J’ai la mémoire défaillante :
J’ai perdu l’éclat de tes yeux !
Distraction vraiment surprenante,
Inexplicable, et je m’en veux.
Depuis, je cherche et je me ronge
En furetant, de-ci, de-là,
Dans les empreintes de mes songes
Tel un chœur en quête du « la ».
Hélas, devant pareille perte
Aucune aide n’est proposée :
Auprès de qui donner l’alerte
Sans s’exposer à la risée ?
Et puis, soudain, stupeur divine,
Le hasard vient à mon secours :
Le vert d’un flacon d’opaline
Que tu avais chiné un jour !
Jean-Claude Manaranche
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