La « chronique du président »


L’Hebdo Jeune Commerceprésente à chaque numéro hebdomadaire «la chronique du président».

En plus de la présidence de la Jeune Chambre qui lui demande beaucoup de temps, Claude a sa vie familiale avec Manon et leurs deux petits garçons, André et Yves qui grandissent vite. Il y a aussi son travail d’ingénieur professionnel. Les journées sont longues et remplies. Les fins de semaine aussi.

Le choix du sujet, le fond de l’argumentation et l’écriture hebdomadaire pour chaque chronique devient une tâche pénible pour Claude. Recherchant toujours la perfection, il n’est jamais satisfait et remet sans cesse ses écrits sur le métier. D’autant plus qu’il n’est pas le plus habile dans ce domaine et que son français laisse à désirer. L’expérience le frustre et le rend malheureux. Heureusement, il peut compter sur l’aide précieuse de Gilles Tittley, chef du secrétariat, qui excelle en écriture de la langue françaises. Il lui remet les ébauches de ses textes pour révision. Tittley les corrige et les restructure souventes fois. Ce qui attriste Claude est de ne pouvoir produire lui-même des textes bien peaufinés. Au moins, le sujet, le fond et une grande partie de l’écriture sont de lui. Il reconnaît sa faiblesse et fera un effort constant pour s’améliorer de ce côté-là.

Claude croit en l’importance du message du président. Il sait qu’il peut avoir un impact positif sur les membres. Il choisit ses sujets en rapport avec les activités en cours, la pertinence des évènements qui se déroulent dans le monde ou pour rappeler les strophes du credo Jeune Commerce. C’est ainsi qu’il traite du congrès du Montclair «… La chambre vivra et ira de l’avant grâce à son congrès et la réussite dépend de toi. Nous partons en croisade vers notre idéal qui est de construire notre avenir …»; de la campagne de recrutement«… il n’est pas rare que l’on entende de nos anciens dire que la Chambre a été à peu près tout pour eux. Et ceux-là sont un témoignage qui constitue la plus belle publicité …»; d’une exposition universelle 67 à Montréal «… Le Canada célèbre en 1967, les cent ans de sa Confédération: ce sera donc un peu comme «l’année du Canada». Un tel événement pourrait bien coïncider avec la tenue d’une exposition d’une telle envergure, au sein même de la plus vieille ville des provinces, Québec: et à Montréal, 2ième plus grande ville française au monde …»; de l’Université Populaire «… Je te défie de ne pas trouver à l’Université Populaire, l’élément susceptible de t’aider à devenir quelqu’un dans la grande cité humaine …» ; des catholiques qui fêtent leur Père et leur Roi à la suite de l’élection de Jean XXIII «…L’Église catholique est universelle et elle touche toutes les âmes. Jean XXIII est d’âge avancé et de grandes tâches lui incombent. Puisse la Divine Providence veiller sur lui qui n’a qu’un désir: ramener toutes les brebis au bercail …»; de la responsabilité du membre Jeune Commerce «… dans toute association, il y a des chefs auxquels il faut nous soumettre: c’est un principe fondamental de survie …» ; du service ambulancier de la métropole «… ce qui importe par-dessus tout, c’est de penser que ce service ne doit pas être l’objet des vicissitudes politiques, mais doit demeurer plutôt un service humanitaire entièrement et constamment à la disposition de ceux que le malheur frappe …»; du rôle de l’État qui est plus de légiférer que de diriger «… et celui du peuple est d’obéir, mais pas nécessairement en aveugle, mais en vrais citoyens, collaborateurs intelligents dans l’œuvre de l’édification de la cité humaine …»; de la justice économique qui peut être atteinte par des hommes libres au moyen de la libre entreprise «il faut éviter les abus: nul ne doit s’enrichir au détriment des autres. Une répartition honnête doit être faite pour donner à chacun au moins l’indispensable. Et pour cela, l’entreprise libre joue un grand rôle. L’état ne peut s’emparer de tout, il doit laisser l’initiative à l’entreprise libre: dirigée par des hommes libres …»; d’aller à la Crèche «… plusieurs ne travailleront pas durant la période des fêtes et seront par conséquent privés de joie. La Chambre vous invite à faire quelque chose pour les malheureux, soit en invitant l’un d’eux à passer l’une des fêtes avec vous, soit d’habiller un enfant …» ; de la journée d’étude «… Cette journée de dur labeur ne demeurera pas sans lendemain… les membres… en sont déjà récompensés par la formation que leur laisse une semblable journée …»; du chômage «si la construction se faisait à l’année longue, la production des matériaux de construction pourrait se répartir sur toute l’année et même être augmentée. Ceci entraînerait la création d’emplois annuels et un meilleur équilibre de l’économie…»; de l’unité nationale «… si, comme nous tâchons de le faire dans tous les mouvements les gens des divers groupes s’acceptaient tels qu’ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités propres à chacun, l’unité nationale deviendrait vite une réalité et démontrerait d’une façon non équivoque la maturité de notre peuple …»; Après Dieu, servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie «… Celui qui utilise les richesses égoïstement pour lui seul, se refusant d’aider, brise la chaîne qui l’unit à ses frères… Il manque à son devoir de citoyen et se prive lui-même des plus grandes joies qu’apporte le dévouement…»; de l’importance d’un drapeau canadien distinctif «La richesse de notre pays, l’immensité de notre sol et de nos forêts, la beauté de notre nature, les vertus de notre peuple, la grandeur de nos cultures et la puissance de notre pays sont autant d’éléments qui s’ajoutent à notre blason canadien et qui nous dispensent d’aller puiser ailleurs les signes qui seront inscrits sur notre drapeau …»; de l’éducation que appartient d’abord aux parents «On a beau dire et beau faire, les parents sont les premiers responsables de l’éducation des enfants. Il faut avouer cependant qu’ils ne peuvent tout faire en ce domaine et que leur rôle peut avoir des limites, selon les circonstances… Ils ont alors le devoir de déléguer à d’autres mieux placés leur autorité en cette matière, sans toutefois se reléguer à un arrière-plan qui en fait des automates se contentant d’observer …»; d’un geste humanitaire et de solidarité internationale « des enfants comme les nôtres sont victimes d’une révolution. Noël n’a été pour eux qu’un jour d’horreur comme tant d’autres. Peut-on laisser souffrir ces êtres ? La Chambre fait partie du mouvement international Jeune Commerce et à cause de cela, elle se doit de répondre à l’appel d’un autre pays membre qui se trouve dans le besoin: c’est un geste de solidarité internationale …»; de la reine du Canada qui nous visite «… la reine représente l’unité au sein du Commonwealth. Et nous, comme Canadiens, que nous soyons d’ascendance française ou anglaise, nous devons profiter de cette occasion pour montrer que l’unité nationale n’est pas un vain mot en notre pays…»; des élections de la Jeune Chambre «… Dans tout gouvernement, le peuple gouverne par l’intermédiaire de ceux qu’il s’est délégués. Et c’est ainsi à la Jeune Chambre de Montréal, où cette forme de gouvernement est en vigueur… une année s’achève, il faut faire la relève, et c’est ainsi que la continuité sera assurée dans l’intérêt du mouvement».