Les Jacob « Jean Baptiste »


Chronique familiale de l’ancêtre Jean Jacob

Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-Jacques LEBEAU.

L’histoire de Jean et de ses descendants a été établie, ci-après, sur 7 générations.

L’ancêtre québécois Jean Jacob est né en France vers 1733 à St-Pierre-et-St-Paul, Mavey-sur-Vaise, év. Tool, Lorraine (ar. Commercy, Meuse). Il était le fils de Pierre Jacob et d’Anne Joyeux du même village français.

Venu comme immigrant en Nouvelle France vers 1762, Jean s’installe dans la paroisse catholique de Ste-Geneviève-de-Batiscan dans la vallée de la rivière Batiscan, située au Québec (photo UdeM). Le territoire est connue sous le nom de « Basticanie ». La rivière de 196 km de longueur, a été nommée par Samuel de Champlain en 1602 et porte le nom d’un chef Algonquin du même nom. Pour le père Joseph-Étienne Guinard, le nom « Bastican » proviendrait du cri algonquin « patiskam » et signifierait « faire un faux pas ».

Au moins un autre ancêtre de souche importante et portant ce patronyme « Jacob » est installé en Nouvelle-France, au moment de la venue de Jean. C’est Estienne Jacob, fils d’Estienne Edmé Jacob de la paroisse de St-Germain-l’Auxerrois, v. Et archev. Paris, et de Jeanne Bellejambe, née vers 1620, aussi de Saint-Germain. Il vit le jour vers 1648. Le 4 juillet 1665, on le retrace en Nouvelle-France, alors qu’il passait un contrat devant le notaire Aubert, s’engageant comme journalier d’Antoine Cassé, à Sainte-Anne-de-Beaupré. Au recensement de 1667, il déclara avoir 20 ans et travaillait toujours à Sainte-Anne-de-Beaupré. Il s’était marié avec Jeanne Fresset, alors qu’elle avait à peine 17 ans, fille d’André Fresset et de Marie Avice, de la paroisse de Saint-Nicolas des Champs. Leur mariage eut lieu à Québec, en 1670. De 1671 à 1698, sept filles et deux garçons virent le jour grâce à leur union; tous naquirent à L’Ange-Gardien. La généalogie de Estienne Jacob est sur ce site au lien http://claude.dupras.com/les_jacob.htm.

Revenons à Jean Jacob, il ne fait pas de faux pas. Il travaille durement dans différents métiers pour se retrouver laboureur. C’est alors qu’il rencontre Marie-Angélique Massicot, fille de Jean-Baptiste Massicot et de Marie-Angélique Vallée. Ils célèbrent leur mariage le lundi 13 février 1764, en la paroisse Ste-Geneviève-de-Batiscan. Dix enfants dont cinq garçons et cinq filles naîtront de ce mariage. Les descendants de cette lignée se répandront surtout dans les régions de Ste-Geneviève et de Ste-Anne-de-la-Pérade, Québec.

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