Les Laporte


Chronique familiale de l’ancêtre Jacques de Laporte dit St-Georges

L’ancêtre Jacques de Laporte dit St-Georges est le fils légitime Jacques Laporte et de Marie Hamelin. Né en France, il est originaire de Nocé, petit village au Perche dans l’Orne près de Paris.

Il serait arrivé en Nouvelle France vers 1650. En 1655 on le retrouve à Ville Marie et en 1681 à Contrecœur sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent.

Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-JACQUES LEBEAU.

Histoire de Jacques de Laporte dit St-Georges

L’ancêtre Jacques de Laporte dit St. Georges venait de NOCÉ, petit village au PERCHE près de BELLEME et MORTAGNE dans l’ORNE, à l’ouest de Paris, où il est né le 5 mars 1627. Fils d’un hôtelier-boulanger également prénommé Jacques et de Marie Hamelin, qui s’étaient mariés le 7 juin 1626, et petit-fils “probablement” de Hugues de Laporte également hôtelier. Son père maintient de bonnes relations avec son curé, avec son seigneur et fut prévôt de la Charité en 1637. Malgré ses occupations et ses enfants, il prend des activités sociales qui lui font honneur et le classent parmi les habitants de Nocé les plus en vue.

L’ancêtre Jacques est venu au Canada autour des années 1650, la date exacte est inconnue. Mais en 1655, il habite une maison à Montréal sur la rue St. Paul, côté nord, près du coin rue St. Gabriel sur une terre d’un demi arpent qui lui fut concédée par Paul de Chomedey de Maisonneuve, le fondateur de la ville. Dans ce temps là, il y avait seulement quelques 250 personnes à Montréal, parmi lesquelles Jeanne Mance, Marguerite Bourgeoys. C’est Maisonneuve qui a signé comme témoin au mariage de Jacques de Laporte et Nicole Duchesne, fille de François et de Marie Rolet, le 3 septembre 1657. C’est le Sulpicien Gabriel Souarta qui le célébra. À ce mariage, il y avait aussi d’autres témoins importants dont: Louis D’Aillebout, le lieutenant général de sa majesté en France et son épouse Barbe de Bouloigne, Nicolas Forget, Claude Robutel dit Saint-André, Jeanne Mance, Lambert Closse et Charles Lemoyne. Nicole était venue de Larochelle en France avec le navire « Taureau », et débarqua en juin de cette année à Québec. Dans ce temps-là, il fallait monter le St. Laurent en canoë pour arriver à Montréal!!!

Leur premier enfant, Paul, fut baptisé en avril 1659. Cette même année, en mai, Jacques obtient une concession: une terre de 2 arpents par 15, là où il y a aujourd’hui la rue Iberville, du fleuve jusqu’à la hauteur de la rue Ontario. Il décroche aussi une terre de deux arpents de front par 30 arpents de profondeurs, à Contrecoeur. En 1663, il appartient à l’escouade de soldats créée par Maisonneuve pour défendre Ville Marie contre les attaques incessantes des Iroquois durant les années 1660-1666.

Le péril iroquois ne suffit pas à affadir l’attrait que la faune exerçait sur Jacques. En 1664, deux parties de chasseurs quittent le fort et se retrouvent sur des îles situées quelque peu en aval. L’expédition est si fructueuse qu’ils envoient en avant d’eux, vers l’habitation, quelques uns des leurs dans un canot “chargé de viande”. Mais voilà, les « avironneurs » ne peuvent remonter le courant Sainte-Marie; il leur faut absolument longer la rive. C’est là que des Iroquois les attendent. Ces derniers tuent ou blessent trois ou quatre hommes et l’un des assaillants voulant s’emparer du canot est tombé “raide mort” d’un coup de fusil car Jacques Laporte et d’autres Français” sont accourus pour assister leurs amis.

Jacques est reconnu pour avoir un caractère violent, par moment. Comme son mari, Nicole aussi ne semblait pas avoir froid aux yeux: suivant des records judiciaires, soit homme ou femme, à tort ou dans le droit, elle savait se défendre. Il n’y a pas de doute que les deux étaient bien connu dans leur milieu.

Au premier recensement de Montréal en 1666, la famille avait grandie: en plus de Paul, il y avait maintenant Antoine 6, Georges 4, Catherine 2 et Jacques 3 mois. Et ainsi de suite, avec chaque recensement. il y en avait plus: s’ajoutent Louis en 1670, Angélique en 1671, Jean en 1674, Pierre 1675, Suzanne 1676 et Jeanne en 1682.

La famille se déplaça sur la rive sud du St. Laurent vers 1681, dans la région de Boucherville, Varennes, Contrecœur, et vers Sorel où il pratique le métier de boulanger. Quelques enfants meurent jeunes, mais il en restait assez pour continuer à se multiplier et créer cette grande famille des Laporte-St. Georges.

Jacques Laporte meurt à Contrecœur vers 1698 et son village est brûlé quelques jours après par les Iroquois. Sa veuve, Nicole Duchesne, meurt quelques temps après.

Selon les recherches effectuées, il y aurait onze lignées connues de Laporte et St-Georges. Beaucoup sont au Québec, en France et aux États-Unis. Quelques-uns se sont établis ailleurs dans le monde.

source pour texte: Association des «Laporte dit-St-Georges au monde

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