Il te sied des reflets adoucis et des ombres,
Halos tremblants filtrés aux doigts de l’opaline,
Effleurant les velours pour y creuser des songes,
Modelant et noyant les soies que l’on devine.
Il te sied des parfums venus de nos mémoires,
Où la rose se mêle au musc et au bois brun,
Que l’alchimie distille au sein des offertoires,
Ivresse d’aromate offerte au pèlerin.
Il te sied des accords aux orgues cisterciennes,
Imprégnés du granit, du bronze et de l’encens,
Ou ceux du clavecin que cachent les persiennes
De salons habillés de folies mil-neuf-cent.
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