Yolaine Lefebvre, and during more than twenty years of career, he is a pastellist and becomes one of the masters of this medium in Canada. Then he moves on to oil painting and shows an affinity for this new medium. In his pictorial world, the subject, even in the middle of the night, seems to explode with a light all the way forward while the characters who live in his paintings turn their backs on the narrator who seems to leave him as an observer. Richard Savoie's work is present in Canada's largest art galleries and is part of several important collections.

Le peintre Randolph Stanley Hewton. Québec



Le peintre Randolph Stanley Hewton, nait le 12 juin 1888 à Maple Grove au Québec. Il étudie à Montréal, où il est en 1903, l'élève de William BRYMNER et à l'Académie Julian, à Paris de 1908 à 1913.



À Paris, en 1912, Randolph fait la rencontre d'A.Y. JACKSON qui influencera considérablement son style. De plus, l'impressionnisme français transparaît dans ses premiers paysages canadiens. Son interprétation va dans le même sens que celle du GROUPE DES SEPT, mais, au début, son Québec natal réserve un accueil plutôt froid à son œuvre en 1913.

C'est dans ses tableaux figuratifs et ses portraits, où il allie avec succès les techniques de base de la peinture traditionnelle et les influences contemporaines, qu'il fait le plus de progrès. Citons à titre d'exemple Sleeping Woman (1929).


Hewton est membre fondateur du Canadian Group of Painters (1933) et est élu à l'Académie royale des arts du Canada en 1934.



Randolph décède à Belleville en Ontario au Canada 17 mars 1960.

(English version follows)

STREET-ART MONTRÉAL
Le street-art, art urbain éphémère, est né aux USA dans les années 70 et en Europe 10 ans plus tard. Puis, il se pointe à Montréal, ville de liberté d’expression. Il regroupe toutes les formes d’art réalisées dans les endroits publics: graffiti, pochoir, mosaïque, stickers, bombe aérosol... Contrairement à d’autres grandes villes, à Montréal il apparaît un peu partout dans les rues, avenues, parkings, ruelles, impasses du quartier Mont Royal, du Blvd St Laurent et au niveau du métro Beaubien. La ville a choisi de le contrôler, de l’encadrer en lui donnant des moyens. Le « festival Mural » a vu le jour en 2012. Il se déroule durant 10 jours en juin et les artistes sont mondialement reconnus. Plus de 1.15 millions de visiteurs le voient par an. Les photos ont été en majorité captées le 16 juin 2019.

Street-art, an urban ephemeral art, was born in the USA in the 70s and in Europe ten years later. It began to appear in Montreal, city of freedom of expression. This artistic movement brings together all forms of art made in public places: graffiti, stencil, mosaic, stickers, sprays ... Unlike other large cities, in Montreal it is everywhere in the streets, avenues, parking lots, alleys, dead ends of the Mont Royal district, on the St Laurent Blvd and at the metro station Beaubien. The city has chosen to control it, to supervise it by giving it means. The « Mural festival » was born in 2012, is held for 10 days in June and the artists are world-renowned. More than 1.15 million visitors see it annually. Most photos were taken on June 16, 2019.

Autres tableaux de Montréal par un autre grand peintre montréalais Philip Surrey.

Le peintre impressionniste québécois Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté nait le 6 avril 1869 à Arthabaska. Habile en dessin, il s’inscrit à l'École des beaux-arts de Paris et aux académies Julian et Colarossi. Il côtoie Auguste Rodin. En 1907, il s’installe à Montréal. Il réalisera 1 500 œuvres dont « Jacques Cartier à Stadaconé » et des nus d'amies. Il est le peintre national par excellence lorsque le 20 février 1927, il subit une attaque d'apoplexie, La sympathie du public est grande. En janvier 1929, il va en Floride avec son infirmière qu’il épousera le 28 novembre 1933. Actif malgré son handicap physique, il meurt le 29 janvier 1937 à Daytona Beach.

La peintre Tanobe naît à Morioka, au Japon. Elle étudie dès l'âge de 11 ans avec Itaru Tannage, un maître japonais de la peinture à l'huile. Puis, elle perfectionne son art en France, en Grèce et en Afrique, avant de s'établir au Québec, à Saint-Antoine-sur-Richelieu, en 1976.

En 1981, elle obtient le prix du Conseil des arts du Canada pour son illustration du poème de Gilles Vigneault «Les gens de mon pays». En 1983, son illustration de «Bonheur d'occasion» lui mérite ce commentaire de Gabrielle Roy: «qu'elle est émouvante cette rencontre du lointain Japon avec notre grouillant et familier Saint-Henri.»

En 1994, Tanobe est reçue membre de l'académie royale des arts du Canada. Elle tient plusieurs expositions solo à Montréal, Québec, Toronto, New York, Paris, Tokyo, etc.. et ses oeuvres sont également exposées dans plusieurs expositions permanentes de musées dont celui des beaux-arts de Montréal. Elles nous font redécouvrir le quotidien des Québécois, tant en milieu rural qu'urbain.

Son style et sa technique sont enseignés dans les universités et écoles du Québec, ainsi qu'en Nouvelle-Angleterre.

(English version follows)

PAUL TEX LECOR
L’artiste-peintre québécois Paul Tex Lecor est né à Saint-Michel de Wentworth, le 10 juin 1933. En 1951, il débute ses études à l’École des Beaux arts de Montréal avec comme professeurs : Jacques de Tonnancour, Stanley Cosgrove... À la fin des années 1950, Il est aussi chanteur et humoriste. Il rencontre le grand peintre Léo Ayotte qui devient son ami et mentor. Les années 60 et 70 voient sa popularité de chanteur à son summum mais il se concentre sur celle d’artiste-peintre. Forêt, campagne, tavernes et camaraderie sont des images de ses tableaux. Paul Tex Lecor fait partie du patrimoine de l’art et de la culture au Québec lorsqu’il meurt le 9 septembre 2017.

----------

Paul Tex Lecor is a Quebec painter born in Saint-Michel de Wentworth on June 10, 1933. In 1951, he begins his studies at the School of Fine Arts in Montreal with teachers, such as Jacques de Tonnancour, Stanley Cosgrove ... In the late 1950s, he is also singer and comedian. He meets the great painter Léo Ayotte who becomes his friend and mentor. The 60s and 70s see his singing popularity at its height, but he decides to concentrate on painting. Forests, countrysides, taverns and camaraderie are subjects of his paintings. Paul Tex Lecor is part of the heritage of art and culture of Quebec when he dies on September 9, 2017.

(English version follows)

WILLIAM THURSTON TOPHAM,(Groupe de Beaver Hall)
Le peintre montréalais William Thurston Topham naît en 1888 à Spondon, dans le Derbyshire, en Angleterre. Il y étudie l'architecture et voyage en Allemagne et à Paris. Au début des années 1900, il émigre à Montréal, au Québec, et peint à plein temps. Son sujet: Les Laurentides. Parallèlement aux paysages, il a également peint des portraits, des intérieurs et des scènes de guerre de la 1ère Guerre mondiale où il été soldat. Il devient membre du groupe de Beaver Hall en 1926, expose avec la Royal Canadian Academy de 1918 à 1952 et l'American Association of Museums de 1913 à 1947. Son travail fait aussi partie de la collection du Musée canadien de la guerre. Il décède à Montréal en 1966.

--------------------

The Montreal painter William Thurston Topham was born in 1888 in Spondon, Derbyshire, England. He studied architecture and traveled to Germany and Paris. In the early 1900s, he emigrated to Montreal, Quebec, and painted full time. His main subject is the Laurentians. He works in oil, acrylic, watercolors and pastels. Parallel to the landscapes, he also painted: portraits, interiors and war scenes from the First World War where he was a soldier. He became a member of the Beaver Hall Group in 1926. He exhibited with the Royal Canadian Academy from 1918 to 1952 and the American Association of Museums from 1913 to 1947. His work is also in the collection of the Canadian War Museum. He died in Montreal in 1966.

Le peintre Jacques Raoul Tremblay naît le 20 avril 1952 au Québec, de souche brayonne et montréalaise.

Depuis 35 ans, il est inspiré par les églises de village, les maisons anciennes et tout ce qui caractérise, en particulier, la mosaïque culturelle du paysage madawaskayen du Nouveau -Brunswick. Il peint aussi à Québec et à Montréal où il favorise les bâtiments d’entreprises et les devantures de commerces bien connus.

Il est un artiste peintre autodidacte dont la passion est de témoigner de son temps et du patrimoine de ses ancêtres. Il participe toujours à la foire brayonne qui met en valeur cette culture et considérée comme le plus grand festival français en Amérique (hors Québec).

Les principales influences de l’œuvre de Jacques Tremblay proviennent de l’art de Cézanne. De lui, il apprend sur la composition picturale et la couleur. Van Gogh devient par la suite une très grande inspiration. Dans cette période, l’artiste modifie son coup de pinceau et intensifie sa palette. Mais ce n’est que lorsque Jacques Raoul Tremblay découvre par hasard les œuvres de Marc Aurèle Fortin, le grand maitre québécois, qu’il devient entier. Ces sources, combinées à la passion de l’artiste, en ont fait le créateur d’aujourd’hui.

L’artiste s’intéresse au charme de la région du Madawaska et de son histoire, qu’il nous fait revivre avec enthousiasme. Cette région est située dans le nord-ouest du Nouveau-Brunswick, au Canada, au nord du Maine et à l'ouest du Témiscouata Québécois. Le fleuve Saint-Jean forme une frontière naturelle avec le Maine. Le Madawaska est surnommé la queue de poêle du Nouveau-Brunswick et 93 % de la population est d'expression maternelle française.

Le peintre naïf Arthur Villeneuve naît à Chicoutimi en 1910. Il fréquente l’école jusqu’en 3e année. Tout commence en 1946, au moment où, pendant la messe dominicale, il est touché par la lecture d’une lettre pastorale encourageant chacun à reconnaître et exploiter ses talents particuliers.

Villeneuve n’a jamais suivi de cours de dessin ni de peinture, il n’a pas de contacts avec d’autres peintres contemporains. En 1957, il abandonne son métier de barbier pour se consacrer entièrement à la peinture et entreprend alors de recouvrir sa maison de fresques colorées illustrant l’histoire régionale, la géographie locale et sa vision du monde.

Après deux ans de travail, Il ouvre ses portes au public en 1959. Arthur Villeneuve y accueille les visiteurs jusqu’à sa mort, en 1990.

Artiste prolifique, Arthur Villeneuve a également réalisé au cours de sa vie de nombreux dessins et tableaux. Le Musée des beaux-arts de Montréal organise une importante rétrospective de son oeuvre en 1972; la même année, Arthur Villeneuve est décoré de l’Ordre du Canada.

M. Horatio Walker nait à Listowel, en Ontario, le 11 mai 1858 et décède à sa villa de l’île d’Orléans a 80 ans, où il vécut 25 ans. Il commençe par étudier la peinture sous la direction de M. J.-A. Fraser, de Toronto, puis il se rend à New York. Toutefois, c’est par ses propres efforts, surtout en autodidacte, qu’il perfectionne son talent de peintre.
M. Walker est admis à la « National Academy » en 1891 et en 1918, il est élu membre de la Société Royale du Canada. Il obtient une médaille d’or à l’Exposition Universelle de St-Louis, en 1904; et une autre à l’Exposition du Pacifique.
Horatio a un souci extrême de la préparation à donner à l’exécution d’une toile. Pendant des semaines et des mois, il revenait au même endroit, à la même heure, et étudiait la lumière qui se diffusait sur le paysage qu’il voulait peindre. Il absorbait le paysage, faisait la synthèse de ses sentiments et les communiquait à sa peinture.
« Etudier l’oeuvre abondante, vivante, variée, de M. Walker, c’est étudier les moeurs, les choses et les gens de chez nous ».
Les tableaux de M. Walker sont des documents d’histoire paysanne. Le musée de Québec possède quelques-uns de ces tableaux. Il y en a deux à la Galerie d’Art de Montréal. On en trouve chez des particuliers. Mais, il faut bien l’avouer, c’est en dehors de la province de Québec et surtout aux États-Unis, que se trouve l’œuvre de M. Walker.

(English version follows)

ZILON
Depuis 30 ans, Zilon, le « Cocteau des ruelles », figure de proue de la mouvance punk et underground à Montréal, se réinvente et transcende les générations et les frontières. Avec plus de 50 expos, ses oeuvres sont vues à NY, Paris et Londres. En galerie, Il présente des bandes dessinées, des story-boards, des affiches, des fresques, etc.. Il collabore aux projets d’artistes reconnus et participe aux Festivals, aux Francofolies et autres. En 2011, ses oeuvres sont projetées lors du spectacle Mode et Opéra. À Londres, il offre une performance au London Fashion Week. Pour Givenchy, il réalise 3 oeuvres monumentales à Paris. Performeur talentueux, pluridisciplinaire, son message est authentique. Populaire au sens noble du terme, il échappe à toute catégorisation.

--------------

For 30 years, Zilon, a leader in the punk and underground movement in Montreal, has reinvented himself and transcends generations and borders. With more than 50 exhibitions, his works have been seen in NY, Paris and London. In the galleries, he presents comic strips, storyboards, posters, frescoes, etc. He collaborates on projects of recognized artists and participates in Festivals, Francofolies and others. In 2011, his works are screened during the show « Mode et Opéra ». In London, he gave a performance at « London Fashion Week ». For Givenchy, he made 3 monumental works in Paris. Talented performer, multidisciplinary, his message is authentic. Popular in the noble sense of the term, it escapes categorization.