Les Ostiguy


Chronique familiale de l’ancêtre Dominique Ostei (Ostiguy) dit Domingue

L’ancêtre DOMINIQUE OSTEI (OSTIGUY) DIT DOMINGUE est le fils légitime de JEAN OSTEI, et de CATHERINE CHEVERI. Né en France, il est originaire d’Arcangues près de Bayonne en Gascogne, ancienne province de Guyenne. Cette commune fait actuellement partie du département des Basses-Pyrénées.

Il serait arrivé en Nouvelle France vers 1750. En 1754, on le retrouve établi à Saint-Mathias, près de Chambly, où il est propriétaire d’un terrain et d’une maison sur la rivière Richelieu.

Cette généalogie a été préparée en collaboration avec le généalogiste Jean-JACQUES LEBEAU.

L’histoire de Dominique et de ses descendants a été établie, ci-après, sur 10 générations.

Dominique Ostei dit Domingue est l’ancêtre canadien des familles Domingue, Ostilly, Ostie, Ostigni, Hostey, Ostey, Hostilly, Ostilly Aostigui, Ostigui, et finalement Ostiguy était originaire d’Arcangues près de Bayonne en Gascogne, ancienne province de Guyenne. Cette commune fait actuellement partie du département des Basses-Pyrénées.

Une tradition de famille veut que Dominique Ostigui ait été un corsaire ayant vécu à St-Domingue dans les Antilles. Ce n’est pas une impossibilité, car l’ancêtre portait le surnom de « Domingue ». Mais la plus simple explication est que son nom Dominique est Domingo en espagnol et qu’influencé par l’Espagne, voisine du pays basque de sa naissance, il prit le surnom de Domingue. Quelques-uns de ses descendants adopté ce surnom « Domingue » comme nom de famille.

Le 6 octobre 1754, un contrat de mariage, inscrit aux registres de La Conception de Chambly, est passé entre Dominique HOSTEY et Marguerite PARENT devant Joseph Claveau, lieutenant de milice, et déposé au greffe du notaire Loiseau de Boucherville, le 7 janvier 1755, Nouvelle-France. Son épouse, Marguerite PARENT, est née le 6 avril 1723 à Rivières des Prairies. Elle était la fille de Pierre PARENT, et de Marie Catherine Langlois Sansoucy James (Gemm). Cette dernière était la fille de l’anglais William James fait prisonnier sur les côtes de Terreneuve et l’ancêtre des familles Gemme et Sansoucy.

Le recensement de 1765 pour le gouvernement de Montréal, indique que Dominique-Ostei dit Domingue et Marguerite Parent avaient deux garçons et une fille, chacun sous l’âge de 15 ans. Durant l’été de 1765, Dominique sema huit acres de céréales à sa ferme de 80 acres et était le propriétaire de deux taureaux, deux vaches, une génisse et deux cochons. Un fermier avec autant de bestiaux et de terre déboisée était considéré comme aisé.

Le 29 mars 1977, le gouverneur général du Canada signa un ordre du conseil Législatif régularisant la milice de la province de Québec. Ce document spécifiait que tous les citoyens mâles âgés de 16 à 60 ans devaient servir dans la milice de la localité où il résidait. Vers 1780, Dominique eut l’honneur d’être nommé Capitaine de la milice pour Saint-Mathias.

Le Capitaine de la milice devenait le chef de la localité. Sa fonction l’obligeait de tenir des assemblées de tous les citoyens sous sa juridiction, les deux derniers dimanche de juin et les deux premiers dimanche de juillet, pour fins de milices. Il était responsables de la publication des édits et des règlements en rapport avec le respect et l’obéissance de ces ordres. Il était aussi comptable pour le maintien de l’ordre dans sa circonscription. Il devait souvent agir comme juge ou arbitre sur les cas de conflits entre citoyens. En somme, le capitaine de la milice était le représentant du gouverneur et de l’autorité civile.

Père de famille admirable, fermier prospère et capitaine de la milice faisaient de Dominique Ostei (Ostigui) dit Domingue un citoyen éminent de sa localité durant le dernier quart du 18e siècle.

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