Les Jean


Chronique familiale de l’ancêtre Pierre Jean

Cette généalogie a été préparée avec la collaboration du généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.

L’histoire de Jean et de ses descendants a été établie sur 11 générations.

L’ancêtre Pierre Jean est né et a été baptisé dans la foi chrétienne, catholique, romaine le 19 février 1645, dans la paroisse St-Barthélemi, dans la ville de La Rochelle, dans l’ancienne province d’Aunis (maintenant la Charente-Maritime), en France. Comme la plupart des hommes de son époque, il aura probablement été bon pratiquant. Pierre était le troisième enfant et le second fils né du couple «Jean-Hérault».

Au printemps de l’année 1663, alors qu’il était âgé d’un peu plus de 18 ans, Pierre Jean signait un contrat d’engagement pour venir travailler en Nouvelle-France. En 1664, on le retrouve comme «engagé» de monsieur Pierre Denis, sieur de La Ronde. Pierre Jean a traversé l’Atlantique sur le vaisseau La Flûte Royale de Brouage ou le vaisseau L’Aigle d’Or. Cette traversée fut désastreuse puisque 60 passagers décédés furent jetés à la mer et 75 autres furent déposés à Terre-Neuve. Au moment de son arrivée, le 22 septembre 1663, on pense que Pierre aurait fait partie des passagers malades, qui auraient eu de la difficulté à retrouver leurs forces. Après avoir pris connaissance d’un rapport sur l’état de santé des immigrants arrivés à l’automne 1663, qui lui fut remis le 18 juin 1664, le Conseil Souverain décidait de renvoyer en France une dizaine d’immigrants dont Pierre Jean, sur un des bateaux en partance pour La Rochelle, à l’automne 1664. Malgré sa situation de santé précaire, il semble que Pierre ait été suffisamment séduit par la Nouvelle-France lors de son premier séjour et qu’il ait décidé de venir à nouveau s’y établir, quelques années plus tard.

Pierre Jean, alors qu’il était âgé de 23 ans et 5 mois, épousait en premières noces, Françoise Favreau, âgée de 26 ans et 6 mois et fille de Jacques Favreau et de Marie Martineau, dans la ville de La Rochelle, dans l’ancienne province d’Aunis, en France, le 8 juillet 1668.

En effet, Pierre Jean signait un contrat devant le notaire Teuleron, à La Rochelle, en Aunis, en mars 1669, comme «engagé». Il immigrait, par la suite, à Québec, en Nouvelle-France, à l’été de l’année 1669, accompagné de son épouse, Françoise Favreau, de ses deux frères, Hélie et Vivien Jean, et de sa belle-soeur, Marie Gaignet, l’épouse d’Hélie. Lorsqu’ils sont venus s’installer dans la colonie, Pierre était âgé d’un peu plus de 24 ans tandis que Françoise était âgée d’un peu plus de 27 ans.

Nous savons que ce mariage a été d’une durée d’un peu plus de 55 ans et qu’il s’est terminé par le décès de Françoise, au début du mois d’août de l’année 1723, à L’Islet, en Nouvelle-France.

Après 1 an de veuvage, le guilleret vieillard Pierre Jean, âgé de 79 ans et 6 mois, épousait en secondes noces, la jeune veuve Marie-Anne Bourassa, âgée d’environ 44 ans, probablement à St-Jean-Port-Joli, en Nouvelle-France, au mois d’août de l’année 1724. Il y a eu contrat de mariage entre les deux futurs époux, devant le notaire Étienne Janneau, le 13 août 1724. Ce second mariage se terminait après une durée d’environ 3 ans, en 1727, par le décès de Pierre Jean.

Pierre Jean avait environ 82 ans à son décès et a été inhumé vers 1727, dans la paroisse St-Jean-Port-Joli, en Nouvelle-France (maintenant la province de Québec, au Canada). Nous n’avons pas de données plus précises sur les circonstances et les dates de son décès et de son inhumation.

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