C’était le temps de nos vingt ans
De l’insouciance et de l’ivresse,
Alors que l’avenir pourtant
Met un bémol à l’allégresse.
Je me souviens de ce sentier
Qui serpentait dans les gentianes.
Je te surpris à t’extasier,
Décoiffée par la tramontane ;
« C’est féérique ! Arrêtons-nous !
Je sens des parfums qui m’envoutent !
Je rêve : serais-tu jaloux ? ».
Je dus admettre ma déroute
Et revins goûter avec toi
Le charme d’un instant unique.
Je t’enlaçai et notre émoi
Me rend encor mélancolique…
C’était le temps de nos vingt ans
De l’insouciance et de l’ivresse,
Alors que l’avenir pourtant
Met un bémol à l’allégresse
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