Mon père, Charles-Émile, issu d’une famille pauvre, avait peu d’éducation mais était un homme intelligent, travaillant, entreprenant et drôle. Ma mère Antoinette, venant aussi d’un milieu défavorisé, était une superbe femme, racée et agréable qui a toujours su bien le compléter. Ils ont travaillé durement pour atteindre leurs rêves malgré les effets de la Grande Dépression et ceux de la deuxième guerre mondiale. J’ai eu la chance d’avoir de bons parents.
Depuis ma retraite en 1999, je fais ce que j’aurais aimé faire depuis ma tendre jeunesse: écrire. Certain de n’en avoir ni le don, ni la capacité, ni la patience, j’en était venu à la conclusion que je ne serais jamais en mesure de compléter un ouvrage. Comment aurais-je pu deviner que tout changerait du tout au tout du fait de l’invention de l’ordinateur, de ma maîtrise de ses programmes et de l’accès à la fabuleuse toile qu’est Internet.
Il y a trois ans, j’ai fait mon plan. C’est alors que j’ai pensé écrire sur tout ce qui a forgé ma vie. Non seulement les influences de ma vie familiale, mais aussi celles de mon milieu éducationnel, de mon travail, de mon coin du monde et même du monde entier. Ces évènements ont fait de moi ce que je suis.
J’aurai aimé que mes ancêtre aient écrit leur vie. Mais aucun ne l’a fait. Cela m’aurait aidé. J’ai appris dans ma jeunesse que « pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient » et mon expérience de vie m’a démontré que ce dicton reflète beaucoup de vérité. Voilà où j’ai trouvé ma motivation pour écrire ce livre pour mes enfants et surtout mes petits-enfants et leurs descendants, avant que les souvenirs ne fondent. J’espère qu’un jour lointain, pour chacun, il devienne un point de repère du passé et une lueur d’espoir pour l’avenir.
Mon histoire commence en 1603 et ce premier tome se termine en 1958.
Jean-Claude Dupras, dit Claude
le 25 décembre 2005
note: On ne peut écrire un tel ouvrage sans l’aide de proches collaborateurs. Ils lisent les textes, émettent leur opinions, proposent des corrections et encouragent l’auteur à poursuivre. Pour moi, ce fut essentiel. Je les remercie tous car il m’ont permis de m’améliorer comme écrivain. Parmi eux, je veux souligner particulièrement la collaboration exceptionnelle que j’ai reçue de Manon qui, à ce jour, a lu le texte plusieurs fois et qui a toujours su me faire part de son bon jugement; celle de ma fille Louise qui l’a analysé et qui m’a fait la faveur de le juger de façon professionnelle et de me donner ses opinions; celle de mon ami Richard Le Hir qui, avec les années, m’a bien montré les subtilités de la langue française, en particulier l’écriture et qui a toujours su me motiver; et enfin celle de Paul Chamberland, ami et collaborateur fidèle, qui m’a souligné des choses que peut de personnes avaient remarquées. Tous mes premiers lecteurs ont été constructifs dans leurs critiques. Je leur dit un gros MERCI du fond du coeur. JCD