Chapitre VII
Mes parents : Mélina Vinet et J. Aurélien Jobin
Mes frères et sœur :
Baptisée en 1920 en la paroisse St-Octave de Montréal-Est, me voici à 3 ans.
J’avais déjà 3 frères : Raymond et Rolland, jumeaux identiques nés en 1915,
Pauline née en 1922
Jean-Paul né en 1924
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André
Pauline
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Claude né en 1935
Mes études
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Ma grand-mère maternelle mourut en 1931; mon grand-père restait seul et vivait à Longueuil-Annex. La famille alla vivre avec lui; j’allais à l’école St-Charles située à l’angle du Chemin de Chambly et Curé Poirier. On y trouvait là des noms tels qu’Audet, Timmons, Briggs, Guibord, Bellocq Théberge, Pelletier, Bertrand, (le père faisait des chars allégoriques pour la procession de la St-Jean-Baptiste à Montréal), Jobin, Lamarre.
Cette école a été détruite pour agrandir le boulevard Curé-Poirier. En avant, mon frère André (avec la cravate); ma sœur Pauline devant une jeune fille en robe noire à droite sur l’avant-dernière rangée. Il n’y avait pas d’église dans ce temps-là dans ce quartier; il nous fallait aller au « Village » suivant l’expression du temps.
La desserte St-Charles
Le 3 mars 1930, la question d’une desserte à l’école St-Charles, à l’intersection du Chemin de Chambly et Curé Poirier, (quartier Longueuil-Annexe) dans la paroisse St-Antoine de Padoue de Longueuil, est posée.
Le 2 avril suivant, un comité est nommé. La requête expose les raisons de cette desserte : Nous sommes 38 familles; nous demeurons à un mille de Longueuil ; le chemin public est très dangereux pour les femmes et les enfants à cause du grand nombre des autos; nous nous croyons en état de rencontrer les dépenses d’une desserte temporaire; nous demandons une messe, le dimanche cet été.
Le 8 mai, la demande était soumise à sa Grandeur Mgr Gauthier.
La Commission scolaire de la paroisse de Longueuil décide d’ouvrir deux classes dans l’école St-Charles et de les confier aux Sœurs des St-Noms de Jésus et de Marie.
Mgr se montre favorable à la demande des intéressés. Tout se prépare pour l’ouverture de la desserte.
Le 5 juillet au soir, monsieur le curé Payette, curé de la paroisse, se rendait à l’école et bénissait le local, le tarbernacle, le crucifix, les ornements, les nappes, les corporaux et les statues.
Le lendemain, 6 juillet 1930, avait lieu la première messe dite par monsieur le curé Payette. Au prône, celui-ci expliquait le choix du nom de St-Charles en souvenir du fondateur de Longueuil, Charles Lemoyne; il commentait la pêche miraculeuse etc. Depuis , la messe est dite tous les dimanches.
Source : Le bulletin paroissial, St-Antoine-de-Padoue, Longueuil, octobre 1930.
Déménagés dans le Vieux-Longueuil, j’ai étudié à l’Académie St-Georges dirigée par les Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie, puis j’ai suivi un cours de Lettres-Sciences au couvent sur la rue St-Charles. Élèves de 6e et 7e à l’Académie St-Georges en 1935. Je suis dans la deuxième rangée, 2e à gauche.
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