La ville de Callander
Véritable porte d’entrée des Trossachs, où naquit le tourisme en Écosse, la ville de Callander accueille les visiteurs depuis des générations.
L’ancien village se trouve à la jonction de deux rivières. Il fut élargi après les querelles de la révolte jacobite, en 1745, quand les Drummond (famille de propriétaires terriens de l’époque) perdirent leurs domaines. Les agents du gouvernement décidèrent d’inclure aux nouveaux travaux une jolie place ainsi qu’un simple réseau de rues larges. Avant la fin du XVIIIe siècle, un prêtre déclara que les Trossachs étaient souvent visitées par des personnes de goût, désireuses de découvrir la nature sous son état le plus cru et le plus brut.
Callander s’est enrichie grâce au tourisme. La ville ouvre ses portes aux visiteurs depuis plus de deux siècles. C’est en été que la ville vibre particulièrement et qu’on apprécie mieux ses attractions naturelles, notamment ses falaises et les chutes de Bracklinn, à quelques minutes à peine du centre-ville.
Le parc national du Loch Lomond et des Trossachs
Le parc du Loch Lomond et des Trossachs est un parc national d’Écosse. Entourant le Loch Lomond, il inclut plusieurs massifs montagneux, dont le plus célèbre est le massif des Trossachs. C’est le premier de deux parcs nationaux créés en Écosse par le parlement écossais en 2002. L’autre est le parc National des Cairngorms.
C’est le deuxième plus grand parc national de Grande-Bretagne avec une superficie de 1 865 km² et une circonférence de 350 km. Le parc inclut 21 munros (sommets d’Écosse ayant une altitude supérieure à 915 mètres) dont le Ben Lomond, le Ben Lui, le Ben Challum et le Ben More. De plus, il comprend, 2 parcs forestiers et 57 sites spéciaux de conservation de la nature.
Le nouveau parc national du Loch Lomond a assuré la protection de ce qui est non seulement le plus grand lac d’eau douce de Grande-Bretagne mais l’un de ses plus beaux, célébré en ballade et en chant.
Les Trossachs sont souvent désignées comme les Highlands en miniature. La vraie beauté de la région réside dans ses lochs richement boisés, avec des couleurs particulièrement spectaculaires en automne. Ils comprennent les lacs d’Ard, Venachar, Achray et Chon, mais le plus célèbre est le Loch Katrine, indélébile associé de Sir Walter Scott. Ce dernier a aidé à populariser la région au XIXe siècle alors que les Trossachs devenaient immensément « mode » sur l’itinéraire de nombreux Victoriens éminents.
Aujourd’hui, les Trossachs sont plus populaires que jamais. La petite ville de Callander et le village d’Aberfoyle sont devenus les endroits préférés des visiteurs.
En direction du nord vers Tarbet, Loch Lomond se rétrécit et devient de plus en plus imposant grâce aux montagnes qui l’entourent. C’est le début des Highlands. Les Alpes Arrochar, réparties autour de la tête du Loch Long et le côté ouest de Ben Lomond sont un groupe de montagnes très escarpées et rocheuses avec beaucoup de caractère.
Le petit village de Crianlarich est un important carrefour routier. C’est là que les montagnes atteignent leur pleine dimension avec les grands munros dominants de Ben More et Stob Binnein.
Au nord des Trossachs, le paysage commence à prendre l’allure des Highlands. Les lacs sont plus grands, les vallées sont plus profondes et les montagnes sont plus élevées. À l’extrémité nord du Loch Lubnaig est Strathyre, un centre populaire avec de nombreuses forêts et des promenades sur la colline.
Il y a un autre vallon qui n’offre aucune voie directe, un lieu de splendeur de paysages enrichis par Loch Voil et Loch Doine. C’est le vrai pays de Rob Roy – les Braes de Balquhidder. A la tête de la vallée, les Highlands sont entourés par de puissants munros.
15 600 personnes vivent dans le parc.
L’île de Skye
L’archipel des Hébrides est situé dans l’ouest de l’Écosse. Il y a les Hébrides intérieures, telle l’île de Skye et les Hébrides extérieures, tel l’île de Lewis.
L’île de Skye est la plus grande des Hébrides Intérieures, mais aussi la plus touristique. Le pont reliant l’île de Skye à Kyle of Loclash a été construit en dépit des protestations des habitants.
Son décor est grandiose, on pourrait même dire un tantinet romantique avec son ciel souvent couvert de nuages et la chaîne des Cuillin à l’arrière-plan. En plus du paysage, de nombreuses activités de sports nautiques, de randonnées superbes attendent le touriste.
Skye est vraiment magnifique, un endroit de caractère où les landes et les tourbières s’étendent dans de vastes plaines, cédant parfois la place à des massifs rocheux parfois vertigineux. Portree, la plus grande ville de l’île, est, selon les visiteurs, un endroit inoubliable.
National Géographic place l’île de Skye au 4e rang au monde pour sa beauté.
La ville de Fort William
Fort William, “Capitale du plein-air en Ecosse”, est située au pied de Ben Nevis, la plus haute montagne de Grande-Bretagne. C’est un sommet parmi tant d’autres dans le spectaculaire Lochaber, l’un des cinq districts écossais du « council area » de Highland.
Historiquement, la région de la ville était une terre du clan Cameron, où existait le village d’Inverlochy. La ville s’est construite progressivement autour du fort construit lorsque Oliver Cromwell a lancé l’invasion de l’Écosse, puis lors de tentatives d’éradiquer les révoltes Jacobites au XVIIIe siècle.
La ville fut nommée Fort William en référence à Guillaume d’Orange (Guillaume se traduisant William en anglais), qui fut roi d’Ecosse au XVIIe siècle de par son mariage avec Marie II d’Angleterre.
Fort William est située dans les Highlands, au pied du Ben Nevis, au bord de la faille géologique de Great Glen.
C’est à Fort William que se trouve l’arrivée du sentier de randonnée appelé « West Highland Way » qui le relie à la ville de Milngavie, dans la banlieue nord de Glasgow.
La gare de Fort William est une des gares terminus du « Caledonian Sleeper » de la First ScotRail qui assure la liaison nocturne en voitures-lits avec Londres. En été, un train à vapeur, baptisé « The Jacobite », circule entre Fort William et Mallaig une petite ville située plus à l’ouest. Sur cette ligne se trouve la gare d’Arisaig, la plus occidentale de Grande-Bretagne.
Fort William accueille chaque année une manche de la Coupe du Monde de VTT de descente.
Le Ben Nevis des montagnes Grampians
Le Ben Nevis est le point culminant des îles Britanniques avec 1 344 mètres d’altitude. Situé près de Fort William, il fait partie des monts Grampians dans les Highlands.
Ben Nevis est un anglicisme du nom gaélique écossais Beinn Nibheis. Beinn, devenu Ben qui est le nom le plus couramment employé en gaélique pour désigner la montagne. Une traduction littérale donnerait alors « la montagne ayant la tête dans les nuages », bien que « montagne du ciel » soit une appellation courante.
Gravi pour la première fois en 1771, il est coiffé par les ruines d’un observatoire construit et utilisé à la fin du XIXe siècle pour effectuer les observations météorologiques de la Grande-Bretagne. Il comprend un vaste plateau rocheux de quarante hectares. Le climat qui sévit au sommet est extrêmement rude et lui vaut d’ailleurs son nom, Nibheis signifiant « malveillant ». Un sentier par l’ouest, tracé à la même époque que l’observatoire, constitue toujours l’itinéraire le plus fréquenté par des dizaines de milliers de randonneurs chaque année. Les parois de la montagne sont également très prisées par les alpinistes et les escaladeurs.
Le Ben Nevis se situe à six kilomètres au sud-ouest de Fort William, à 95 kilomètres au sud-ouest d’Inverness et 140 kilomètres au nord-ouest d’Édimbourg.
Avec son voisin Càrn Mòr Dearg, auquel il est relié au nord-est par une arête, le Ben Nevis forme un chaînon montagneux à part entière. Chacun des deux sommets figure parmi les neuf montagnes d’Écosse de plus 1 219 mètres d’altitude. Il est également l’un des 283 « munros » et l’un des quelques 2 000 « marilyns », éminences des îles Britanniques de plus de 150 mètres de hauteur.
Le Ben Nevis offre un panorama très étendu sur les alentours. Lors de conditions d’observation idéales, la vue porte jusqu’à 190 kilomètres, incluant le comté d’Antrim en Irlande du Nord.
Le parc National des Cairngorms
« Cain gorm » signifie une colline bleue ou verte. C’est une montagne dans les Highlands écossais donnant sur les villes de Strathspey et d’Aviemore. À 1 245 mètres de hauteur, elle est la sixième plus haute montagne du Royaume-Uni et a donné son nom à l’ensemble des collines et montagnes du parc.
Une grande partie des pentes nord- ouest de la montagne est dédiée au ski alpin. Aux remonte-pentes, aux clôtures à neige et aux pistes nivelées au « bulldozer » s’ajoute aujourd’hui un funiculaire. La partie sud est séparée de la zone de ski par une crête appelée Fiacaill et donne sur un lac éloigné, le Loch Avon.
Une station météorologique automatisée (AWS), contrôlée par l’Université Heriot-Watt au sommet de la montagne, fournit des données de vitesse du vent et la température.
L’ascension du Cairngorm est techniquement simple via le versant nord, mais les conditions météorologiques peuvent la rendre impossible lors de grands vents ou de poudrerie intense (souvent désignée blizzard ).
Il existe de nombreuses voies d’escalade et, en hiver, des falaises de glace font du Caingorm un des principaux endroits pour les grimpeurs de glace. Cependant, c’est dangereux. Les 21 et 22 Novembre 1971, cinq élèves du Ainslie Park High School d’Edimbourg et un instructeur stagiaire sont morts dans une tempête de neige sur le plateau du Caingorm. C’est la pire catastrophe de l’alpinisme du Royaume-Uni.
La station de ski a été développée sur le Caingorm à partir de 1960. Il s’agit de la deuxième plus grande en Ecosse (après Glenshee ) et a acquis une réputation pour les conditions de neige les plus fiables. Dans les années 1980, des milliers de skieurs utilisaient la station le week-end chargé, et les pentes pouvaient devenir très encombrées. La pression pour développer le côté ouest de la montagne fut intense mais bloquée suite aux objections des environnementalistes.
Au milieu des années 1990, une série d’hivers plus doux que dans les décennies précédentes, attribués par les environnementalistes au réchauffement climatique, a affecté les conditions de ski qui en a beaucoup souffert. L’utilisation du centre de ski a considérablement diminué, menaçant même la viabilité financière de la station. Mais depuis 2005, un bon enneigement a relancé le centre. De plus, des canons à neige ont été installés depuis 2001.
En 1990, une grande partie de l’infrastructure initiale de la station prenait de l’âge et devenait difficile à maintenir en bonne condition. Les télésièges et téléskis sensibles aux vents violents étaient, souventes fois, contraints de fermer à cause de vents supérieurs à 40 km/h. La Société Cairngorm, qui exploitait la station, a proposé de supprimer les télésièges et de les remplacer par un funiculaire.
Les groupes environnementaux s’opposèrent au funiculaire. Un compromis fut atteint permettant la construction avec des restrictions sur son utilisation. Seuls les skieurs sont autorisés à quitter la station supérieure. Les autres utilisateurs du funiculaire peuvent visiter le restaurant et le centre d’accueil, mais sont empêchés de quitter le bâtiment pour marcher vers le sommet de la montagne. Depuis, il y a des pressions croissantes pour permettre aux marcheurs d’accéder à la partie supérieure de la montagne.
Le château Cawdor
Le château de Cawdor, construit à la fin du XIVe siècle, est une maison-tour entourée de magnifiques jardins dans la paroisse civile de Cawdor à environ 16 kilomètres à l’est d’Inverness et 8 kilomètres au sud-ouest de Nairn. Il a appartenu au Clan Calder.
C’est actuellement la résidence de la comtesse douairière de Cawdor. Le château est principalement connu par la tragédie Macbeth de Shakespeare, la personne éponyme étant fait « Thane » (noble) de Cawdor. Notons toutefois qu’il s’agit d’un récit de fiction et que les principales parties du château furent construites bien des années après les événements se déroulant dans la pièce de Shakespeare.
La plus ancienne date trouvée remonte à 1454, où le titre de propriété d’un bâtiment fut accordé à William, Baron de Cawdor. Cependant, certaines parties du château pourraient être antérieures à cette date. Les historiens spécialistes de l’architecture font remonter le type de maçonnerie de la partie la plus ancienne du château à environ 1380.
Une particularité du château est qu’il a été construit autour d’un petit arbre sacré, dont on peut encore voir une partie au niveau inférieur de la tour. Des techniques scientifiques modernes ont permis d’établir que l’arbre est mort en 1372, ce qui tendrait à s’accorder sur la date la plus ancienne de construction du château.
Consistant seulement à l’origine d’une tour-donjon imposante, le château fut agrandi plusieurs fois à travers les siècles, principalement aux XVIIe et XIXe siècles. La grille en fer que l’on y trouve fut apportée du château voisin de Lochindorb.
Le château est réputé pour ses jardins, en particulier le clos (planté au XVIIe siècle), le jardin de fleurs (XVIIIe siècle) et le jardin sauvage (ajouté dans les années 1960). On notera également qu’un bois se trouve sur les terres du château, avec de nombreuses variétés d’arbres et plus d’une centaine d’espèces de lichens.
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