Annecy, France, la Venise des Alpes


Annecy est une commune française de la région Rhône-Alpes située dans les Préalpes du Nord entre les massifs des Bornes et des Bauges au bord du lac d’Annecy. Préfecture du département de la Haute-Savoie, centre industriel et touristique, elle est le siège d’un évêché. Une population de moins de 60,000 habitants y vit. L’agglomération est située sur le sillon alpin, comprenant quelques unes des plus grandes agglomérations de la région Rhône-Alpes : Valence, Grenoble, Chambéry, Annecy et Genève.

Au XIIIe siècle, suite affrontements des comtes de Genève avec les évêques de Genève et les comtes de Savoie, la ville devient leur résidence habituelle au détriment de la ville de Genève. Après avoir perdu son rôle de capitale, elle le retrouve en 1434, lorsque la maison de Savoie regroupe les possessions savoyardes dans le Genevois et le Faucigny, puis le Beaufortain. Cet apanage, dit de Genevois-Nemours, durera jusqu’en 1659. De 1792 à 1815 et depuis 1860, la ville fait partie de la France.

Établie sur les rives du Thiou, rivière-émissaire du lac d’Annecy, qui, avec le Vassé et un autre canal, parcourent la vieille ville, la ville d’Annecy est surnommée « la Venise des Alpes ».

Ce surnom succède à celui de « Rome des Alpes » en raison de son influence religieuse importante durant les XVIe et XVIIe siècles. En effet, la ville accueille l’évêché de Genève, les chanoines de Saint-Pierre et les clarisses en 1536 lors du triomphe de la réforme calviniste à Genève. En 1602, François de Sales est nommé évêque de Genève en résidence à Annecy. Ce dernier sera canonisé par Rome.

Aujourd’hui la ville est devenue une importante destination touristique très en vue tout en demeurant un centre industriel dynamique avec la présence de grands groupes industriels et commerciaux comme Salomon, Entremont, SNR ou encore Pechiney.

Elle se place à la jonction de deux grands ensembles géographiques et géologiques : les préalpes du massif des Bauges au sud et du massif des Bornes à l’est séparés par le lac d’Annecy et les collines et plaines de l’Albanais et du Genevois à l’ouest et au nord. Le site occupé par Annecy est l’extrémité d’une gorge entre le nord de la montagne du Semnoz et l’ouest du mont Veyrier, entre les Bauges et les Bornes.

Annecy est divisé en deux parties qui se distinguent par le relief, l’urbanisme et la végétation. Le nord et le sud-ouest sont plats, encadrés à l’est par la colline d’Annecy-le-Vieux et à l’ouest par la dépression occupée par le Fier, et la colline de Seynod et de Cran-Gevrier. Fortement urbanisée, la ville s’y étale avec la majorité de ses équipements. Le sud-est est, quant à lui, occupé par la montagne du Semnoz. Très peu construit ou aménagé, sauf à son extrémité nord, il est occupé en majeure partie par une forêt de conifères plantée au XIXe siècle.

La commune se situe sur l’une des rives du lac d’Annecy. Cette situation a fortement influencé l’émergence de la ville d’Annecy. Elle lui doit notamment ses nombreux canaux ainsi qu’un port de plaisance situé aux Marquisats et ses trois plages que sont les Marquisats, au sud, l’Impérial au centre-ville, et Albigny sur la commune limitrophe d’Annecy-le-Vieux. Les bateaux de croisière sur le lac partent du canal situé à l’entrée de la rivière du Thiou.

Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du Semnoz, du mont Veyrier, mais également des Bauges et des Bornes. Cependant, les effets y sont quelque peu atténués en raison de la présence du lac qui tempère localement le bassin annécien, bien que les hivers restent froids en raison de l’altitude de la commune.

Le lac d’Annecy, lac aux mille reflets et aux mille plaisirs, fait rêver par son site exceptionnel. Annecy, ville majestueuse, et toute son agglomération s’ouvrent sur la lac afin de mieux profiter de ce merveilleux spectacle naturel.

Né il y a 18 000 ans des fontes glaciaires, le lac se situe à 447 m d’altitude, au sud du département de la Haute-Savoie. Il a de 800 mètres à 3,2 km de largeur, 14 km de longueur et une profondeur moyenne de 41 mètres avec le point le plus profond à 80 m. Sa température en été monte jusqu’à 25°.


Il est la propriété de l’Etat depuis 1873. Par contre ses rives ont divers propriétaires: les communes, les particuliers, le Syndicat
du Lac ou encore le Conservatoire du Littoral et des Rivages Lacustres. Depuis de longues années, les communes ont entamé avec succès la « reconquête » des rives pour les racheter aux particuliers et les ouvrir au public. Ainsi, à Annecy, la totalité des rives du lac (plus de 3 km) est accessible et constitue une agréable promenade en jardins au bord de l’eau.

Aujourd’hui, les campagnes de préservation ont permis une eau d’une qualité irréprochable et propice à toutes les utilisations du plan d’eau, la baignade en premier lieu. C’est aussi l’eau de table que consomment tous les jours les 130 000 habitants du bassin annécien.

Les visiteurs peuvent faire le tour du lac sur des bateaux genre bateau-mouche.

Le lac compte 20 espèces de poissons et écrevisses. Les plus réputées sont l’omble chevalier et la féra, mais on trouve aussi en quantité la truite de lac, le brochet, la perche et la lotte.

La qualité de l’eau permet la pratique de tous les sports nautiques : baignade de juin à fin septembre, voile, planche à voile, aviron, canoë et kayak, ski nautique, wakeboard…

Peintres et poètes du lac ont été inspirés par la beauté du lac.

La première représentation picturale connue du lac, une crucifixion, par Conrad Witz, date de 1435. Toutefois, les tableaux es plus connues, « le siècle d’or », correspondent à l’école des peintres paysagistes du XIXe siècle : Prosper Dunant, Firmin Salabert, Paul Cabaud, Gabriel Loppé. L’essor touristique au début du XXe siècle a ensuite favorisé le développement de l’art de l’affiche avec Albert Besnard, Hugo d’Alési, Broders ou Falcucci. A l’aube du XXe siècle, pendant l’été 1896, Paul Cézanne immortalise le lac grâce à une huile sur toile « le lac bleu » réalisée face à la baie de Talloires. (visible au Courtauld Institut of Art à Londres. Les peintres du siècle dernier se nomment Cachoud, Jacques, Drevet, sans oublier Kokoschka, et plus récemment Glasser, Lansé et Roudneff.

Au XVIIIe Jean-Jacques Rousseau, pendant ses séjours à Annecy, ne s’intéressa pas au lac et ne le décrivit dans aucun de ses ouvrages. Il fallut attendre le XIXe siècle et la révélation des grands textes lyriques sur le lac avec Astolphe de Custine, Henry Bordeaux, Oscar David, André Theuriet, Albert Samain et Hippolyte Taine.

« En face de moi, le lac, le beau lac bleu comme une turquoise ».

* textes de Wikipedia et de l’office du tourisme d’Annecy

La collection de photos de Claude Dupras comprend 155 photos captées à Annecy et autour de son lac

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Voici quelques photos de la collection :