les Boucher


Chronique familiale de l’ancêtre Marin BOUCHER

Marin BOUCHER, Percheron de Saint Jean de Mortagne, est arrivé en Nouvelle France, en 1634, avec son épouse Perrine MALLET et leurs fils François, Marin et Galeran.

Son père était Jacques BOUCHER, 1569, marié à Françoise PAIGNE. Ce couple eut quatre Enfants: Marin, Pierre, Gaspard et Jeanne née en 1604. : Son grand père était Jean BOUCHER, 1521, marié à Jeanne MERCIER. Son arrière grand-père était Jehan BOUCHER, 1483, marié à Jehanne BOURNIER.

Cette généalogie a été préparée avec la collaboration du généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.

Plusieurs personnes ont fourni des données pertinentes pour compléter ce travail, dont: Gaston BOUCHER, ingénieur, de son épouse Louise CHARBONNEAU

L’histoire de Marin et de ses descendants a été établie sur 12 générations.

Nous sommes en 1633, dans la région de Mortagne dans l’ancien Perche. Ce coin de France donnera des colons enracinés en Nouvelle-France dès la première génération, et, plus tard, des chevaux costauds, de race percheronne, à qui les belles terres de la vallée du Saint-Laurent doivent beaucoup.

Robert Giffard et Noël Juchereau font du recrutement pour la Nouvelle-France qu’il faut repeupler d’urgence après la razzia des frères Kirke, ces corsaires anglais, qui ont été les maîtres de Québec de 1629 à 1632. Ils en avaient chassé la plupart des habitants francophones, Champlain et Robert Giffard en tête.

Le seigneur de la côte de Beaupré a, comme Champlain, la Nouvelle-France tatouée sur le cœur. Il réussira à faire signer des contrats à plusieurs hommes de métier qui se révéleront être de solides colons. Ils seront tous des fondateurs de lignées prolifiques. Ils s’appellent Zacharie Cloutier, charpentier, Jean Guyon, maçon, Marin Boucher, maçon, Gaspard Boucher, menuisier, et d’autres. Nous sommes au tout début de la colonie.

Marin Boucher est né à Mortagne à la fin des années 1587 et 1589. Il s’est marié deux fois avant de s’embarquer pour le Canada. Le 7 février 1611, il épouse Julienne Baril, originaire de Saint-Langis-de-Mortagne. Elle est fille de Jean Baril, marchand, et de Raoulline Crête. Le couple aura sept enfants. Seul François, né en 1617, suivra son père au Nouveau-Monde. Aucun généalogiste ne nous donne des nouvelles des autres enfants du premier lit. Après le décès de sa première femme, Marin Boucher se remarie avec Perrine Mallet, originaire de Courgeon, dans l’arrondissement de Mortagne.

Selon tous les généalogistes, il arrive à Québec en compagnie de sa deuxième épouse, de son fils François, un homme déjà, et de deux autres fils issus de son second lit, le dernier âgé seulement d’un an.

Pour la petite histoire, Saintonge et Lacoursière prennent plaisir à raconter que le fondateur, Samuel de Champlain, avait pris Marin Boucher en amitié. C’est ainsi qu’à la fin de sa vie, en 1635, il lui donne, par testament, le dernier habit qu’il s’est fait faire en étoffe du pays.

« Je donne à Marin, maçon demeurant vers la maison des pères récollets, écrit-il, le dernier habit que j’ai fait faire de l’étoffe que j’ai prise au magasin. »

Marin Boucher a la bougeotte, mais c’est toujours pour améliorer ses affaires. Il s’installe d’abord sur une terre des Récollets de trois arpents de front sur la rivière Saint-Charles. Peu après, il loue, en compagnie de son beau-frère, Thomas Hayot, une ferme située à Beauport et appartenant aux Jésuites. Le 25 juillet 1647, il vend sa concession de la rivière Saint-Charles aux religieuses hospitalières pour la somme de 200 livres. En 1650, Olivier Letardif lui concède une terre à Château-Richer. C’est là qu’il terminera ses jours, 21 années plus tard. Auparavant, il s’était départi de ses biens immobiliers au profit de ses enfants. Sa veuve lui survivra encore 16 ans. Marin Boucher est inhumé à Château-Richer et Perrine, à Québec.

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