L’Économie
La monnaie en vigueur de la République de Chine est le dollar taïwanais (NT$ pour New Taiwan Dollar). Taïwan est aujourd’hui le premier investisseur en Chine. Ses entreprises, comme Acer Inc., sont à l’origine de plus de 500 000 emplois.
Le peuplement chinois a fondé une économie rurale classique à la chinoise, rizicole et maraîchère, complétée par des pêcheries.
L’industrialisation s’est développée grâce à l’occupation japonaise. Suite au départ des Japonais, en 1945, ces derniers ont laissé une infrastructure industrielle et intellectuelle. De plus, un essor économique se développa à cause d’une réforme agraire réussie et d’une aide généreuse de la part des USA. Tout cela a permis à la paysannerie de devenir de petits propriétaires, de s’enrichir et de constituer un marché interne important. Ce dernier a généré une industrie légère de transformation afin de répondre à la nouvelle demande de biens de consommation et d’équipements. Puis, les Taïwanais se sont tournés vers l’exportation de produits de première nécessité et des machines aratoires motorisées légères et lourdes, la haute technologie et maintenant la bio-technologie.
Suite à la montée de la Chine comme force économique, Taïwan risque de devenir une économie malade. Le président actuel de Taïwan le comprend et devient de plus en plus sympathique avec la Chine continentale, et vice-versa. Il sait aussi que «l’élément incontournable de l’économie Taïwanaise des prochaines décennies semble être une fusion en douceur avec le continent. C’est contre cette fusion progressive que luttent les divers partis d’opposition, bien plus d’ailleurs pour des raisons idéologiques et carriéristes que pour le bonheur de leur population. Il leur sera toutefois bien difficile de l’empêcher, l’économie florissante de l’île n’ayant de tout temps été qu’un artifice financé soit de l’extérieur, soit par des interventions massives de la diaspora exilée qui ne peuvent sur une longue durée combattre la puissance du continent qui a su au fil du temps se rendre indispensable tant politiquement, qu’économiquement».
La capitale Taipei
La ville de Taipei est la capitale de Taïwan et la plus grande ville du pays avec près de 3000000 d’habitants. Elle est la capitale politique, culturelle et économique de l’île. Son industrie est particulièrement moderne, notamment en électronique qui est d’avant-garde et qui s’impose de plus en plus dans le monde. C’est aujourd’hui le moteur de son développement.
À titre de municipalité spéciale, Taipei est administrée comme une province taïwanaise. Cette particularité est une spécificité héritée de l’époque du Kuomintang, le gouvernement de Tchang Kaï-chek, qui tenait à garder le contrôle de la population de la capitale.
Taipei est située presqu’à l’extrémité nord de l’île, sur le fleuve Danshui, à environ 25 km au sud-ouest de Keelung, qui est son port sur l’océan Pacifique. Elle est à 20 km au nord-ouest de la ville côtière de Danshui, située à l’embouchure du fleuve du même nom sur le détroit de Taïwan. La ville s’étend dans la vallée en cuvette, relativement étroite, du fleuve Danshui et de ses deux principaux affluents, les rivières Keelung et Xindian.
La ville de Taipei, le comté de Taipei et la ville proche de Keelung forment la zone métropolitaine de Taipei mais sont administrés sous des régimes différents.
L’édifice Taipei 101, construit à Taipei en 2004, aura été le plus haut édifice du monde jusqu’au 21 juillet 2007, détrôné par le Burj Khalifa à Dubaï.
Taipei est une belle ville, très intéressante à visiter et offre des aspects uniques à découvrir.
Les sites intéressants
Yehliu
Après Keelung et son port fort achalandé, on retrouve le parc national Yehliu. Il est une curiosité géologique > >située sur un cap, de 1700 mètres, sur la côte nord de Taïwan dans la ville de Wanli entre Taipei et Keelung.
Les formations rocheuses créées par la nature près de Yehliu (« Saules sauvages ») constituent une chaîne surprenante de sculptures de la mer très expressives que l’érosion et d’autres forces de la nature ont façonnées : de gros « œufs » éparpillés sur toute la zone, une « pantoufle » que les pêcheurs utilisent pour la pêche à la ligne. La côte, large et légèrement pentue, est parsemée de pierres de grès et de lave aux formes surprenantes. Par un pont en fer, on peut atteindre, en passant au-dessus d’un bassin soumis au flux et au reflux, un cap étroit offrant une vue grandiose sur la côte.
Sur le chemin qui mène aux fameux rochers, on passe devant plusieurs restaurants, des marchands ambulants, des magasins de souvenirs et l’attraction « Ocean World » avec des spectacles de dauphins et de phoques. Yehliu se situe sur la côte nord de Taïwan à l’ouest de Keelung, à environ une heure de voiture de Taipei.
Une caractéristique du cap sont les rochers “hoodoo” parsemés sur sa superficie. Plusieurs de ces formations rocailleuses sculptées par le temps, grâce au vent et à l’érosion de la mer, ont suscité des noms à cause de leur profil particulier. Ces rochers de couleur jaune ont non seulement été transformés en piliers et en champignons mais aussi en sculptures familières. Ainsi on retrouve «la tête de la reine”, qui ressemble à la reine égyptienne Nefertiti devenue une image iconique de Taïwan. De plus, il y a «le soulier de la fée», «la ruche d’abeilles», «les rochers de gingembre», « les chandelles de mer», «le cœur de pierre», la tête de dragon», «l’hippopotame», «la baleine», etc.
Le temple Baoan
Situé en face du temple de Confucius, le temple taôiste de Baoan est dédié au Dieu de la médicine. Il fut construit en 1830 par d’anciens immigrants de la province de Fujian qui apportèrent la statue de leur Dieu à Taïwan. Les Japonais, durant leur occupation du pays, en firent une école de langue et une manufacture. Après leur départ, le site fut négligé et ce n’est qu’en 1900 qu’il fut reconstitué.>
Le temple Confucius
Un temple de Confucius est un temple dévoué à la mémoire de Confucius, des sages et philosophes du confucianisme. Il y a plus de 3,000 de ces temples dans le monde. Le design du temple de Taipei est un exemple typique du style Fujiannais. Tous les ans, le 28 septembre, le jour de l’anniversaire de Confucius, le autorités municipales y tiennent la cérémonie dite «Shidian ». >
Le temple Longshan
Les premières constructions du temple remontent à 1738 par des immigrants venant de Fujian. C’était un lieu de prière et de rencontres pour ces nouveaux immigrés. Depuis, le temple fut détruit plusieurs fois, en tout et en partie, par des feux ou des tremblements de terre. Les habitants de Taipei le reconstruisirent chaque fois et le firent à nouveau après la deuxième guerre mondiale. >
C’est un exemple typique et emblématique de l’architecture classique taïwanaise influencée par l’architecture du sud de la Chine. Comme dans tous les temples de Taïwan, on y vénère le bouddhisme, le taôisme ou les Dieux folkloriques tels Matsu. >
Le sanctuaire des martyres
Le sanctuaire des martyres, construit en 1969, est installé sur les collines de Chingshan, au-dessus de la rivière Keelung.
L’architecture au style grandiose et magnifique est similaire à celle du palais impérial Taihe Dian de Beijing. Elle symbolise le brave esprit des martyrs. Plus de 33000 m2 de gazon entourent la structure. Protégé par les montagnes environnantes, le sanctuaire respire une atmosphère sereine qui caractérise son caractère solennel et étatique.
Le sanctuaire est dédié à près de 330000 hommes qui ont sacrifié leur vie au renversement de la dynastie Ching avant l’établissement de la république de Chine en 1911 et à ceux qui sont morts durant la guerre sino-japonaise (1938-45) et la guerre civile chinoise (1954-1949)
Il est intéressant de souligner la cérémonie de changement de gardes. Ces derniers ont été rigidement entraînés pour devenir des statues sans expression capables de résister à tous les agacements des visiteurs.
Le mausolée Tchang Kaï-chek
P>our souligner l’apport de l’ex-président de la Chine et de Taïwan, un hall mémorial a été construit à l’honneur de Tchang Kaï-chek suite à son décès du 5 avril 1975. L’>organe exécutif du gouvernement taïwanais a établi un «comité d’obsèques» pour construire un mémorial en l’honneur du défunt. L’architecte a été choisi pour réaliser l’édifice. Les travaux ont débuté le 31 octobre 1976, date qui correspond au 90e jour anniversaire de naissance de Tchang. Le mémorial est inauguré le , soit 5 ans après la mort de l’ex-président.
Le mausolée est entouré d’un parc qui inclut le Théâtre national et la salle de Concert nationale. Le> si>te en entier est visible des bureaux du président de Taïwan. Les deux bâtiments sont construits selon la tradition chinoise de style palais avec des toits en tuiles distinctives de couleur jaune et des piliers rouges ajoutant une élégance d’État à l’ensemble.
En plus de la musique classique, de la danse et des présentations théâtrales, toutes de niveau mondial, un centre pour visiteurs organise des visites guidées de la galerie culturelle et de la librairie des différents arts performés dans le centre.
Le mausolée Sun Yat-Sen
Le père de la Chine indépendante est le Dr. Sun Yat-Sen. Son mausolée est dédié à la promotion de ses valeurs et de ses philosophies, soient: amour universel, société égalitaire et «le but de la vie est d’aider les autres». Le mausolée veut rappeler la mémoire du Dr. Sun et répandre ses idées.
Aujourd’hui, le mausolée accentue l’importance de l’internationalisation, de la localisation, d’une éducation durant toute la vie… Le but est d’intégrer les croyances du Dr. Sun dans la culture chinoise contemporaine.
L’intérieur du hall principal comprend une statue de Sun Yat-Sen et d’autres espaces contenant des reliquats des éléments historiques de la vie du Dr. Sun. Il y a aussi une libraire et un centre de documentation.
L’extérieur du mausolée comprend des jardins et des murs décoratifs avec inscriptions historiques. Ces grands espaces ouverts permettent aux habitants de Taipei d’y passer du bon temps et de relaxer.
Le changement de gardes ressemble à celui du mausolée de Tchang Kaï-chek. Il est aussi impressionnant.
Le Musée historique national et le jardin de lotus
Situé, près du jardin botanique, le musée national d’histoire est situé dans un beau bâtiment qui comprend plusieurs trésors de la Chine. C’est une version miniature du Musée du Palais national.
Le jardin botanique comprend, entre autres, un secteur dédié au lotus. C’est un espace enchanteur.
Le temple du gros Buddha
Après Keelung et son port, le temple du gros bouddha domine les environs. C’est un endroit surprenant où les statues sont nombreuses et le bouddha hors proportion.
Le marché de nuit Shilin
Sans aucun doute, le marché de nuit de Shilin est un des plus fameux de Taipei. Favori des résidents et des touristes, il est immense et on y trouve tous les produits imaginables. La nourriture est exceptionnelle, variée et peu chère. Les produits sont de bonne qualité et à très bas prix. Les foules sont grandes, même la semaine. En weekend,c’est une mer de monde qui s’y rend.
Le marché de la rue Dihua
La rue Dihua est reconnue, entre autres, comme le site de rendez-vous pour la vente de produits de médecine chinoise.
Quant aux autres produits, les boutiques sont nombreuses et les poissons de mer asséchés sont une des spécialités.
Les marchands offrent la possibilité de goûter à des échantillons de ce qu’ils vendent. En furetant d’un étal à l’autre, le visiteur a la possibilité d’apprécier les qualités d’une grande variété d’aliments.
Photos de haut en bas: Produits du marché, tour 101, tête de la reine à Yehliu, le temple de Baoan, le temple de Confucius, le temple de Longsham, le mausolée de Tchiang-kaï-chek, le mausolée Sun Yat-Sen, le temple du gros Buddha.
Sources pour le texte: Internet, wikipedia, pamphlets chinois, routard et notes personnelles
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