Le conflit s’envenime


La France signe un acte d’armistice avec l’Allemagne et le 23 juin 1940. Hitler fait le tour de Paris et triomphe devant la Tour Eiffel. Quelques jours plus tard, Churchill, le nouveau Premier ministre anglais, reconnaît le général Charles De Gaulle à titre de chef de la France Libre. Les Soviets envahissent les pays Baltes, les sous-marins allemands attaquent la marine marchande dans l’Atlantique, l’Italie occupe le Somaliland anglais en Afrique de l’Est.

En juillet, Hitler propose un compromis aux Anglais. Churchill refuse. Hitler décide donc d’envahir l’Angleterre et fixe le débarquement au 17 septembre. Mais il doit d’abord obligatoirement neutraliser la Royal Air Force. Il ordonne donc à Göring de lancer l’offensive. Le 13 août, à partir de bases réparties sur la côte de la Manche, la Luftwaffe, l’aviation allemande, effectue 485 sorties de bombardements. C’est la « bataille de l’Angleterre » qui commence. Deux jours plus tard, la RAF repousse cinq attaques successives. Elle dispose de 850 chasseurs, Spitfire et Hurricane, très efficaces. Les objectifs allemands sont les ports du sud, les pistes d’envol, les stations radar, les centres de contrôle aérien, les usines d’aviation. À la fin du mois, les Britanniques ont perdu plus de la moitié de leurs chasseurs et la Luftwaffe plus de cinq cents appareils. La RAF commence à manquer de pilotes et d’avions. Le 7 septembre, Hitler doit retarder l’invasion. Il modifie l’objectif et ordonne un Blitz sur Londres par des raids quotidiens. Cette erreur de stratégie permettra à l’Angleterre de reconstituer ses escadrons pendant que l’horreur tombe toutes les nuits sur sa population qui résiste, s’entraide et garde un bon moral.

Les Italiens envahissent l’Égypte, la conscription obligatoire est décrétée aux États-Unis qui maintiennent malgré tout leur neutralité. Les forces de l’Axe, l’Allemagne, l’Italie et le Japon concluent un pacte. La guerre se répand partout sur la planète.